AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 252 notes
5
26 avis
4
49 avis
3
21 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Merci à Babelio et aux éditions Bayard de m'avoir sélectionner pour ce roman.

J'ai été conquise dès les premières lignes.

De l'action, de la haine, de l'amour, de la peur, du combat, de la fierté, dans un monde qui pourrait un jour devenir celui de nos adolescents qui se battent pour l'instant virtuellement.

Je trouve un entrelacé entre Hunger Game et le labyrinthe.

L'auteur s'est mettre l'accent sur ce qui touchent les jeunes lecteurs ou moins jeunes d'ailleurs de nos jours.

Comme le dit la quatrième de couverture : Entrez dans l'arène 13, Ceux qui s'affrontent ici, Savent que la mort n'est jamais loin.

Certains y laisseront leurs âmes en lisant ce roman, ce que j'ai moi même fait.

un beau roman pour les fans de ce genre de littérature.

Commenter  J’apprécie          100
C'est un challenge qui m'a poussée à lire cet auteur que j'hésitais à découvrir depuis longtemps: il me semblait que ses histoires étaient trop violentes pour moi. Et j'avais raison!
Quelle noirceur, quelles atrocités décrites ou évoquées! le sang coule à flot, les blessures sont graves et portent les personnages souvent jusqu'à la mort. Je peine à croire qu'il soit classé jeunesse...
Ce roman est néanmoins bien écrit, l'intrigue fournie et intéressante, avec suffisamment de rebondissements. L'univers créé existe pleinement au fil des pages, les personnages sont bien caractérisés et il y a ceux qu'on aime et ceux qu'on déteste.
C'est un très bon premier tome mais pour moi ce sera suffisant. Je laisse aux autres le gout de lire tant de violence. Je reste toutefois curieuse de savoir ce que va découvrir le jeune personnage principal...
Commenter  J’apprécie          90
Un roman ado sous forme de dystopie que j'ai apprécié mais sans plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai trouvé qu'il mettait trop longtemps à démarrer. C'est le premier volet d'une trilogie. L'histoire est sympa, les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires sont bien plantés. Par contre, trop de termes techniques tue le terme technique, l'auteur nous les balancent les uns à la suite des autres et le lecteur peut très vite se lasser et décrocher (ce fut mon cas), c'est bien dommage. Néanmoins, j'ai aimé la multitude des créatures et leurs descriptions.

De l'action, des combats, des personnages intéressants, une relation élève-mentor très forte voilà quelques ingrédients de ce roman dystopique. L'auteur n'abat pas toutes ses cartes dans ce volet , il finit sans que certains mystères soient résolus, on se pose une multitude de questions , ce qui donne envie de lire le deuxième pour avoir les réponses manquantes. L'auteur de l'épouvanteur a décidément bien du talent. Ce livre devrait plaire à tout les lecteurs de dystopie et de romans d'aventure. Je ne serais pas surprise que les droits soient rachetés pour le cinéma car tout s'y prête.

VERDICT

Un cadeau sympa pour vos ados .
Lien : https://revezlivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          90
Une histoire qui me change de mes habitudes, mais un changement plaisant, je me suis laissé porter par ce roman jeunesse.

On s'attache facilement aux personnages, pour ma part surtout à Leiff et Kwin que je trouve très touchants. Leur monde est à des années-lumière du nôtre et est dominé par une créature qui effraie tout le monde ou presque et cette histoire est fondée sur le "ou presque". Les combats qui opposent des humains accompagnés de "protecteurs" ne sont pas juste un divertissement, mais aussi une "excuse" pour Hob de tuer des humains et une excuse pour l'autre camp pour s'entraîner contre Hob.

J'espère qu'il y aura une suite, car ce roman ne fait que poser les bases et ne nous offre pas de véritable avancée dans l'histoire. Un roman plaisant qui se lit très vite.
Commenter  J’apprécie          40
https://kaecilia.wordpress.com/2016/01/03/arena-13-joseph-delaney/

Autant vous prévenir dès le départ, l'auteur est adorable. J'ai pu le rencontrer au Salon du livre et de la presse jeunesse au début du mois – et je dis bien rencontrer et non pas discuter car son anglais est totalement incompréhensible. No matter, je me suis plongée dans la nouvelle saga de Joseph Delaney quelques jours plus tard pour découvrir un univers édifiant et fascinant.

L'auteur nous convie dans un univers noir et humide, où la peur et la crainte règnent. L'ambiance est funeste, morose, et le lecteur ne peut que sentir la menace omniprésente qui se consolide inexorablement.
Joseph Delaney nous décrit un monde reconstruit avec rigueur et exactitude, renforçant la vraisemblance du cadre dans lequel l'intrigue se déroule. Les premières descriptions sont parfois longues et rébarbatives, mais celles ci sont la clé de la compréhension des affrontements à venir.
Je tiens à souligner la créativité du romancier qui inscrit dans ce premier tome les prémices d'une saga dès plus originales.

Mon coup de coeur se réservent totalement aux personnages dans leur intégralité. Il est rare d'apprécier l'ensemble des rôles et pourtant ce fût le cas, grâce à une maturité exacerbée pour les protagonistes les plus jeunes et à un attachement protecteur des plus âgés. J'ai tout particulièrement apprécié, Leif qui est un garçon audacieux et incroyablement lucide et son amie Kwin quant à elle, absconse et intrépide.

Cependant, certains aspects m'ont semblé par moment négligés et auraient mérité un approfondissement, comme l'incontournable tournoi des apprentis. Si la fin a pour volonté de créer un suspens insoutenable, je n'en étais pas moins déçue m'attendant sans doute à des dernières pages plus développées.

Les prémices d'une saga insolite, dont il me tarde de lire le second tome pour préciser mon avis.
Lien : https://kaecilia.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          40
C'est le premier roman de Joseph Delaney que je lis et je suis très heureuse de cette découverte (merci Babelio et Bayard !).

C'est vrai qu'au début, il n'est pas aisé d'entrer dans ce roman car il faut s'habituer à un vocabulaire étranger, donc nouveau, à des règles strictes et à ce monde que l'on découvre. Mais au fil des pages, lorsque les personnages arrivent si je pus dire, la lecture se fait sans trop de mal. On dévore les pages pour découvrir l'histoire de Leaf afin de connaître la vérité cachée derrière son ambition.

Tous les personnages sont attachants à leur manière. Ils ne m'ont pas semblés creux, c'est donc un bon point.

Autre énorme bon point : la narration à la 1e personne qui n'est pas centrée sur les sentiments du héros. Je dois avouer que quand j'ai lu le premier "je" dans le récit, j'ai eu peur que l'histoire devienne gnan-gnan (un peu comme c'est le cas dans Hunger Games, ou Divergente) mais ce n'est pas du tout le cas ! Parfois, on oublie même que c'est un récit écrit à la première personne ce qui m'a rendu la lecture agréable.

Désormais, j'ai hâte de découvrir la suite qui promet des voyages, des combats et beaucoup de secrets à découvrir !
Commenter  J’apprécie          40
Quand j'ai commencé le roman, j'ai pensé que ma critique allait être plutôt négative. En effet, outre le fait que la couverture ne me plaît pas vraiment (trop brute, trop sur le sang et le combat, avec ce casque qui m'évoque un mauvais film d'horreur... bref), j'ai eu du mal à rentrer dedans, à sympathiser avec Leif. L'énumération des règles de combat dans les arènes – même si elles se sont avérées bien utiles plus tard, pour ne pas se perdre dans les différentes manières de combattre – m'ont semblé annoncer un livre où les combat, le sang et la mort seraient présents à toutes les pages.
Mais finalement, j'ai accroché (il faut reconnaître que le livre se dévore en peu de temps).

Tout d'abord, j'ai été surprise de trouver là un roman de SF, je m'attendais à de la fantasy avec une histoire d'orphelin qui doit apprendre à combattre, gravir les échelons pour vaincre un « grand méchant » et libérer l'humanité. Pourtant, le fait est là. Il y est évoqué des « armes anciennes » dites atomiques, des outils dépassés comme des claviers. Et surtout le langage Nym découle du – bien réel – langage Forth inventé par Charle H. Moore.
Dans cette dystopie, les mythes anciens semblent avoir repris le contrôle. Les hommes sont confinés à Midgard, la terre des humains dans la mythologie nordique et les djinns sont des créatures surnaturelles présentes dans l'islam qui, comme Hob dans Arena 13, sont capables de se métamorphoser et de contrôler l'esprit humain.

Ensuite, j'ai fini par apprécier les personnages, notamment Leif, Kwin et Deinon, respectivement fille et apprenti de Tyron. le premier pour son passé et son acharnement pour arriver à son but, la seconde pour ses remises en question du monde qui l'entoure (l'interdiction des femmes de combattre, le traitement des lacres, les paris clandestins dans les profondeurs de la Roue, etc.), sa détermination et son imprévisibilité (j'espère qu'elle aura un rôle important à jouer dans la suite de la série) et le troisième pour l'intelligence que l'on sent se dessiner sous son apparence souriante et sa capacité à relativiser. Par exemple, il ne semble jamais envier les richesses de Palm à l'inverse de Leif. Palm, quant à lui, est une sorte de Drago Malefoy. Profitant sans vergogne de la richesse de son père, méprisant, se délectant de l'échec des autres, cet apprenti au regard froid s'annonce l'ennemi de Leif comme Drago est celui d'Harry.
« Il se croyait manifestement au-dessus de nous, et cela l'agaçait de perdre son temps à cause de moi. »
« Dans les yeux de Palm, il n'y avait que de l'envie et de la haine. Je venais de me faire un ennemi. »
Quant à Tyron, je dirais qu'il est tel qu'on l'attend : puissant (le meilleur dans son domaine), sévère mais juste...

Il n'y a pas de longues et répétitives descriptions de combats (du moins pas dans ce premier tome, je ne sais pas combien de volumes comptera la série…). Il y en a, mais il y a aussi les entraînements où l'on voit Leif se perfectionner, les relations entre les personnages, la visite des lieux clés de Gindeen (la Roue, les abattoirs, les différents quartiers, etc.), les mésaventures de Kwin… Les différents éléments se mettent en place, des questions sont posées, des sujets sont évoqués comme les lacres (je m'interroge notamment sur le conscience, soi-disant inexistante), le peuple Genthai qui semble avoir trouvé un mode de vie alternatif, le monde par-delà la Grande Barrière qui empêche les humains de quitter Midgard…

Ce roman est vraiment intéressant, notamment par ce mélange de magie, de SF, de fantasy et un peu de péplum (avec ces combats d'arènes qui ne sont pas sans rappeler les gladiateurs), mais lire la suite me sera nécessaire pour me prononcer plus définitivement.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Bayard Jeunesse pour m'avoir fait découvrir ce livre et cet auteur dont je n'avais jamais lu la plume .
J'ai passé un bon moment de lecture, même si j'ai mis un peu de temps avant d'entrer complètement dans le monde dystopique imaginé de Joseph Delaney.

En effet, le livre s'ouvre sur un premier « chapitre » qui n'en est pas un, nous expliquant les règles du combat dans l'arène. Je vous avoue que j'étais complètement perdue car le vocabulaire technique de ce combat est inconnu du lecteur (lacres, wurde, Min, Mag...)
Puis viennent le prologue et le véritable premier chapitre, qui m'ont très peu éclairée sur l'histoire et la signification de ces termes étranges (au contraire, je me sentais encore plus perdue).
J'ai donc pris mon mal en patience en me disant que l'auteur avait pris le parti de disséminer les informations par petite touches dans le récit plutôt que de nous livrer la genèse de ce monde étrange en bloc ; ce qui aurait semblé de toute évidence artificiel car le récit est écrit à la première personne et Leif, le personnage principal, évolue dans un monde qui lui est familier.

Mais Leif étant un apprenti combattant, il se montre parfois aussi ignorant que le lecteur. Alors son mentor Tyron, ou ses compagnons interviennent pour lui expliquer certaines choses (sur l'histoire du monde, le combat avec les lacres, la programmation).
Petit à petit, les éléments prennent sens, on comprend mieux le fonctionnement de cet univers et la lecture devient plus agréable.
J'ai définitivement accroché à partir de la seconde moitié du roman. L'histoire devient plus profonde. On en apprend plus sur notre jeune héros qui restait jusque-là assez discret sur son passé ; et c'est à partir de ce moment que j'ai pris conscience du potentiel de l'histoire.
Le monde imaginé par Joseph Delaney me semble très complexe ; je pense d'ailleurs qu'on n'a pas encore tout vu de la partie émergée de l'iceberg. A la fin du roman, il reste beaucoup de questions en suspens et de mystères à résoudre, ce qui promet une suite intéressante.

J'ai été agréablement surprise par l'originalité de l'histoire.
Et surtout cela change - enfin ! - des dystopies actuelles (du moins celles que j'ai pu lire après Hunger Games). L'auteur ne se contente pas de rester dans les sentiers battus de la dystopie et nous fait un savant mélange de différents genres (dystopie, science-fiction, fantasy, « péplum littéraire »), du moins c'est ce que m'a fait ressentir l'atmosphère très particulière du roman.

Par contre, je suis une âme sensible. C'est peut-être aussi pour cela que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire : c'est violent.
L'auteur ne nous montre pas une version édulcorée de son univers. le récit comporte donc son lot de sang, de sueur et d'odeurs écoeurantes mais j'ai apprécié que l'auteur assume, en n'hésitant pas à faire vomir ses personnages par exemple. Cela rend son récit crédible, vrai : on y croit.
On ressent aussi très bien le malaise de Leif face aux « lacres », ces êtres qui ressemblent à des humains sans en être vraiment, que les combattants utilisent pour se battre dans l'arène. Leur description est d'ailleurs répugnante...

J'ai beaucoup aimé les questionnements de Kwin (la fille de Tyron) lorsqu'elle emmène notre héros dans les sous-sols de la Roue (sur le traitement des lacres par les humains, les activités lucratives à La Roue et les paris, etc.) Jusque là je la trouvais simplement capricieuse et intrépide, mais je pense qu'elle peut devenir très intéressante. Elle se bat contre sa condition de femme au sein d'un univers très masculin, et remet en question le monde dans lequel elle vit.
J'ai aussi apprécié la personnalité de Leif même si parfois je l'ai trouvé un peu trop impulsif (du fait de son âge je pense). Il semble intelligent et déterminé et forme un duo maître-apprenti prometteur avec le sage et expérimenté Tyron.
J'utilise des termes vagues sur mon ressenti vis à vis des personnages car j'ai l'impression de ne pas avoir eu le temps de les connaître vraiment. Cela ne m'a pas dérangée car je vois ce premier roman comme un tome de présentation et de mise en place de l'univers ; j'espère simplement qu'ils auront plus de reliefs par la suite. Cela dit la fin du roman me rassure dans cette voie.

Bilan : je me trouve un peu sévère avec ma note mais j'ai mis trop de temps pour entrer dans le roman, comprendre la complexité de cet univers et son vocabulaire particulier, même si je remercie l'auteur de nous avoir épargné l'encyclopédie en guise de prologue.
Disons que j'attends de voir la suite, mais ce roman n'est pas loin des quatre étoiles !
J'ai quand même passé un bon moment et lirai la suite sans hésitation car elle me semble pleine de promesses !



Commenter  J’apprécie          30
Le monde est plongé dans le brouillard. Seul un pays, Midgard, émerge de la brume. Dans ce pays, une unique ville, Gindeen, et dans la citadelle de Gindeen, la Roue et l'Arène 13, théâtres d'affrontements entre gladiateurs d'un nouveau genre.
Mais Midgard est également la réserve d'âmes du djinn maléfique Hob qui y règne par la terreur. Alors, quand Hob descend dans l'Arène 13 pour y défier un concurrent tiré au hasard, tous frissonnent.
C'est grâce au hasard que Leif, un adolescent habile au combat, obtient un ticket de loterie lui offrant la possibilité de devenir gladiateur dans l'Arène 13. Et pourquoi pas, d'accomplir sa vengeance...

———

Je tire un bilan assez mitigé de cette lecture.

D'un côté, en tant que premier opus d'une future saga de littérature jeunesse, le tome remplit son contrat auprès du jeune public. le style est simple, le vocabulaire limité, les phrases courtes etc. L'histoire avance vite, les petits chapitres s'enchaînent et aucune place n'est laissée au lecteur pour reprendre haleine.

Mais d'un autre point de vue, j'ai trouvé ce roman plein de défauts et d'incongruités. Une petite liste :
*Le style est particulier et je ne reconnais pas là le Delaney auteur de la saga de l'épouvanteur. Sur ce premier opus, l'écriture est saccadée, concise et avare en descriptions.
*Le roman pêche par excès de simplicité et de niaiserie, par manque de complexité et de crédibilité.
*Les personnages, bien qu'attachants, sont caricaturaux au possible.
*Si le roman critique ouvertement la guerre et ses dérives, les dictatures et la privation des libertés, la recherche du profit etc., je m'étonne que l'auteur s'adonne avec joie aux effusions gratuites de violence, de sang, de gorges tranchées ou autres.
*Si l'on peut accepter quelques Deux Ex Machina ou curieuses coïncidences dans une saga (encore que "quelques" puisse déjà être trop), en moins de 350 pages (police taille 28 au minimum..) on n'a pas assez des doigts des deux mains pour les répertorier. C'est dommage car cela donne l'impression d'une histoire développée sur une vague idée pourtant excellente.

Car côté univers et background, le tableau est intéressant : sans datation (et c'est tant mieux), le monde dans lequel se déroulent les évènements est une version futuriste du notre, né de la montée démesurée des animosités, des guerres, et des progrès technologiques en la matière. Des robots soldats doués de conscience et employés par les hommes pour se faire la guerre se sont libérés du joug de leurs créateurs et se sont retournés contre eux au point de les parquer dans un pays.
Plusieurs clins d'oeils sympathiques, notamment une référence à Bowie dans un livre nommé "Le recueil des anciens contes et ballades" (le parallèle avec nos pratiques culturelles est brillant).

———

Dans Arena 13, Delaney conserve des valeurs sûres (telles la relation mentor/apprenti, les arts martiaux et en particulier l'usage du bâton, les liens compliqués entre de gentils garçons et des filles un peu excentriques, etc.) en les transposant dans un univers flottant entre fantasy et science-fiction, ultra violent et noir, où un héros apparemment anodin est promis à un destin grandiose.

p.s. : je rajouterai ma gueulante quant à la qualité d'impression du livre. Une page sur trois présente une encre grise presque effacée, une sur trois un mot en partie illisible, une sur trois, enfin, un noir très profond.
Je retourne à ma liseuse.
Commenter  J’apprécie          20
J'étais ravi de découvrir que Joseph Delaney se lançait dans une nouvelle saga en parallèle de L'épouvanteur (dont la fin met du temps à paraître...).
Dans Arena 13, nous sommes confrontés à un tout autre univers bien différent de ce que l'auteur nous a proposé jusqu'à maintenant.

Tout d'abord, je tiens à souligner la beauté de la couverture qui nous met tout de suite dans l'ambiance et renforce le fait que l'histoire sera bien plus sombre que L'épouvanteur. Justement, c'est l'un des points importants à mettre en lumière la violence du livre. L'auteur n'épargne pas son lecteur et j'ai apprécié cet aspect qui permet de planter le décor de ce nouveau monde.
J'ai trouvé que Leif est un personnage dans la même veine que Tom (dans L'épouvanteur), j'imagine bien Tom prendre cette direction lorsqu'il sera plus âgé.
Kwin est un personnage assez désagréable. Je rejoins plusieurs avis qui déplorent l'attraction que celle-ci exerce sur Leif. Je n'ai pas réellement d'empathie pour ce personnage et à mes yeux, elle passe plus pour une enfant gâtée qu'autre chose. À voir dans les autres tomes.

Concernant ce monde et l'histoire en elle-même, je l'ai trouvé difficile à appréhender, les règles, les compétitions en arène... mais également le vocabulaire. Les règles sont présentés en début de roman ce qui fait que nous ne retenons rien.

Ce premier roman est plutôt intéressant. Malheureusement, je trouve ça dommage que l'auteur ait dû revoir sa copie pour pouvoir coller à un univers jeunesse. On sent que beaucoup de choses ont été mises de côté et j'imagine qu'il doit ressentir une certaine frustration à ne pas avoir été au bout de sa démarche.
J'ai aimé l'univers de L'épouvanteur dès le début, pour Arena 13, malheureusement, ça ne le fait pas instantanément. Je reste un peu sur ma faim et j'oublierai assez vite cette histoire. À voir dans un deuxième tome mais il est sûr que je ne vais pas me ruer dessus (contrairement au nouveau tome de L'épouvanteur).
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (575) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Épouvanteur

Pour devenir épouvanteur, il faut d'abord être :

Le fils d'un épouvanteur
Le fils du Diable
Le septième fils d'un septième fils
Le dernier fils d'une sorcière
Orphelin

11 questions
133 lecteurs ont répondu
Thème : Joseph DelaneyCréer un quiz sur ce livre

{* *}