Le titre de ce livre n'est, me semble-t-il, jamais prononcé au long de la petite centaine de pages au fil desquelles
Constance Debré gratifie ses lecteurs d'une logorrhée sans style, avec quelques virgules par-ci par là, pour un ensemble dans lequel elle ne dit finalement rien ou presque.
Offenses, mais qui est offensé dans cette histoire de malheureux enfants qui ont sombré à l'image de leurs parents, biologiques ou non, de leurs fratries douteuses, absorbés qu'ils ont été par le désert de l'indifférence, pire sans doute que la haine car elle, elle exprime au moins quelque chose.
La grand-mère assassinée a déjà quitté le monde avant le meurtre puisqu'elle a été abandonnée par sa famille, croisant enfants et petits-enfants dans la rue, sans même être saluée, encore moins donc aidée ou accompagnée.
La relation du meurtrier avec sa victime est complètement zappée même si
Constance Debré affirme, à juste titre sans doute, qu'il était devenu le seul à l'aimer un peu. Et puis, pour quelques euros, il la tue dans un déchaînement de violence inutile, tel que celui que que les médias s'appliquent à diffuser bien trop souvent hélas.
N'ayant rien à dire, Constance s'en prend aux juges, aux avocats, aux témoins, aux jurés, à tous ceux qui font tourner si mal un système qu'elle semble dénoncer du bout des lèvres.
Il n'y a rien à retirer de cette lecture, pas même un semblant de qualité littéraire, heureusement c'est très court et cela suffit largement.