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Avant de commencer cette critique, je tiens à dire un très grand merci à Babelio et aux éditions bayard jeunesse pour l'envoi de cette perle !

Leif est un jeune garçon devenu orphelin dans la pleine fougue de son jeune âge. Très impulsif et déterminé, il n'aspire qu'à une chose : se battre. Mais pas n'importe où, pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Son objectif : combattre dans l'Arène 13, cette immense arène surmontée de 13 flèches dans la ville de Gindeen, ville qui, comme le reste du pays, est tombée sous le joug des djinns il y a bien longtemps. Et pour y arriver, il veut le meilleur : Tyron, qui n'est autre que le meilleur des entraîneurs d'apprentis et le marchand le plus prospère de la ville.
Une fois la "formalité" de se faire accepté par Tyron, Leif apprendra à ses dépends que l'impulsivité est mère de grands ennuis pas toujours rattrapables...

Apprentissage de la vie, de l'amour, du combat, de la jalousie et de la patience. Mais aussi combat du Bien et du Mal avec une bonne dose d'aventures et d'adrénalines avec disparitions plus ou moins mystérieuses et quelques louches d'hémoglobine dans un univers qui rappelle celui des gladiateurs de l'empire romain : c'est un cocktail très addictif que nous offre ici Joseph Delaney ! le grand tour de force de l'auteur repose aussi dans la façon dont il montre avec son histoire comment le Mal entretien sa place de dominant grâce à la terreur, la violence et quelques formules paternalistes "politiquement correctes" et comment il utilise la peur pour assujettir ses victimes.
Cette histoire a une résonance particulière surtout après les attentats du 13 novembre..

Malgré quelques longueurs, j'ai été totalement absorbée par ce récit très vif et rythmé par l'écriture fluide de Delaney. Et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est une lecture dont je ne suis pas sortie indemne....

J'ai bien sûr hâte de connaître la suite. Et vous, êtes vous prêt à affronter Hob et ses hordes de djinns et son armée de chacals cannibales ?

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L'un des seuls défauts de cet ouvrage vient du fait que la suite n'est pas encore publiée en France. Quelle frustration ! J'aurais bien enchaîné directement sur le second tome tellement j'étais happée par l'univers. Hélas, il faudra que je me montre patiente et attende début 2017... Quel dommage de quitter cette intrigue addictive et dynamique. En effet, à partir de la moitié de l'ouvrage, les rebondissements et les révélations s'enchaînent. Les têtes se mettent à tomber... L'univers, que l'on croyait simplement violent, s'avère bien plus sombre au fil des pages, notamment à cause de Hob. C'est vraiment un être perfide, cruel et mauvais. C'est tout à fait le type d'antagonistes que j'affectionne, car il est crédible aussi bien dans ses actes que dans ses paroles. Les chacals, ses sinistres soldats, sont aussi malintentionnés et fourbes que leur Maitre. On comprend pourquoi le peuple de Gindeen ne se révolte pas et se laisse gouverner par la peur ou la mort. D'ailleurs, je me demande comment Leif, le héros, va se venger...

Ce qui m'a le plus séduite, c'est cette ambiance de gladiateurs avec une touche de science-fiction : les guerriers combattent avec des lacres, d'étranges robots humanoïdes. Pour espérer survivre, il n'est pas seulement nécessaire d'être fort ou rapide. Il faut également savoir faire de la programmation, s'entraîner avec son ou ses lacres et être attentif à son rival. « Gladiator » avec des droïdes ? Pourquoi pas ! Pour ma part, j'ai rapidement adhéré au concept. D'ailleurs, il me tarde d'en savoir plus sur les lacres, puisque l'un des personnages sous-entend qu'ils sont beaucoup plus intelligents qu'ils n'y paraissent. Auraient-ils une âme ou une personnalité propre comme dans le film « I, robot » ou le roman « Cinder » ? Il me tarde d'avoir des réponses à ce mystère...

En plus d'un « méchant » crédible et d'un concept intéressant, ce roman possède une écriture fluide : on se laisse aisément entraîner par la plume de l'auteur. Les scènes de combat sont très bien retranscrites. On enchaîne les chapitres presque sans s'en rendre compte ! Joseph Delaney a su proposer des personnages assez caricaturaux mais travaillés. J'ai aussi bien adhéré à Leif, ce garçon intrépide et fougueux qu'à son maître Tyron qui est un protagoniste qui cache une personnalité touchante, protectrice et pleine de sagesse. J'ai aussi accroché à Palm, le rival du héros. C'est vraiment l'antagoniste de base : rapporteur, jaloux, antipathique, imbu de lui-même, fils à papa et avec un mauvais fond. Il ne lâche pas Leif et entretient vraiment cette haine. Cela me plaît beaucoup, car ses actes auront parfois de lourdes conséquences et apprendront au narrateur à se méfier ou à apprendre de ses erreurs. Par contre, Kwin, la fille de Tyron, est un personnage assez lunatique. J'ai donc eu parfois du mal avec elle, surtout durant les passages avec Jon. Elle est bien trop hautaine, obstinée et égoïste pour que je m'attache à elle. En revanche, j'ai accroché à son caractère féministe. Elle rêve d'aller dans l'Arène 13, hélas c'est interdit pour les Femmes... J'espère qu'elle finira par y parvenir... Et qu'elle calmera un peu ses ardeurs ou ses manipulations...

Je pense que cette série plaira beaucoup aux lecteurs ados (surtout masculins) ainsi qu'à certains adultes. Comme je vous l'ai dit précédemment, il me tarde de connaître la suite des aventures de Leif. Ce premier tome est une belle mise en bouche qui donne envie d'en savoir plus. Dans la suite, j'espère en savoir plus sur les lacres ou Konnit, un personnage qui a proposé une nouvelle quête/un but à notre jeune héros. J'attends beaucoup du second tome...
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Bayard pour cet envoi. Joseph Delaney s'est rendu célèbre suite à la série « L'épouvanteur », littérature jeunesse que je n'ai pas encore eu le temps de découvrir (Soit dit en passant, elle prend d'ors et déjà une place considérable dans ma wishlist.) mais sur laquelle j'ai entendue de bonnes critiques sinon des éloges; Certains étant si enthousiastes, qu'ils en ont fini par attiser ma curiosité. C'est pour cette raison que j'ai littéralement sauté de joie quand l'opportunité de découvrir cet auteur c'est présenté à moi.
Encore une fois, je me suis étonnée de la facilité avec laquelle je me suis plongée dans l'histoire, tête la première ; la littérature jeunesse ayant la particularité, en plus d'être plutôt agréable et simple à lire, d'entraîner le lecteur à sa suite avec une facilité troublante.
En tout premier lieu, j'avoue avoir été instantanément séduite par la première de couverture. Sombre, presque agressive, elle décrit bien l'univers que Joseph Delaney va mettre en place dès le départ. Parce que oui, l'univers fascinant de cette nouvelle saga est relativement sinistre. du sang, des batailles, des duels, de la violence, des vampires, des monstres etc etc. Il y aura très certainement une pointe de romance mais que serait un roman young-adult sans romance ? Bref, un univers foisonnant et captivant malgré un thème bien exploité, mais qui reste plaisant.

Il est vrai qu'au début, il est passablement difficile de se lancer dans cette dystopie. On commence par une à deux pages de règles sur lesquelles il serait peut-être plus judicieux de revenir une fois l'univers du roman bien assimilé. Parce que je l'avoue, je les ai lus sans comprendre bien que pleine de bonnes volontés. Malgré ça, ce livre est ensorcelant ! le monde, le système de combat, les arènes, les lacres . Oui, les lacres ! Ces machines à l'aspect humain dont se servent les hommes pour combattre dans l'arène sont pleins de mystère. Au début, elles ne m'inspiraient pas trop confiance, et même si c'est toujours le cas, j'avoue qu'elles me fascinent. Elles sont effrayantes en fait, et la fin du roman soulève quelques questions qui nous donnent véritablement envie de lire la suite.

En ce qui concerne les personnages, j'ai eu, pour ma part, une certaine affection pour Leif, le personnage principal. Malgré sa pénible impulsivité ; son obstination et sa bravoure finissent par le rendre attachant. A contrario de Kwin, que j'ai trouvé insupportable ! Egoïste, hautaine et ne pensant qu'à ses propres intérêts, le parfait cliché de l'adolescente en crise. Non sans la rejeter totalement, je déplore la fascination qu'elle semble exercer sur Leif. Il était, bien entendu, évident qu'une certaine attirance se créerait entre ces deux-là, mais j'en reste un brin déçue. Si je n'avais pas l'impression qu'elle se servait de lui, mon opinion serait certainement différente. Qui sait ? Mon jugement changera peut-être avec la parution du tome 2 !

En conclusion, je suis véritablement ravie d'avoir découvert ce roman et son auteur. Cette dystopie est une bien belle découverte que je ne peux que vous recommander.

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Leif arrive à Gindeen afin d'accomplir son destin : être accepté dans l'Arène 13 afin de pouvoir combattre Hob, le Djinn qui tient la ville en son pouvoir et qui a ravagé sa famille.

Des humains disparaissent la nuit et sont retrouvés vidés de leur sang, des "chacals" viennent ensuite prendre possession des corps....

Arrivé de la province, sa première tâche est de réussir à être admis dans la maison de Tyron afin de bénéficier de ce qu'il pense être le meilleur entraînement possible.

Le ticket bleu qu'il détient doit en principe permettre son acceptation. Pourtant, le maître se révèle réticent à lui ouvrir ses portes, en insistant sur les risques d'une telle carrière.

Mais Leif n'a pas d'autre projet que de se battre, et il est prêt à engager sa vie. Même si Kwin, la jeune fille de Tyron, introduit la question des sentiments et des liens et complexifie la donne.

Une dystopie originale qui croise Orient et Occident, action et mythologie dans une aventure qui ne manque pas de tension !

J'ai particulièrement apprécié le décalage entre la vie quotidienne des humains qui tentent coûte que coûte à mener une existence le plus proche possible de la normalité et la peur constante engendrée par le règne de la terreur que fait régner le Djinn.

Il faut enfin ajouter la qualité du monde mis en place avec des détails qui donnent une véritable dimension à l'histoire. Ainsi l'auteur détaille les costumes et coutumes d'un peuple qui cherche à oublier la menace réelle et constante qui l'entoure.

Le lecteur, subjugué par ces différents éléments de l'histoire, ne peut qu'espérer lire très vite la suite !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Oubliez L'Épouvanteur, Delauney change complètement de registre. Plus le même univers, plus le même ton, plus le même public.
Leif, issu des bas-fonds de la société, joue toutes ses chances sur un ticket bleu qui lui permettrait de devenir l'apprenti du plus grand des gladiateurs : Tyron. le jeune garçon, solide et vif, voit son plus grand rêve se réaliser. Lui qui excelle au combat de bâton a toujours rêvé de venir à la capitale et de se battre dans l'Arène 13. Mais son parcours est, bien évidemment, semé d'embuches. Beaucoup voient d'un très mauvais oeil ce novice trop prometteur originaire du sud.

L'univers est très original. Il part du principe que les hommes peuvent contrôler et créer les choses à l'aide des wurdes (des sortes de runes). C'est un système très complexe qui n'est accessible qu'à quelques élites. Malheureusement, les hommes ont, par le passé, donné naissance à des créatures extrêmement puissantes : les djinns. Tellement puissantes qu'elles se sont libérées de l'influence de leurs maîtres et les ont vaincus. Désormais, le territoire des hommes est réduit et est cerné par la Barrière. Ayant perdu une bonne partie de leurs connaissances des wurdes, ils sont incapables de recréer des djinns ou de récupérer leur contrôle.
Le héros, lui n'en a jamais vu. Mais on dit qu'ils ressemblent énormément aux lacres, des hommes artificiels (d'où leur nom : simu-lacre). Ceux-ci, sortes de robots créés par magie, sont beaucoup moins intelligents et ne sont utilisés que pour combattre dans l'Arène. Car là-dedans, ce ne sont pas deux hommes qui s'affrontent, mais un gladiateur et ses trois lacres (Mag), et son adversaire avec son unique lacre (Min). Les équipes sont volontairement déséquilibrées pour corser le jeu et les règles sont strictes et complexes.

Je me suis facilement attachée aux personnages, et spécialement à Kwin, la fille de Tyron. C'est une demoiselle qui n'a rien de féminin, qui rêve de se battre dans l'Arène, mais qui fait face à divers obstacles, puisque les femmes n'ont pas beaucoup de droit, et certainement pas celui d'entrer dans l'Arène ! C'est quelqu'un de combattant, volontaire et talentueux, mais elle n'en est pas moins imparfaite. Elle prend de mauvaises décisions, est obstinée, s'attire de mauvaises aventures, ne parvient pas à tenir ses promesses… Je l'ai adorée ! Aucun autre personnage ne lui arrive à la cheville, pas même Leif. Pourtant, je l'aime bien, lui. Il est courageux et réfléchi, l'auteur n'est pas tendre envers lui (mention spéciale pour la famille !), mais il est trop « passe-partout ». Je l'ai trouvé un peu creux, tout comme Thomas Ward, le héros de L'Épouvanteur. Finalement, mon ressenti sur les personnages est un reflet de cette première série, où j'avais beaucoup aimé Alice pour son ambiguïté.
Le seul que j'ai vraiment détesté c'est Palm. L'auteur redouble d'effort pour nous le rendre antipathique, et il y arrive très bien : c'est un personnage imbu de sa personne, hautain et méprisant – le Drago Malfoy d'Harry Potter. En moins charismatique.

Ce premier tome soulève beaucoup de questions : quelle est vraiment la nature des djinns ? Pourquoi Hob est-il le seul de son espèce à être dans le territoire des hommes ? Les lacres sont-ils vraiment dépourvus d'humanité ? Pourquoi Hob boit-il le sang de ses victimes et pourquoi emporte-t-il leurs cadavres dans sa forteresse ? Que sont les chacals, exactement ?

Ça m'a vraiment donné envie de lire la suite, et c'est donc un très bon début pour une série ! Je pense que c'est un livre qui ne s'adresse pas uniquement à la jeunesse, mais aussi aux ados et jeunes adultes – ainsi qu'à tous ceux qui aiment la fantasy et qui ont envie d'une lecture sans prise de tête.
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La saga de L'épouvanteur de cet auteur m'intéresse fortement. J'ai lu le pacte de Sliter qui se trouve être le tome onze de la saga, mais comme il se lit indépendamment, je m'étais laissée tenté pour découvrir l'univers et son style d'écriture. J'avais bien apprécié le roman, du coup, quand j'ai vu qu'une nouvelle saga de Joseph Delaney sortait, je n'ai pas pu résister à la découvrir !

On rencontre Leif. C'est un orphelin. Il gagne un ticket à la loterie pour être entrainé dans une écurie pour devenir un combattant de l'Arène 13. Leif a eu un gros coup de chance car depuis qu'il est petit il veut se battre dans l'Arène 13. Leif se rend à Gindenn, la ville des combats et décide de se faire entraîner par Tyron, le meilleur programmeur ! Un entrainement acharner va commencer pour Leif.

Une couverture qui donne envie avec un résumé alléchant, ce livre est génial.
Leif est un personnage comme je les aime. Il a un passé lourd, il pèse sur ses épaules et n'arrive pas à oublier. Il veut s'entraîner pour être un combattant de l'Arène 13 comme il était son père et surtout, pour venger sa famille. Par contre, il ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes et d'ailleurs, plusieurs fois ça va se retourner contre lui. Il agit sur le moment et pense après. J'ai beaucoup apprécié le suivre dans son entrainement, voir l'évolution et son acharnement pour devenir un bon combattant.
Concernant les personnages secondaires, Deinon m'a bien plu. C'est aussi un novice de l'écurie de Tyron. Même si au début il ne parlait, j'aime la relation qu'y s'est installé entre eux. C'est un bon ami pour Leif. En plus, Deinon n'est pas un concurrent pour Leif, au contraire…
Tyron est l'entraîneur, il est dur mais c'est le meilleur. J'aime beaucoup sa vision des choses et m'a étonné à plusieurs reprises. Kwin, la fille de Tyron, est imprévisible et arrogante. Elle apporte un plus dans l'histoire car c'est un personnage fort. Palm, il en faut toujours un, est un novice de l'écurie de Tyron, mais je ne l'ai pas beaucoup apprécié. Toujours à se vanter de la fortune de ses parents…

Concernant l'intrigue, j'ai adoré. Je n'ai pas trouvé de longueur dans ce roman, même quand il s'agissait des entraînements, j'ai même trouvé que certains passages allaient trop vite. L'univers de Joseph Delaney est bien développé, mais j'aurai aimé plus de détails concernant l'humanité d'avant. le résumé en dit plus que tout le roman… J'espère que dans le prochain tome, on en saura plus. Cet univers est composé d'humains, mais aussi de créatures fantastiques comme les djinns, les chacals… que l'auteur nous décrit comme il faut.

Par contre, après c'est de ma faute, l'auteur nous assomme dès le début avec les termes utilisés lors des combats. Je n'avais pas vu qu'il y avait un glossaire à la fin. Mais au fil de la lecture, les termes sont réutilisés et expliqué du coup, ça ne m'a dérangé lors de ma lecture, au final, j'ai plus apprécié découvrir les termes lors de ma lecture.

Le style d'écriture est simple et fluide, les rebondissements sont présents et les révélations aussi. D'ailleurs, l'auteur nous révèle des choses complètement inattendues, surtout une chose où je suis restée sur le cul. Les scènes sont très décrites et quand c'est en plein, ça peut parfois être dure à lire vu qu'il y a du sang et tout…
Les lacres m'ont fortement intéressé. J'ailerais beaucoup en apprendre plus sur leurs origines. (Premier terme que j'utilise du glossaire…). J'avoue il n'y pas que ça où j'aimerais en apprendre plus, il y a aussi le brouillard, comment l'humanité à disparu, etc.

En conclusion, un premier que j'ai beaucoup apprécié. L'histoire est vraiment prenante, les personnages sont attachants. Les explications sur l'Arène 13 sont très bien détaillées, la découverte du Midgard (le monde où vivent les humains), tout a été très intéressant pour ma part. Un livre que je recommande de découvrir !
Lien : http://livres-films-series.b..
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Merci à Babelio et à Bayard pour le premier tome d'Arena 13 !

J'ai découvert il y a peu cet auteur grâce à eux du coup et je suis ravie car je vais de surprise en surprise avec lui. Pourtant, j'étais légèrement sceptique quant à ce livre car je ne suis pas une amoureuse de la Science-fiction...

Ce premier tome est légèrement au-dessus du tome 1 de L'Epouvanteur au niveau de la maturité. Il me semble que les lecteurs doivent être plus âgés afin de le lire et de le comprendre correctement.
L'univers est plus sombre et les "méchants" ont l'air d'être vraiment épouvantables dont un en particulier...


Même si le début a trainé un peu en longueurs - les 100 premières pages ont été difficiles ; j'avais du mal à me plonger dans l'univers - les 200 autres pages ont été avalées !
Je n'arrivais pas à me freiner et je tournais les pages avec l'envie de savoir ce qui allait arriver aux personnages.

Ces derniers d'ailleurs sont vraiment attachants ou détestables selon les cas... J'ai envie de découvrir un peu plus d'éléments sur Leif et la tribu Genthai ainsi que sur Hob et les lacres.

Un premier tome vraiment très prometteur !
Hâte davoir le tome 2 en mains et de rencontrer l'auteur en décembre pour "essayer" de discuter avec lui de ce livre vraiment réussi pour moi !
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Trois coups venaient de toquer contre la petite porte verrouillée. Trois coups.
Un, c'était Palm, deux pour Deinon et trois pour le nouvel apprenti de la petite bourgade de Mypocine, Leif.
Kwin, la fille cadette de l'entraineur Tyron était intrépide et piquante. Son impossibilité à participer aux tournois de l'Arène13 en tant que fille la poussait à mettre à l'épreuve les protégés de son père, à les bousculer un peu. Si Tyron savait que chaque soir Kwin faisait visiter les parties basses de l'établissement de combat, la Roue, en pleine nuit, mettant en danger ses combattants, il serait furieux. Il n'y avait rien à redouter des Bookmakers.
La garde du Protecteur, le dirigeant de Gindeen, était à éviter, les affaires de coeur avec les conccurents les rendaient provocateurs. Leif avait promis, il était interdit de se battre en dehors de l'arène. Mais ce qu'il ne fallait pas croiser dans ces labyrinthes de rues ou de couloirs intérieurs, c'était Hob.
Le djinn était devenu une légende assassine, un croquemitaine des arènes qui ne faisait de ses adversaires qu'une bouchée.
Leif savait bien qui il était. Il avait emporté le dernier souffle de vie de sa mère. le jeune Leif était venu à Gindeen pour tuer la bête et être le nouveau champion de l'Arène 13.

roman,fantastique,aventure

: le célèbre auteur de "l'Epouvanteur" se lance sur une nouvelle série et cela se montre extrêmement prometteur et excitant.
On retrouve des profils de personnages un peu identiques- le jeune apprenti, l'entraineur et la belle à l'amitié ambigüe -. Néansmoins ce sont bel et bien des caractères inédits, Tyron se montre intraitable en affaire, juste et bon mais bien moins sombre et bourru que le Vieux Grégory, Kwin est joueuse, calculatrice mais beaucoup plus frondeuse que Alice la sorcière la pernicieuse. A la différence de Tom, Leif ne vivra pas la solitude et le reclus avec ses frères apprentis même si il opposera d'emblée une rivalité avec le riche et arrogant Palm qui le toisera de haut.
Le jeune adolescent provincial et rustique détient un secret qui pèsera dans la balance le cas échéant et pourrait lui permettre de gagner sa place dans l'Arène 13. L'Arène 13 est une création originale, un univers finement pensé et garni de détails précis pour lui rendre corps comme avec l'univers de l'Epouvanteur. Nous navigons dans un mélange d'influences historiques, géographiques et de références aussi, des ingrédients qui font tout aussi mouche pour nous charmer.
Comme avec les savoirs d'épouvanteurs, les techniques anti-sorcières et techniques de protection à la chaine d'argent, bois de sorbier et limaille de fer, Joseph Delaney a de l'idée et se montre délicieusement descriptif dans sa science du combat pour rendre les éléments crédibles. L'idée des combattants simulacres "Lacres" luttant par un ou trois est pour l'imagination palpitante, le déséquilibre des groupes de duels crée inévitablement une tension systématique intrigante. La programmation des Lacres intègre une note de
modernité inspirant la robotique. Ces combattants djinn, prôche d'un Golem sans âme ou presque, apporte une dimension technique et complexe, en plus du savoir faire du combattant. Technique, règles, amitiés et inimitiés, légendes, il est probable qu'il y a là matière à exploiter de nombreuses pistes d'histoires pour développer l'univers.
Celle qui nous intéresse pour l'instant, en plus des premiers pas de Leif, est la légende de "l'ogre" Hob. On espère très rapidement en apprendre d'avantage et assister à un affrontement afin de savoir à quel sauce Leif pourrait être mangé ( ou pas) pour la suite des aventures. La fin se montre digne des attentes, Delaney reste un bon maitre d'aventure et du frisson pour lecteurs ados avides d'un peu de légendes et horreurs fantastiques.
Un très bon premier tome à découvrir!
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Merci à Babelio et aux éditions Bayard de m'avoir sélectionner pour ce roman.

J'ai été conquise dès les premières lignes.

De l'action, de la haine, de l'amour, de la peur, du combat, de la fierté, dans un monde qui pourrait un jour devenir celui de nos adolescents qui se battent pour l'instant virtuellement.

Je trouve un entrelacé entre Hunger Game et le labyrinthe.

L'auteur s'est mettre l'accent sur ce qui touchent les jeunes lecteurs ou moins jeunes d'ailleurs de nos jours.

Comme le dit la quatrième de couverture : Entrez dans l'arène 13, Ceux qui s'affrontent ici, Savent que la mort n'est jamais loin.

Certains y laisseront leurs âmes en lisant ce roman, ce que j'ai moi même fait.

un beau roman pour les fans de ce genre de littérature.

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Un démarrage un peu long, comme je vous le disais. Une première partie du roman se concentre sur l'univers d'Arena 13 : la ville, ses habitants, leurs coutumes, l'arène, leur passé. C'est un monde complexe et riche que Joseph Delaney a monté brillamment, mêlant d'une manière unique la magie et les codes habituels de la dystopie. Cependant, il n'y a pas assez d'éléments pour l'instant pour confirmer cette idée. La présence de la magie est en tout cas certaine ! Et si on le découvre petit à petit, c'est tant pour assimiler chaque détail que parce qu'on apprend avec Leif, au fur et à mesure de ses questions, de ses cours.
Leif, venu d'un petit village du sud, est un jeune homme courageux et dominé par une seule ambition : devenir le meilleur combattant Min de l'arène 13 pour affronter un jour Hob - le djinn qui tyrannise la ville et ses habitants. Têtu, déterminé, Leif est un adolescent honnête et respectueux, épris de justice et un brin agressif. C'est aussi une forte tête loin d'être du genre à se démonter. Mais il n'est pas le seul à avoir un fort caractère... Tyron, son maître d'armes, n'en a pas moins à lui apprendre de côté-là comme vis-à-vis du combat. Et Kwin, sa fille, marche dans ses traces - même si pour elle, l'arène ne sera toujours qu'un rêve. On croise aussi Deinon et Palm, l'un moins antipathique que l'autre, les deux autres apprentis novices de Tyron.
Difficile de résister à ce récit tant la volonté de Leif est forte et tant l'auteur happe son lecteur. Non seulement par le biais d'un univers fourni, mais aussi grâce à la tension qui habite littéralement Arena 13. de l'action, des combats, l'atmosphère est parfois aussi violente que sanglante. Chaque chapitre est incisif, donne envie d'en savoir plus, d'en lire plus. Une fois les bases posées et l'univers un peu moins flou, je n'ai plus décollé mes yeux du roman, avalant pratiquement les deux cents dernières pages d'une traite !
Ayant lu la saga L'épouvanteur, s'il fallait chercher la petite bête, je pourrais reprocher à Arena 13 d'avoir une structure similaire à cette série qui a fait connaître l'auteur : même relation élève/mentor, même univers un peu en huis-clos, même relations impossibles. Mais ça fonctionne ! Ça prend, ça accroche et ça emporte. Tyron est un mentor beaucoup plus dur que ne l'a été John Grégory ; le contexte spatio-temporel est vraiment différent ; les situations ne sont pas les mêmes. Finalement, Arena 13 se démarque de L'épouvanteur, notamment par une tournure plus sombre, plus violente - un aspect judicieusement mis en évidence par la couverture.
Enfin, il y a cette petite touche, ce petit rappel aux gladiateurs. Même si c'est ici totalement réinventé et réinterprété, j'ai apprécié les valeurs évoquées ; courage, force, respect, l'arène n'est pas seulement un lieu de combat où chacun risque sa vie, malgré les règles de sécurité. C'est un mode de vie, avec ses idées, ses aspirations, ses risques. Elle effraie autant qu'elle fascine, de même que l'ambition de Leif d'y être le meilleur. Sa volonté de détruire Hob finit également par devenir la nôtre, je me suis enivrée de sa soif de justice, son désir de rébellion, gagnée par les murmures et les cris qui rythment la vie dans l'Arène 13.
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