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3,77

sur 208 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman féminin puisqu'il s'agit de retrouver les traces intimes laissées dans un cahier par la grand-mère de la narratrice alors que celle-ci revient en Gaspésie lorsque sa mère se suicide et qu'elle vide la maison.

Son aïeule évoque tout ce qu'elle n'a pas pu dire à sa fille alors qu'elle l'a portait dans son ventre, ses rêves, son présent.

Même si ce fut une lecture agréable, limpide parsemée de certains termes québécois, je ne fus pas transportée par ce roman que j'avais vu passé ici et là. Un livre sur le deuil, sur les disparitions des origines, des racines et la transmission.
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V. se rend en Gaspésie, au bord du fleuve Saint-Laurent, afin d'aider sa soeur et sa tante à vider la maison de sa mère qui vient de mourir noyée dans le fleuve.
Très vite, elle propose de prendre en charge seule cette tâche et se retrouve écrasée dans son isolement par les souvenirs douloureux et les découvertes qu'elle fait, sur sa mère et sa grand-mère. Elle flotte entre rêve et réalité, passé et présent, deuil et amour.

Je n'ai pas aimé cette lecture, tant à cause de l'histoire que du style.
Le récit est flou et j'ai dû parfois faire des retours en arrière pour comprendre et déclencher des images mentales.

L'histoire de cette famille, de ces trois femmes, ne m'a pas touchée et je n'en ai pas saisi la finalité.

Le style choisi par l'autrice est le langage parlé québécois au présent. Sur 200 pages, c'est lassant et j'ai très vite eu envie de retourner à une lecture plus littéraire.

Ce premier roman présente cependant des qualités appréciables: le personnage de V. est très attachant, comme d'ailleurs plusieurs personnages rencontrés au cours de l'histoire; les émotions et sentiments peu exprimés par des mots sont pourtant bien ressentis par le lecteur; le récit non linéaire, fait de flashbacks, d'extraits de journaux intimes de la grand-mère, est très bien maitrisé.

Je lui souhaite de trouver son public.
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V., la narratrice, vient de perdre sa mère, dont le corps a été rejeté sur une plage par le fleuve Saint Laurent.
Il lui faut revenir dans sa Gaspésie natale pour vider la maison familiale avec sa soeur Ana et sa tante Marie...

C'est une histoire simple, sauf que la manière de la raconter ne l'est pas forcément : l'auteure écrit dans la langue intense, cash et expressive du Québec. Si cela a rendu ma lecture encore plus intéressante, il est possible que l'écart entre ce vocabulaire mi-poétique mi-distrayant (pour qui n'y est pas habitué) et la gravité des thèmes abordés puisse déconcerter certains lecteurs. J'ai aimé ces chapitres brefs racontant comment le personnage part à la rencontre de sa mère, qui aimait ses filles mais les aimait mal, mais aussi de sa grand-mère, femme de pêcheur qu'elle n'a jamais connue. Dans ses cahiers, celle-ci raconte sa vie, puis celle de la mère, celle de V. aussi en fin de compte puisqu'elle descend de ces femmes fleuve et que tout, toujours, les ramène à ce village, à cette maison, au Saint-Laurent.
Une jolie découverte très originale, lue dans le cadre de la sélection du Prix Harper Collins Poche.
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Premier roman très particulier que celui de Virginie DeChamplain.
Parsemée de mots et expressions en québécois, sa lecture en est parfois fluide, parfois à la limite du décousu et souvent surprenante.
La poésie quant à elle n'est jamais très loin grâce aux pages des manuscrits de l'un des personnage.

C'est en Gaspésie que Je, la narratrice, accompagnée tout d'abord par sa jeune soeur Ana, puis seule, va remonter le temps de son histoire familiale. Leur mère, Claire, celle qui criait avoir perdu son prénom à la naissance de ses enfants, a été retrouvée morte.
Il est temps pour "Je" de débarrasser la maison, de s'en séparer, de tourner définitivement la page d'une période de sa vie qu'elle a du mal à supporter, d'oublier sa mère vagabonde et sa grand-mère aventureuse.
Mais la découverte dans le grenier, des manuscrits de cette grand mère qu'elle n'a pas connue, vont changer les choses : petit à petit la narratrice découvre son histoire familiale, va mieux comprendre les sacrifices de cette mère si particulière.

Roman sur le deuil, sur la vie après le départ d'êtres incompris, sur le besoin et la difficulté de l'oubli;
mais aussi odes aux femmes insoumises, roman sur l'amour filial.
Tels sont les thèmes que Virginie DeChamplain nous propose de parcourir, à sa façon.

Certes certains passages sont émouvants, bouleversants mais le mélange de la langue parlée et de la poésie ont réellement altéré mon plaisir de lecture; trop de grand-écarts... aussi, je ne saurais classer ce texte dans une PLL (pile de livre à lire)





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C'est un premier roman pour l'auteure de 26 ans. Même si j'ai mis un temps à entrer dans l'histoire, je dois dire qu'au bout du compte, j'ai aimé partir avec la narratrice à la recherche de ses filiations. Mère et grand-mère se promènent d'une falaise à l'autre. Elle est avec l'une par le souvenir et avec l'autre par son journal que la narratrice découvre dans la maison de son enfance. Virginie de Champlain a dit avoir été inspirée par La femme qui fuit d'Anais Barbeau-Lavalette et on peut en effet découvrir une certaine parenté dans l'approche, les chapitres courts, les allées et venues des impressions et des sensations comme des marées toujours changeantes. Pour bien apprécier ce roman, je crois qu'il faut le lire par petites touches, se laisser aller au fil du courant et fuir un peu soi-même.
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Dans ce roman onirique, la narratrice V. est de retour dans sa maison d'enfance, au bord du fleuve Saint-Laurent, après le suicide de sa mère. Tandis qu'elle se charge de faire le grand ménage et de vider l'habitation, des journaux manuscrits laissés par sa grand-mère rouvriront des blessures du passé et lui permettront de retracer l'histoire des femmes de sa lignée, de la Gaspésie (province du Québec au Canada) à un petit village d'Islande.
 
C'est un court livre de 200 pages, à l'histoire simple mais qui ne ressemble en rien à ce que j'ai pu lire par le passé. Déjà particulier dans sa construction mêlant poésie au récit, le style de l'auteure est tout aussi original et peu conventionnel.

J'ai apprécié l'utilisation de la langue québécoise, toujours cash et à laquelle il faut s'habituer de prime abord, me rappelant les nombreux bons souvenirs de mes différents séjours à Montréal. Ce roman profondément féminin est un joli voyage vers l'introspection.
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Roman tout en émois dont je sors de la lecture frustrée car l'auteur a choisi de laisser aller sa plume, avec un certain brio cependant, au détriment du contexte. Et pourtant il y avait matière à développer : l'exil de la grand-mère, la fuite de la mère, la peur de la folie de la fille, ce qui nous pousse à fuir un coin perdu pour mieux y revenir plus tard (Chloé), la beauté des paysages gaspésiens, la dureté de la vie des femmes de pêcheurs etc.
Un roman ne peut être fait que d'émotions balancées au fil des pages. Il faut l'étoffer d'une histoire et ce, même si l'écriture et le style de l'auteur véhiculent ces émotions avec puissance comme c'est le cas dans ce livre.
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Dévastée par le suicide de sa mère, V. se rend dans sa maison d'enfance afin de se débarrasser des affaires qui traînent.
Elle tombe alors sur des lettres écrites par sa grand-mère depuis l'Islande.
V. part sur les traces de l'histoire de sa famille afin de comprendre le geste de sa mère, mais aussi pour se trouver elle-même.

Un roman poétique sur le deuil, la reconstruction et le voyage initiatique.
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V. retourne dans son village d'enfance, en Gaspésie, suite à la découverte du corps de sa mère rejeté par le fleuve Saint-Laurent. Sa mère s'est suicidée.

Avec l'aide de sa soeur et de sa tante elle essaie de vider la maison familiale. Mais elle se retrouve vite seule.

Une fois seule avec elle-même dans la maison de son enfance, elle se retrouve confrontée à ses souvenirs, ses peurs, ses angoisses, ses doutes.

Elle retrouve dans les affaires de sa mère, les journaux intimes de sa grand-mère. Cette grand-mère énigmatique. Elle va y lire ce qu'elle n'a jamais réussi à dire à sa propre fille et quelle a mis par écrit.

V. va essayer de se reconstruire, d'avancer dans sa vie. Et pour cela, elle a un voyage particulier à effectuer.

Mon avis : C'est un roman particulier, un style que je n'ai pas l'habitude de lire mais c'est un roman très intéressant !

Véritable voyage émotionnel, sur la quête de soi, de la femme. Malgré les nombreuses épreuves de la vie, V. va réussir à se relever et de trouver la force en ses ancêtres pour revivre.

J'ai aimé la description des paysages, très immersif dans ce très beau pays, le Canada. J'ai beaucoup apprécié les expressions québécoises que l'autrice a utilisées. Cela nous plonge encore plus dans l'ambiance.

C'est un récit torturé, avec des émotions à vif. Un roman sur la vraie vie. La vie avec ses joies et ses démons. L'autrice a une plume qui s'y prête à merveille !

Merci beaucoup à Babelio et HarperCollins Collins pour cette belle découverte.
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L'histoire raconte une souffrance intergénérationnelle, de mère en fille, et à travers les écrits de sa grand-mère un voyage initiatique vers l'Islande pour se reconstruire.
Je ne vous cache pas que j'ai eu besoin d'un petit temps d'adaptation pour rentrer dans ce roman. L'autrice est québécoise et on retrouve donc de nombreux termes québécois, parfois plus difficile à comprendre que d'autres. Elle a écrit également ce roman avec un langage « parlé » et des phrases énigmatiques ce qui peut être déstabilisant.
Je ne suis pas sûre que le style plaise à tout le monde, mais j'ai trouvé qu'aborder le deuil avec de la poésie et une plume directe étaient bien amenés. Les chapitres sont également courts ce qui rend la lecture plutôt agréable.
Je reste quand même assez mitigée sur ce roman. Je n'ai pas passé un mauvais moment mais je ne suis pas sûre de le garder longtemps en mémoire…
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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