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Citations sur Libertango (78)

Les vrais handicapés ne sont pas ceux qui boitent ou bégayent, ce sont ceux dont le cœur est boiteux et la parole menteuse ...
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On ne fait rien de juste "malgré", on fait tout "grâce à" ... Seule la grâce élève et perpétue.
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Mon expérience de l'amour était dans la musique. Je donnais énormément, je recevais tout autant, mais mon corps amoureux était absent de ce partage. À cinquante ans, je ne caressais que l'espoir de l'amour, et dans mon lit, quand nous y étions deux ou plus, je demeurais seul.
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J'ai toujours été étonné de la tendance des humains à pousser l'horreur toujours un peu plus loin.
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— Je crois surtout que l'homme sous l'influence d'une quelconque croyance se retrouve incapable de gagner sa propre liberté, de retrouver sa disponibilité profonde, ce qu'il est réellement. La religion, c'est la politique de l'âme. On épouse un parti et on se retrouve coincé dans des dogmes, des interprétations diverses, des déformations aléatoires, des désirs opportunistes ...
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La musique était comme l'amour, le vrai. Elle restait intense, elle
pouvait se reproduire sans avoir jamais perdu de son intensité" , ou bien "Ce
jour-là, le chant de clarinette a ouvert un périple nostalgique dans la
matière. Dès que le hautbois a rejoint le dialogue, je suis entré dans
la densité d'une étoile filante.
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Car les femmes comme les handicapés jouissent naturellement d'un sens aigu de l'être humain qui n'est pas donné à la plupart des hommes normaux que j'ai croisés toute ma vie.
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Tous les génies ont été mal-aimés quand ils étaient petits. Tous les enfants différents deviennent des grandes personnes que tout le monde admire.
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Page 35-36
Devant mon enthousiasme sans bornes, Lalo et Astor m’ont invité à revenir le lundi. Puis Lalo a glissé qu’il allait écouter Messiaen le lendemain à l’église de la Trinité. Je voyais très bien où était cette église qui n’était pas très loin de chez moi, mais je ne savais pas qui était Messiaen. Je devinais cependant que ce devait être un musicien. Voyant mon regard interrogatif et fiévreux, il a ajouté que je pouvais venir si je le désirais. J’étais flatté et heureux. Lalo m’intimidait par son élégance et me rassurait par son humour, et son immense gentillesse…
… Il y avait là un autre musicien, un saxophoniste, un certain bobby Jaspar qui jouait dans sa chambre quand je suis arrivé. Lalo ne l’a pas invité à nous accompagner et Bobby lui a demandé s’il viendrait le soir écouter Bud Powell. Sur le chemin, Lalo m’a expliqué que Messiaen était son professeur au Conservatoire et que ses amis musiciens de jazz ne savaient même pas que lui-même suivait ses cours, pas plus que ses professeurs classiques ne l’imaginaient chaque soir en train de jouer du jazz dans les caves de Saint-Germain. Mais il était également consterné du peu d’ouverture que les musiciens pouvaient avoir sur les cultures musicales différentes. Il me raconta qu’un jour en Argentine, il avait joué avec un pianiste autrichien, Friedrich Gulda qui mélangeait le jazz et le classique et que cerner l’avait regardé très bizarrement à la fin du morceau. Il s’était passé quelque chose pendant qu’il improvisait avec lui et Lalo avait compris qu’il ne fallait pas choisir. Que la musique était une et que nous seuls faisions bêtement des cases, des niveaux, des séparations, d’s échelles de valeur. Et ce regard l’avait libéré, tout comme ce que j’avais entendu la veille m’avait ouvert de sports. La musique était avant tout une émotion et ce qu’elle faisait des êtres humains nous échappait complètement. Et je me disais que c’était fou comme on pouvait en un seul regard, un seul son se libérer des autres et de la dictature de leurs avis. Il fallait composer avec tout ça et suivre sa propre voie.
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Tout se joue au-delà des musiciens, au-delà du chef d'orchestre, au-delà de la partition du compositeur. C'est ce qui fait de la musique un langage à part. Le langage humain, c'est celui des mots. La musique serait une concession, un cadeau, un amour suprême que quelqu'un pourrait avoir oublié pour nous aider à ne pas utiliser que des mots, pour dire tout le reste.
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