L'écrivain de la famille

Grégoire Delacourt s'attache comme son habitude à partir d'un constat d'une idée presque philosophique pour tricoter une histoire douce autour, qui nous appartient de dérouler … Contrairement au plaisant « La liste de mes envies » et au génialissime « Viendra couleur orange », le livre accroche moins le coeur. Intimiste, humoristique, mais simple – précisé par ‘auteur lui-même - il est agréable de lire ces pages, même si elles semblent parfois longues…

J'ai trouvé ce roman au hasard d'un bouquiniste, je ne savais qu'il s'agissait du premier roman de Grégoire Delacourt et encore moins d'une autofiction. Nous suivons l'auteur dans ses souvenirs de la petite enfance à l'âge adulte, il retrace avec nous sa vie et son cheminement, ou comment tout est parti d'un petit poème d'enfant. Cette histoire douce amère est aussi l'histoire d'une famille brisée, des liens qui se nouent et se brisent, de la vie qui fini toujours par nous rattraper. Les thèmes abordés sont parfois difficiles et on est surpris par l'honnêteté apparente de l'auteur qui semble dresser un autoportrait sans concession. Les publicités et les slogans de son ancienne vie nous donnent un sentiment de nostalgie et nous replongent dans la France d'hier. Une belle réussite pour un premier roman.

« En quatre rimes pauvres, j'étais devenu l'écrivain de la famille. À huit ans, je n'avais plus rien à dire. » C'est fou comme ces deux phrases vont elles aussi me hanter.

Mon très ou trop cher Grégoire ? Merci.
Écrire c'est guérir, vous lire c'est aussi guérir.

Un roman court et impactant. J'avais déjà découvert Grégoire Delacourt dans la liste de mes envies et Danser au bord de l'abîme et suis très heureuse d'avoir lu ce premier roman.
Le personnage principal est particulier, il est difficile d'être en empathie avec lui et pourtant il nous emporte totalement.

Il s'agit du premier roman de l'auteur et le deuxième que je lis de lui, après " La liste de mes envies" ( chroniqué en juin ), que j'avais déjà bien aimé.
Ici on suit la vie d'Édouard à partir de son enfance et de ses premiers écrits.
Dans ce roman sont abordés plusieurs thèmes: la mort, la maladie, les relations humaines, le divorce. On découvre la profondeur de ces personnages dans ces différentes tranches de vie.
J'ai aimé la fluidité de son écriture.
Une très belle lecture.


Extraits :
" Quand on est très petit, la longueur des bras permet juste d'atteindre le coeur de ceux qui nous embrassent. Quand on est grand, de les maintenir à distance. "

" Si on dit qu'un bonheur n'arrive jamais seul, les ennuis, eux, arrivent toujours en bande. "

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J'ai beaucoup aimé ce roman court mais d'une intensité soutenue permanente. Au-delà de cette histoire, j'y vois une oeuvre sur le destin des êtres, des familles.
Je ne sais pas si c'est l'intention de l'auteur mais je pense que toutes les familles, toutes les personnes peuvent se reconnaître dans ces personnages. La vie donne, blesse, reprend, répare, redonne pour mieux reprendre. La vie, pour chacun comme pour les personnages, n'est pas un long fleuve tranquille. Nous avons tous un fardeau à porter, il est différent mais il n'épargne personne. Au final, il faut tenir, résister comme un roc, pas pour soi, pour tout ceux qui ont besoin de s'appuyer sur ce roc.
Voilà mon sentiment en fermant ce livre... Ce n'est pas un chef d'oeuvre qui sera étudié par des générations de collégiens ou de lycéens, mais sous l'apparence d'une histoire sans prétention, elle nous invite à penser et au final convenir que notre vie n'est pas si éprouvante que ce que nous serions tentés de la juger. En revanche, je n'ai pas trop aimé les lectures, films et chansons que l'auteur nous assène même si l'intention est de marquer l'époque et pas sa culture.

Naît-on écrivain ou le devient-on?
Grégoire Delacourt nous apporte une réponse tout à fait personnelle à travers ce roman autobiographique qui retrace son enfance et ses débuts dans le monde professionnel.
On y découvre une famille abîmée mais aimante et véritablement touchante. Un livre qui s'offre sans fard et qui tente de replacer l'écrivain à sa place: dans sa famille.

Grégoire Delacourt m'a encore une fois envoûtée avec sa poésie. Je découvre sur le tard son premier roman, et c'est si bien écrit. Un vrai coup de coeur qui mérite les prix reçus !

On suit dans ce livre les pas d'Édouard qui, à 7 ans, écrit une petite poésie à sa famille. Celle-ci lui prédit alors un destin d'écrivain. Cette prédiction fera à la fois son bonheur et sa perte. Elle pèsera lourd sur ses frêles épaules... Imposteur, menteur, rêveur, génie, tous ces adjectifs qualifient le protagoniste. Il fait du mieux qu'il peut, mais se laisse parfois un peu trop mener à la baguette par les autres.

L'écriture dune grande délicatesse m'a transporté. C'est une véritable plongée dans les années 70, 80 et 90 qui rend nostalgique. Un poil inspirée de son parcours d'auteur (auparavant dans la pub), l'histoire n'en devient que plus vivante car on peut faire un parallèle entre Grégoire Delacourt et Édouard. Un petit livre touchant qui se déguste !
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Autobiographie? Roman? on s'y perd un peu et cette lecture ne m'a pas enthousiasmée...
Une écriture saccadée, peu aisée, des sujets abordés cependant lourds et graves, Alzheimer, SIDA, autisme....
Je suis ressortie un peu perdue de ce livre, premier roman de l'auteur qui m'invite malgré tout à lire La liste de mes envies dont on m'a dit beaucoup de bien!

Je ne savais pas avant d'avoir refermé ce livre que c'était le premier roman de l'auteur. le livre est court et pourtant j'ai mis un peu de temps à le terminer. Il va retracer la vie d'Édouard... L'auteur nous rappelle l'importance de suivre notre voie plutôt que celle choisie par les autres. Quelle est la part de réalité ? Quelle est la part de fiction ? On se demande... Il y a beaucoup de références littéraires, musicales, cinématographiques ou publicitaires. L'écriture est simple, concise et sans grand effet littéraire.