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3,79

sur 2404 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une bonne édition pour enfants dès 8 ans.L'histoire bien écrite retrace les principaux épisodes de l'odyssée de Robinson jusqu'à son retour en Angleterre en 1687 après trente-cinq années d'absence.Les nombreuses planches illustrées aident le jeune lecteur à saisir l'atmosphère d'un récit d'aventures qui dans sa version intégrale peut être rebutant.
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Un classique! On y apprend beaucoup sur le monde et les hommes du 17ème siècle. Une langue riche, comme le vocabulaire. Il y a pas mal de péripéties et d'aventures.
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Livre mythique, qu'il n'est pas necessire de présenter, ayant donné naissance à un genre, les robinsonnades, et dont on trouve une trace, même sur Babelio, quand on nous demande une liste de livres à emporter sur une île déserte.

C'est vraiment un acte de parent réfléchit et aimant que de l'offrir à son enfant. Nous nous souvenons tous à quel moment de notre vie nous l'avons lu.
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Cette traduction du roman commence par un problème de chronologie dans la vie du héros.


On y apprend ensuite que Robinson est le nom de famille de sa mère; son paternel, natif de Brême, a pour nom Kreutznaer, rapidement transformé en Crusoé. Sur le bateau, on découvre qu'il a pour prénom quelque chose qui, passé à la moulinette du diminutif, est Bob. Robert? Dans la famille, il y a encore un 2e frère et deux soeurs, mais celles-ci n'apparaissent qu'en fin de volume.

Bref, passé ces détails, ce bouquin est un petit guide de religion: seul sur son île, Crusoé devient chrétien quand il s'agit de ne pas sombrer dans la folie. Il tente ensuite de convertir Vendredi en bon protestant et y parvient. En fin d'ouvrage, il se fait tolérant et accepte parmi ses compagnons d'infortune un papiste et un animiste, le géniteur de Vendredi.

Ouvrage de référence pour un lectorat jeune, il dissimule des principes de vie sous un vernis qui décrit le non-retour à la sauvagerie pour l'humain croyant.

Mes (+):
- le fait que l'histoire de Robinson Crusoé soit encadrée par des scènes de famille et de conseils paternels, des aventures en Afrique, une plantation au Brésil (avant les années de solitude) et par le retour à la vie occidentale, à la richesse et à la descendance (après son évasion de l'île).
- l'application du traducteur à reprendre le style très guindé de l'auteur, à grands coups de subjonctif. Cela donne un certain charme désuet à l'écriture, surtout pour un lecteur de 2023.

Mes (-):
- l'absence totale de découpage: pas de chapitre, rien, alors qu'il y aurait largement de quoi placer des titres.
- le fait que les enfants du héros ne soient que mentionnées en deux lignes. Et si les enfants écoutaient l'histoire de leur père plutôt que de juste apparaître rapidement puis de disparaître aussi sec? La construction du roman me fait dire que la rédaction de Defoe s'est faite sans plan global: on sent un peu trop l'improvisation.
- le happy end! Malgré 28 ans d'absence, ses amis lui ont gardé ses richesses et les ont fait fructifier. Quels chouettes amis il a! Pourquoi tant d'amour pour ce type qui disparaît, qu'on croit peut-être mort? J'aurais aimé que Defoe montre des gens profiteurs et malsains, mais tout le monde est gentil et bon et honnête, car chrétien d'Angleterre! Les seuls mauvais sont les sauvages et les Africains (musulmans ou animistes): de nos jour, on appelle cela du racisme. Mais nous sommes au XVIIIe s et c'est ainsi qu'on pensait dans la bonne société de l'époque.

Finalement, je me demande ce que contiennent les deux suites donnés à ce monument par Defoe, "The farter aventures" et "Serious reflections" ...


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Cet ouvrage, devenu un grand classique, a quelque peu vieilli. À sa décharge, il a été publié en 1719 à l'époque où l'esclavage était une pratique courante qui ne choquait personne.
La vie d'Alexander Selkirk, naufragé et isolé sur une île pendant 5 ans, a largement inspiré le journaliste, pamphlétaire et romancier, Daniel Defoe pour créer son personnage de Robinson Crusoé.
Ce roman d'aventures est rédigé à la première personne, sans chapitre, comme un long monologue de journal intime, avec de grandes descriptions, très fouillées.
Les croyances religieuses et le Droit Divin avaient une grande importance au 18e siècle. Ce récit est comme une longue repentance (28 ans quand même !) Robinson ayant désobéi à son père, il pense que le Seigneur l'a puni en l'isolant sur une île déserte afin qu'il se rachète de ses péchés.
Déserte ? Pas tout à fait, puisque des cannibales viennent faire bombance sur la plage. C'est ainsi que Robinson sauve un des "mets" du repas, lors de sa 25e année d'isolement. le fidèle Vendredi lui restera attaché, tout en démontrant une évidence incontestable de l'époque, complètement obsolète jusque dans ses termes de nos jours, la supériorité de l'homme civilisé sur le "sauvage", décrit comme un naïf, un tantinet paresseux.
Ce roman, qu'il faut lire à travers le prisme de l'époque de Jean-Jacques Rousseau, est une apologie du Système D, avec les codes et les références en vigueur en 1719.
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On connaît le récit d'aventure, où Robinson se retrouve dans une île déserte et doit survivre.

L'auteur décrit par le menu tout ce que le naufragé doit entreprendre comme travaux, trouver comme idées dans ce but. Étant le seul survivant d'un naufrage, il peut encore aller à plusieurs reprises chercher sur l'épave, encore présente, le maximum de choses dont il besoin.

Mais il va ensuite entreprendre de construire une habitation, fortifiée par de solides palissades, car il craint les « sauvages ». Il va aussi cultiver, pour sa subsistance, du blé et d'autres plantes, dont il a trouvé les graines dans l'épave.

Les « sauvages » n'habitent pas cet île, mais ils viennent souvent voir si il n'y aurait pas quelqu'étranger comme proie, car ce sont des cannibales.

Un jour Robinson assiste à une guerre entre deux tribus ennemies. Il sauve Vendredi de la mort et, en reconnaissance, ce dernier va devenir son domestique. Robinson lui enseigne la langue anglaise, ainsi que la Bonne Parole.

Robinson devient progressivement le prince de son île. Des étrangers arrivent, des espagnols, des anglais. Robinson les aide à ne pas sombrer dans le désordre, les querelles, et à trouver ou retrouver une certaine dignité et un respect des autres.

Le récit est assez long et tout ne va pas se passer dans l'île, bien que ce soit la partie la plus importante du roman. Robinson va aller dans bien d'autres contrées, où il va être tour à tour propriétaire de plantations en Amérique du sud ou négociant dans les mers d'orient.

J'ai bien aimé le passage, je crois qu'il s'agit du chapitre 18, où un prêtre français arrive dans l'île et lui explique qu'il faudrait que ces européens (espagnols, ou anglais qui sont venus dans l'île) qui ont pris une indigène comme compagne, sacralisent leur union et se marient. Dans un premier temps Robinson se méfie de ce prêtre « papiste » et craint qu'il n'impose sa « doctrine », puis il se rend vite compte de son ouverture d'esprit et l'approuve dans sa démarche.

J'ai beaucoup apprécié aussi le style XVIIIième siècle où on retrouve des expressions désuètes, et pourtant très belles. On apprend également l'origine de certaines coutumes ou de certains mots, comme la salade batavia, qui vient du nom d'une ville des Indes Néerlandaises, dans l'île de Java. (on parlait de la « laitue de Batavia »).

On y trouve aussi beaucoup de passages de grande humanité, teintée de religion.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/236
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Une aventure bien racontée. Un peu décontenancée au départ par l'usage du passé simple, donnant au récit un côté pompeux mais retranscrivant bien l'époque et le milieu social du narrateur, je me suis vite laissé prendre par l'histoire. Un voyage hors normes, fantasme d'aventuriers en herbe : se retrouver sur une île déserte avec de maigres ressources, quel challenge !
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C'est un très bon livre j'ai beaucoup aimé.
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Livre classique avec une double lecture pour ma part.
Découvrir l'aventure et la société autour de l'époque racontée.
Mais aussi voir le parallèle sur l'aspect résilience et écologique actuel, avec l'aventure de Robinson Crusoe.
Dans tous les cas, c'est un classique à avoir lu en ce siècle.
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C'était un classique que j'avais peur de découvrir ; cependant, les premières pages m'ont immédiatement rassurées. Daniel Defoe ambitionne en effet dès le départ de proposer un roman d'aventure mettant en exergue le sens pratique d'un jeune anglais de son époque incapable de savoir ce qu'il a vraiment envie de faire de sa vie. Ainsi, quoi de mieux que se perdre pour se trouver ?
Je ne me suis pas ennuyée une seconde en découvrant ce roman culte, même si j'aurais aimé davantage de profondeur quant à l'exploration de la psychée de Robinson sur son île, face à la solitude.
Lien : https://unpalaisdepapier.ove..
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