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3,59

sur 740 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un groupe de chasseurs dans une époque lointaine est parti en quête de nourriture. le fils blesse une chevrette et reçoit de son père la marque sanglante, une sorte de distinction qui symbolise son entrée dans le groupe.
199... un père emmène sa femme et son fils dans une vieille ferme perdue dans la montagne, " Les Roches" . Une ruine abandonnée de tous.
Une maison qui attend son propriétaire.
" le fils de l'homme " le roman de Jean - Baptiste del Amo est une histoire singulière qui commence par une partie de chasse pour finir.....
Dans ce récit, il n'y a pas de prénom, pas de nom, une montagne anonyme, une suite d'énumération d'insectes,de plantes, d'arbres...
Que dire de ce roman déroutant, je me suis perdu dans la montagne, dans cette végétation magnifique qui semble si loin de cette malediction familiale.
J'ai erré parmi les torrents égaré que j'étais, à la recherche d'un peu de lumière, de chaleur. Mais hélas je n'ai trouvé que le malheur.
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Tout commence par une longue marche d'un groupe de personnes à une époque fort lointaine.
Ils marchent, chassent, se reproduisent, meurent...
C'était bien lent et long, pour moi.
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Ensuite nous faisons la connaissance du fils qui vit avec la mère, quand soudain le père revient d'on ne sait où et va dormir en attendant que la mère rentre du travail.
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Il s'installe, rien de plus normal, dort, boit, fume et fume encore...
L'appartement est plutôt miséreux, les personnages aussi... et moi j'attends qu'il se passe quelque chose.
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Au bout d'un moment, le père emmène la mère et le fils dans la montagne. D'abord en voiture, puis à pied.
C'est l'été, le fils pense qu'ils vont rentrer après les vacances, la mère aussi, encore qu'elle n'en soit pas très sûre.
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Ils arrivent dans une bicoque de guingois où tout est à refaire, le toit, la charpente...
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Le père cherche à se rapprocher du fils, ce qui n'est pas tâche aisée.
Et moi je me demande ce que la mère et le fils font là et pourquoi ils ont suivi le père.
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Je n'ai pas besoin d'entrer dans les détails pour que vous deviniez que je n'ai pas du tout apprécié ce roman, même si au bout d'un moment j'ai fini par avoir de l'empathie pour le pauvre gamin.
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Mais j'ai trouvé l'histoire trop noyée dans une profusion de style et de descriptions.
Les phrases interminables et le vocabulaire précis, nuancé et élaboré ne m'ont pas déplu, mais trop c'est trop et je me suis ennuyée.
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Et encore une fois, les actes ou intentions envers les animaux m'ont fait monter les larmes et mise en colère.
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Libre à vous de vous faire votre propre opinion.
Si vous ne l'avez pas lu, je vous inviter à jeter un oeil sur la critique de mon amie Spleen, qui m'a fait découvrir cet auteur et ne partage pas mon avis sur ce livre.
Vous serez plus à même de vous faire une idée plus précise sur son contenu.
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Un livre que j'ai choisi pour l'auteur pensant que J.B; del Amo était une signature .
" Règne animal " m'a fortement marquée donc , cette nouvelle parution m'a tentée .
Et puis , il y a cette vieille maison isolée dans la montagne , il y a la nature , il y a le mystère , il doit bien y avoir des personnalités complexes , il y a l'enfance , il y a l'amour maternel , il y a les relations familiales compliquées , pathologiques ... oui , oui ...il y a bien tout cela .

Mais , hélas , très vite j'ai commencé à déchanter pour sombrer dans un profond ennui .
D'abord , je n'ai été séduite par aucun des personnages , ils m'ont tous paru superficiels , lointains , manquant de charisme .
J'aurais apprécié des études de caractères plus fouillées pour donner de l'intensité au récit .
L'absence de noms et le manque de dialogues m'ont aussi rendu la lecture inconfortable .

Pourtant , une mise en scène , travaillée semble-t-il , veut par sa singularité , confiner le lecteur dans une ambiance glauque et l'histoire bien sûr va ici et là apporter sa touche de mystère même si , on peut rapidement en deviner l'issue .
Donc , c'est le manque de profondeur , de force qui m'a gênée .
En ce qui concerne le thème , J'ai eu l'impression de lire une pâle imitation de David Vann .
Mais , le style reste très personnel et là , on aime ou pas .

Il y a certes une recherche mais , en littérature le meilleur ayant fait ses preuves , rares sont les innovations vraiment réussies ; ce n'est que mon ressenti bien sûr et j'avoue être plutôt exigeante car j'attache autant d'importance au style qu'à l'intrigue et ici , l'un et l'autre m'ont déçue au point d'avoir hâte de terminer ma lecture .
Une lecture qui m'a ennuyée par un texte trop souvent scénarisé ou alourdi par un excès de remplissage .
Oui, vraiment déçue .
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Voilà bien un bouquin dans l'air du temps, l'air nauséabond de "Sukkwan Island" de Vann, de "La vraie vie" de Dieudonné, du "démon de la colline aux loups"…. Sordide au possible. Âmes sensibles s'abstenir.

C'est de nouveau l'histoire d'un père dysfonctionnel, d'une mère et de son enfant sous emprise. Déjà vu, déjà lu… Ici on pourra juste trouver de temps à autre un paragraphe très réussi, et se réjouir (pour ceux qui aiment ça) d'un vocabulaire très recherché, très affûté. Pour le reste, la syntaxe est classique et sans grande surprise. le tout est – malheureusement- souvent dépourvu de poésie, car oui, décrire les fleurs, les insectes ou les forêts de montagne ne suffit pas pour faire de la poésie, mais c'est une opinion qui n'engage que moi.

Un travail consciencieux et honnête, donc. Mais six extraits en citation pour un bouquin qui compte 239 pages, pas terrible le ratio plaisir/nombre de pages … Cela ne suffit assurément pas à faire un bon livre. D'abord l'intrigue est simplissime mais surtout tout y est décrit dans infiniment de détails tout à fait insignifiants et inutiles, qui ralentissent l'histoire, plombent le suspens et endorment le lecteur. Il faudra attendre la page 87 pour qu'on comprenne que ce père absent depuis six ans retrouve sa famille. Je vous épargne la scène où on le voit allumer une cigarette où chacun de ses gestes est décrit minutieusement. Et il y en a d'autres, de ces scènes dans le roman. Non vraiment Monsieur del Amo se regarde écrire, et je me suis sentie souvent exclue de cette relation auteur-personnage.

J'ai eu cette impression d'un cameraman qui se trompait d'angle de vue et s'attardait sur des scènes inutiles qu'on aurait oubliées de couper au montage. Et d'autres passages par contre ne sont que très peu développés. Par exemple, la dérive du père n'est que très peu montrée, l'asservissement de la mère reste inexpliqué, et incompréhensible du coup.

Et puis il y a aussi cette thèse terriblement dans l'air du temps, elle aussi : l'Homme a toujours été un animal violent, égocentrique et complément gouverné par ses passions. Cette violence, il l'hérite de ses parents, de ses ancêtres, et ce depuis la nuit de temps. Bon, moi je n'adhère absolument pas du tout à cette opinion. Elle me donne même envie de vomir. Mais là encore ce n'est qu'une opinion personnelle …
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Bon, c'est reparti (j'avais pourtant entendu dire que les éditeurs feraient un effort - leur travail ?- cette année…) Rebelote, 521 romans pour cette rentrée littéraire, autant dire presque aucun tri sérieux, aucune sélection digne de ce nom, allez-y, c'est open-bar, il y en a pour tous les goûts, les couvertures sont très jolies et les coups de coeur nombreux : un par ici, deux autres par là, tout est beau, ils sont tous bons, tous indispensables…
Mais de grâce, de quoi parle-t-on au juste ?
Qu'est devenu le livre, le monde de l'édition, bref, qu'a-t-on fait de la littérature ? Un banal objet de consommation, un produit comme un autre à l'image du dernier soda vitaminé ou de la machine à laver avec essorage surpuissant : t'essaies, si t'aimes pas, tu jettes, tu te prends surtout pas la tête, au mieux ça t'a diverti, au pire tu t'es un peu ennuyé parce que ça manquait de suspense…
Bref, l'écriture, la forme, on n'en a strictement rien à faire (d'ailleurs, on n'en parle jamais), le style on ne sait même plus ce que c'est, et franchement, j'en ai marre de tout ce cirque.
Parce que, c'est bien gentil tout ça, mais derrière cette mascarade, cette hypocrisie, je parlerai même de trahison, il y a des lecteurs qui dépensent vingt balles (parlons fric, hein, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit et dans le fond, la seule chose qui semble vraiment intéresser les gens de la partie) vingt balles, donc, pour un bouquin et les lecteurs se retrouvent finalement avec des écrits qui n'ont strictement rien à voir avec la littérature et il y a des couillonnes comme moi qui achètent quatre bouquins de la rentrée littéraire (inutile d'en préciser les titres, 90 % des textes publiés sont du même acabit) pour finalement n'en finir aucun. Qu'on prévienne, qu'on mette un bandeau dessus, du genre « attention, ce texte ne prétend pas être de la littérature » ou bien, « écrit vite fait, consommable rapidement, vite oublié », au moins, je serais avertie.
Ces quatre bouquins dont je parle ne sont pas nuls, loin de là, mais ils ne sont pas publiables en l'état, c'est tout. Il leur manque juste quelques mois, quelques années de travail… Ils ne seront d'ailleurs peut-être jamais publiables. C'est triste pour les auteurs qui ont fait de leur mieux, mais c'est préférable pour la littérature.
On n'est pas pressé par le temps. On pourrait tenter d'échapper à cette course frénétique et insensée qu'impose la société capitaliste qui va fourrer son nez jusque dans les domaines où on l'attend le moins.
« J'entrevois maintenant des difficultés de style qui m'épouvantent » écrivait Flaubert à Louise Colet en septembre 1851. J'attends cela d'un auteur, qu'il soit épouvanté par la tâche à accomplir. Il faut que le texte, après une longue, une très longue gestation, s'élabore lentement pour que la sensation soit rendue au plus juste, qu'il décante, infuse, macère, soit lu, relu, dit, effacé, réécrit, jeté s'il le faut, que chaque mot se trouve à sa place et qu'il ne puisse figurer ailleurs sans altérer le sens ou les sonorités de la phrase.
Et si l'auteur n'a rien à dire, qu'il ait le courage de se taire.
Allez, je rêve d'une absence de rentrée littéraire, (et d'ailleurs le terme « rentrée » a-t-il ici du sens ? Les auteurs sont-ils des écoliers devant rendre leurs devoirs à une date déterminée, la même chaque année ?) j'en viendrais même à souhaiter que chaque jour passe sans que rien ne soit publié. Absolument RIEN. Et puis, soudain, un matin, on nous annoncerait à la radio qu'un éditeur a découvert un grand texte, une oeuvre littéraire avec un vrai travail du style, de l'écriture, une vraie vision du monde. Un écrit nourrissant, qu'on n'oublierait pas, qui nous habiterait pendant des années et dont chaque lecture mettrait à jour quelque chose de nouveau, d'essentiel…
Aux auteurs de prendre leur temps, aux éditeurs de faire un vrai tri, aux lecteurs de refuser d'entrer dans ce jeu de la pure consommation…
Moi, j'ai perdu exactement soixante-seize euros, sans parler de quelques heures que j'aurais pu consacrer à autre chose.
Qu'on ne compte pas sur moi pour racheter un seul livre de cette rentrée littéraire.
Je refuse de valider un système qui s'oppose à l'idée même de littérature.
J'ai fait beaucoup d'infidélités à Flaubert ces temps-ci, je n'ai toujours pas lu l'intégralité de la Recherche et l'Idiot me résiste encore.
J'ai de quoi faire.
Bon courage à vous.
PS: Alors tout ça pour dire quoi au sujet de ce roman que je suis censée chroniquer ?
Eh bien tout ça pour dire ma déception d'autant plus importante que j'avais vraiment adoré « Règne animal », sa force, sa puissance, sa nécessité dirais-je.
Je n'ai pas trouvé cela ici.
A vrai dire, même l'écriture m'a déçue : elle m'a semblé trop « visiblement » travaillée, artificielle parfois, tenant plus d'un exercice scolaire que l'on voudrait brillant que d'une création originale.
Je n'ai pas non plus été touchée par ce texte, par cette histoire, dont la lecture m'a un peu ennuyée et que je vais certainement très vite oublier. Les personnages insuffisamment incarnés à mon goût, trop abstraits peut-être, ne m'ont pas émue. Je n'y ai pas cru je crois.
Il manque, me semble-t-il, une âme à cette oeuvre, un souffle, une étincelle de vie que j'avais trouvée dans l'intensité, dans la violence de « Règne animal ».
La rencontre ne s'est pas faite, ce sera pour la prochaine fois, très certainement.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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deux étoiles pour la beauté du texte uniquement car je l ai fini en diagonale. lu comme un beau tableau que l on regarde en apercevant toutes les petites touches. mais lent, si lent et contemplatif et de fait si long.... j avais adore son roman le sel . j essayerai règne animal.
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Toute la première partie m'apparaît inutile et inintéressante. La suite est une idée qui traîne en longueur mais avec tous les mots à la mode réunis (coloniser, convoquer, fédérer, revisiter, dévaster au lieu de : anéantir, etc.) avec une prédilection pour rabattre, opiner, aviser…

L'écriture et laborieuse et on ne peut se défaire du sentiment que ce roman a été écrit à l'aide d'un dictionnaire de synonymes et qu'il a mal été révisé.

colonisés par le gui p.33
les racines adventives ont colonisé p.33
le père pourrait convoquer le fantôme p.179

Le large cou rabattu p.71
ne sont pas rabattues p.71
la porte rabattue p.90
il rabat p.94
volets rabattus p.98
contrevents rabattus p.168
le vent rabat p.198
le vent rabat p.199
et rabat la couverture p.201
les pans de sa parka rabattus p.225
rabat sa capuche p.236
qui la saisissent et la rabattent p.239

opine du chef p.96
il opine p.116
le fils … opine p.173
le fils opine p.181
il opine du chef p.195

On est surpris de lire :
il marchait en traînant opiniâtrement la jambe p.176
au visage constellé par les taches brunes d'un masque de grossesse p.180
un visage blême déjeté p.215
la machine est définitivement désossée p.220
un parfum d'abattoir p.221

Un huis clos qui aurait pu être un excellent roman si l'auteur ne recherchait pas les effets de style à tout bout de champ.
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Un auteur que je ne connaissais pas encore, mais quelle écriture, quel plaisir de lecture.
Après un superbe prologue de quelques cent milles ans dans le passé où les gens erraient, vivant de chasse et de cueillette , on est plongé dans les temps de maintenant.
Une femme et son fils un gamin de neuf ans vivent à deux. Un jour le mari ou conjoint revient ; a-t-il des regrets, veux t'il recommencer, se faire pardonner, à chacun de le prendre comme il veux.
Il emmène sa femme enceinte et son fils avec lui pour aller vivre durant quelques mois, loin de tout dans sa maison abandonnée dans la montagne. Espère t'il se faire pardonner et oublier ensembles leur passé ?
Voilà un roman que j'ai adoré, mais que ne conseille pas aux gens dépressifs qui voient tout en noir.
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Et bien quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !
Le texte était pourtant bien vendu par son résumé, je me suis laissé tenter et bim ! Je me suis tellement ennuyée...
L'histoire est trop longue à se mettre en place, et pour rajouter à cette reflexion, il n'y a pas de chapitres dans le corps du texte.
Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages.
J'ai essayé de me "forcer" ( que je déteste ce mot ! ), me disant "allez, encore un petit effort, ça va se décanter", puis me suis décidée à lire d'autres avis.
Ils m'ont convaincus d'abandonner ma lecture.
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Bien qu'il ait obtenu hier le prix FNAC j'ose livrer ici une chronique écrite dès avant la parution du livre.
le début est lent, très lent……. Des descriptions de la nature et des intérieurs qui s'éternisent……………..
Nous sommes dans le monde du non dit entre les humains mais des descriptions des sensations qu'ils éprouvent.
Les personnages, d'ailleurs, n'ont pas de nom : ce sont « le fils » « la mère » « le père » celui-ci qui ressurgit dans l'univers de l'enfant de 9 ans sans qu'aucune explication ne soit donnée, ni à lui ni au lecteur avant les alentours de la page 80. Fin du premier tiers.
Dans le deuxième on comprend d'où vient le père grâce à un long monologue de 15 pages, où le lecteur fait connaissance avec LE revolver.
Dans le troisième où le récit devient haletant, le lecteur ne s'ennuie plus du tout mais est happé par la tragédie qui se met en place. Quand arrive la dernière page c'est la surprise, le drame ne va pas jusqu'au dénouement.
Omni présence de la nature montagnarde, ses rochers et ses forêts.
C'est très sombre, comme l'était, je crois « Règne animal » que je n'ai pas réussi à lire.
J.B del Amo est sans aucun doute un auteur torturé.



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