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3,78

sur 2392 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme un item d'un challenge auquel je participe regroupe les mots « classique » et « jeunesse » (deux qualificatifs qui ne me font pas sauter de joie), je me suis traînée jusqu'à l'ancestrale bibliothèque familiale pour en tirer un vieux livre vert des éditions Hachette, moisi, sans ISBN (en 1938 ça n'existait pas...), et parsemé de cinq illustrations de J. Pegnard (je ne sais pas qui c'est et ses dessins ne me donnent pas envie de chercher).
Me voici donc avec le célébrissime Robinson Crusoé entre les mains. le roi des naufragés depuis près de deux siècles, puisque ce roman d'aventure a été publié pour la première fois en 1719. Ce qui nous prouve qu'il y a des morales intemporelles...
Le hic pour moi, c'est que je n'ai pas vraiment envie de me mettre dans la peau d'un enfant pour juger ce livre (oui, j'ai le droit). Forcément, il m'a manqué les questionnements existentiels à la mords-moi le noeud sur la solitude. Je suis une grande solitaire et pourtant je suis absolument certaine qu'au bout d'une semaine sur cette île je me serais pris une cuite au rhum. Robinson, lui, en un quart de siècle, ça ne lui traverse pas l'esprit une seule fois. C'est chiant la vie d'un héros de roman jeunesse, non ? Il n'a quasiment fait que bosser comme menuisier, agriculteur, tanneur... avec la Bible comme béquille psychologique. Amen (l'apéro, huhu).
Robinson Crusoé est le symbole de la longévité de l'optimisme mais moi, dans ma peau d'adulte, cette longévité m'a faite bâiller.
J'aurais dû chercher la version BD.
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L'histoire est célèbre : Robinson Crusoé devient marin contre l'avis de son père et après plusieurs mésaventures en mer, il échouera sur une île déserte et y survivra pendant de nombreuses années.
Comme beaucoup de monde, je connaissais l'histoire de cette grande figure de la littérature, mais je ne l'avais encore jamais lue.

C'est maintenant chose faite et me voici bien embêté pour en écrire une critique, tant je ressors mitigé de ma lecture.

De certains côtés, j'ai trouvé le roman passionnant. Robinson Crusoé fait preuve d'astuce et de courage pour survivre. Il est le roi de la débrouillardise. On a de la peine pour lui à chacun de ses échecs, heureux à toutes ses petites victoires. On ressens bien sa solitude, ses peines, ses joies... Bref, tous ces aspects du roman m'ont énormément plu.

Mais un autre aspect du roman m'a vraiment géné, d'autant plus qu'il est essentiel dans l'histoire, c'est que le roman de Daniel Defoe est tout entier imprégné de morale religieuse. Robinson Crusoé le pêcheur (il a désobéi a son père) subit milles souffrances de la main de Dieu, dans le but de faire de lui un homme meilleur. Je n'ai rien contre la religion, mais ces passages moralisateurs étaient bien trop nombreux à mon goûts.

Sans parler de la relation de Robinson avec Vendredi. Crusoé le considère d'emblée comme un serviteur (le premier mot d'anglais qu'il lui apprend est "Maître") et très vite il entreprend de lui enseigner sa religion, partant du principe qu'il n'y a qu'un seul vrai Dieu et donc que les croyances de Vendredi ne peuvent être que des mensonges professés par des imposteurs.
Du point de vue du lecteur du 18e siècle, cela se comprend. C'est même vu comme une bonne action puisque faisant cela Robinson sauve l'âme du sauvage. le lecteur moderne que je suis y a juste vu une grave marque d'intolérance et ces passages, en plus d'être très longs, m'ont plutôt évoqué un lavage de cerveau.

Au final, bien que je sois très content d'avoir lu ce classique, je l'ai trouvé très daté et trop long. Pour une fois, je préfère les copies à l'original et, aux amateurs de robinsonnades, je conseillerais plutôt Vendredi ou la vie sauvage, de Michel Tournier, dont je conserve un excellent souvenir (bien que lointain... Il faudrait que je le relise) ou, dans un genre différent, l'Île mystérieuse, de Jules Verne.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Ce classique ne m'a pas plu du tout, je dirais même que je m'y suis ennuyé. À un point tel que si cela n'avait été dans le cadre d'une lecture commune je l'aurais laissé tomber. Les états d'âme du narrateur m'ont laissé de marbre, ses élans religieux m'ont agacé tellement ils semblaient opportunistes, sa condescendance envers Vendredi m'ont fait grincer des dents. Les divers apprentissages sur l'île ne m'ont pas vraiment intéressé non plus, pas plus que ses “exploits” face aux visiteurs de l'île. L'écriture m'a semblé ampoulée, même pour l'époque. Je ne m'attendais pas bien sûr à un thriller mais j'ai trouvé le rythme lent, les scènes d'action mal exploitées. E quelle suffisance du sujet britannique se croyant supérieur au reste de l'humanité ! Bref c'est évident que ce livre ne tombe pas dans mes goûts . . .
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Pfiou, quelle lecture fastidieuse que celle de Robinson Crusoé ! Et pourtant, pas inintéressante non plus. Mais laissez-moi vous expliquer tout ça…

Robinson Crusoé, c'est 783 pages (en ce qui concerne mon édition en tout cas), divisées en deux grandes parties d'approximativement 400 pages chacune. Et à l'intérieur, du texte, du texte, du texte, pas un seul chapitre. Ou on pourrait dire aussi un chapitre de 400 pages environ. C'est dense, très, un peu trop à mon goût. J'ai du mal avec ce principe parce que du coup, je ne sais pas quand m'arrêter et je trouve ça un peu démotivant. Parce que sinon, on peut se dire « aller, encore un chapitre et j'arrête », mais pas là !

Robinson Crusoé, c'est aussi un livre publié au début du 18ème siècle et on le ressent énormément dans le style d'écriture parfois un peu pompeux et assez lourd encore que plus accessible à mon sens que certains grands classiques français.

Tout le monde connaît déjà plus ou moins l'histoire de Robinson Crusoé, comment il s'est retrouvé tout seul sur une île déserte pendant presque 30 ans, comment il a finalement trouvé quelqu'un sur son île qu'il a appelé Vendredi… J'ai été surprise de découvrir qu'en fait, sa vie sur l'île déserte ne constitue qu'à peine la moitié du roman. le reste de l'histoire n'est que description des autres voyages qu'il a faits ensuite. A mon sens, la partie la plus intéressante, c'est justement celle où il se trouve sur l'île et où on voit comment il apprend à se débrouiller pour survivre d'abord puis pour vivre de façon assez confortable ensuite. Tout le reste m'est apparu comme assez rébarbatif.

Quant au personnage de Robinson lui-même, autant il m'est apparu comme sympathique au début de l'histoire, autant j'ai fini par ne plus l'apprécier du tout à la fin. En fait, tout le moment où il est tout seul sur son île, Robinson est raisonnable. Il apprend à se débrouiller tout seul, fait preuve de beaucoup de bon sens. Il apprend même ce qu'est le bonheur. Parce que oui, comme il le dit lui-même, il s'est trouvé parfaitement heureux sur son île, complètement déconnecté de la société. Même si tout ceci ne l'a pas empêché de sauter dans le premier bateau qui passe pour partir de son île.

Là où le personnage a fini par me déplaire, c'est justement à partir du moment où il rencontre Vendredi. Et tout va de mal en pis par la suite. Robinson m'est rapidement apparu comme quelqu'un qui se pensait totalement supérieur à tous les autres. Lorsqu'il sauve Vendredi des mains des cannibales qui viennent festoyer sur les côtes de son île, il se dit « chouette, je vais avoir un serviteur ! » et il l'éduque à sa manière, lui apprend à lui obéir, à l'appeler maître et l'initie à sa religion. Il continue de même avec les autres personnes qui finissent par se retrouver sur son île, se considérant un peu comme leur roi à tous, n'attendant pas moins d'eux qu'ils n'acceptent de sacrifier leur vie pour le protéger lui en cas de besoin.

Au fil de ses voyages suivants, il devient de plus en exécrables, se contentant de juger constamment la conduite des autres peuples qu'ils rencontrent, chacun étant plus barbare que le précédent. Et loin d'apprendre de la culture des autres, il ne songe qu'à les éduquer à sa propre culture ou à les punir simplement parce qu'ils ne croient pas en son Dieu.

Heureusement qu'on sait que le livre a été écrit au début du 18ème siècle, autres temps, autres moeurs, autres modes de pensée. Parce que clairement, on pourrait considérer ce roman comme raciste et colonialiste à fond.

Pour conclure, je suis très contente d'être enfin parvenue au bout de cette lecture. Parce qu'il faut aussi que je vous dise que j'avais déjà essayé de le lire quand j'étais au lycée (parce que j'en avais envie, pas pour l'école) et que je l'avais laissé tombé, en partie parce que ça ne me plaisait pas plus que ça mais aussi parce qu'il fallait que je lise autre chose pour mes cours de français. Mais bien que je sois satisfaite d'y être arrivée, en dehors du passage où Robinson est tout seul sur l'île, je n'ai pas particulièrement été captivée par cette lecture.
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J'ai malheureusement été plutôt déçue par ma lecture de ce classique ! Si le début m'a emballé, j'ai, au fil des pages, été prise d'une lassitude et n'ai jamais retrouvé de second souffle. Ce que je n'ai pas aimé ? le personnage de Robinson, le côté illogique de son expérience de la solitude, sa facilité à faire sa petite vie sur cette île, et son rapport à Vendredi...
Lien : http://syllysmind.fr/robinso..
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Qui l'eût cru ? Robinson Crusoé était un vrai salopard comme on en fait plus ! Esclavagiste, lâche, égoïste, cupide... Il cumule les tares. S'il était de bon ton de monter sa petite exploitation négrière au 18ème, le lecteur contemporain peut s'en trouver perturbé (c'est mon cas). C'est déplorable car globalement, Robinson Crusoé est bien écrit et développe des thématiques intéressantes. Ce qu'il en reste à la fin, c'est une photographie intellectuelle d'une époque où les pays Occidentaux se comportaient comme des sauvages au nom de la religion et de leur prétendue supériorité (une époque pas tout à fait révolue, j'en ai peur).
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Ce fût une des lectures imposées de mes années collèges (ou lycée ?...) et je n'ai jamais réussi à aller au-delà de la page 150. C'est assez imbuvable. Plein de descriptions à rallonge et de questionnements intérieurs... on est loin de l'aventure de survie à laquelle on s'attend.
D'ailleurs Thursday Next (personnage de fiction de l'auteur Jasper Fforde, détective littéraire, entre autres) me classe presque dans "les 10 livres les plus ennuyeux", et c'est tout à fait mon ressenti.
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J'ai lu la version traduite par Pétrus Borel, c'est une version très liée à son époque. les leçons de morale judéo-chrétienne y sont omniprésentes, la suprématie de l'homme blanc,civilisé et bienveillant, mise en exergue dès l'apparition de Vendredi.
A éviter si l'on cherche un roman d'aventures.
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Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car je l'ai trouvé ennuyant malgré quelques moments où cela devenait un petit peu intéressant mais bon j'ai eu vraiment beaucoup de mal à lire.
V.M
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j'ai l'histoire intégrale de Robinson Crusoé mais je n'ai pas pu le finir par l'écriture trop petite et aussi par trop d'information donnée dans ce roman. C'est vraiment dommage car l'histoire en elle même est bien.
J'aime quand le livre a du volume mais celui-ci ne m'a pas plus. Comme je l'ai chez moi j'ai déjà essayé de le lire à plusieurs reprise mais je me perds toujours malgré l'entêtement que j'ai.
J'aimerai bien savoir si il y a des lecteurs qui ont lu l'intégralité de ce livre et leur point de vue.
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