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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant de commencer cette critique, je tiens à dire un très grand merci à Babelio et aux éditions bayard jeunesse pour l'envoi de cette perle !

Leif est un jeune garçon devenu orphelin dans la pleine fougue de son jeune âge. Très impulsif et déterminé, il n'aspire qu'à une chose : se battre. Mais pas n'importe où, pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Son objectif : combattre dans l'Arène 13, cette immense arène surmontée de 13 flèches dans la ville de Gindeen, ville qui, comme le reste du pays, est tombée sous le joug des djinns il y a bien longtemps. Et pour y arriver, il veut le meilleur : Tyron, qui n'est autre que le meilleur des entraîneurs d'apprentis et le marchand le plus prospère de la ville.
Une fois la "formalité" de se faire accepté par Tyron, Leif apprendra à ses dépends que l'impulsivité est mère de grands ennuis pas toujours rattrapables...

Apprentissage de la vie, de l'amour, du combat, de la jalousie et de la patience. Mais aussi combat du Bien et du Mal avec une bonne dose d'aventures et d'adrénalines avec disparitions plus ou moins mystérieuses et quelques louches d'hémoglobine dans un univers qui rappelle celui des gladiateurs de l'empire romain : c'est un cocktail très addictif que nous offre ici Joseph Delaney ! le grand tour de force de l'auteur repose aussi dans la façon dont il montre avec son histoire comment le Mal entretien sa place de dominant grâce à la terreur, la violence et quelques formules paternalistes "politiquement correctes" et comment il utilise la peur pour assujettir ses victimes.
Cette histoire a une résonance particulière surtout après les attentats du 13 novembre..

Malgré quelques longueurs, j'ai été totalement absorbée par ce récit très vif et rythmé par l'écriture fluide de Delaney. Et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est une lecture dont je ne suis pas sortie indemne....

J'ai bien sûr hâte de connaître la suite. Et vous, êtes vous prêt à affronter Hob et ses hordes de djinns et son armée de chacals cannibales ?

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Leif arrive à Gindeen afin d'accomplir son destin : être accepté dans l'Arène 13 afin de pouvoir combattre Hob, le Djinn qui tient la ville en son pouvoir et qui a ravagé sa famille.

Des humains disparaissent la nuit et sont retrouvés vidés de leur sang, des "chacals" viennent ensuite prendre possession des corps....

Arrivé de la province, sa première tâche est de réussir à être admis dans la maison de Tyron afin de bénéficier de ce qu'il pense être le meilleur entraînement possible.

Le ticket bleu qu'il détient doit en principe permettre son acceptation. Pourtant, le maître se révèle réticent à lui ouvrir ses portes, en insistant sur les risques d'une telle carrière.

Mais Leif n'a pas d'autre projet que de se battre, et il est prêt à engager sa vie. Même si Kwin, la jeune fille de Tyron, introduit la question des sentiments et des liens et complexifie la donne.

Une dystopie originale qui croise Orient et Occident, action et mythologie dans une aventure qui ne manque pas de tension !

J'ai particulièrement apprécié le décalage entre la vie quotidienne des humains qui tentent coûte que coûte à mener une existence le plus proche possible de la normalité et la peur constante engendrée par le règne de la terreur que fait régner le Djinn.

Il faut enfin ajouter la qualité du monde mis en place avec des détails qui donnent une véritable dimension à l'histoire. Ainsi l'auteur détaille les costumes et coutumes d'un peuple qui cherche à oublier la menace réelle et constante qui l'entoure.

Le lecteur, subjugué par ces différents éléments de l'histoire, ne peut qu'espérer lire très vite la suite !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Oubliez L'Épouvanteur, Delauney change complètement de registre. Plus le même univers, plus le même ton, plus le même public.
Leif, issu des bas-fonds de la société, joue toutes ses chances sur un ticket bleu qui lui permettrait de devenir l'apprenti du plus grand des gladiateurs : Tyron. le jeune garçon, solide et vif, voit son plus grand rêve se réaliser. Lui qui excelle au combat de bâton a toujours rêvé de venir à la capitale et de se battre dans l'Arène 13. Mais son parcours est, bien évidemment, semé d'embuches. Beaucoup voient d'un très mauvais oeil ce novice trop prometteur originaire du sud.

L'univers est très original. Il part du principe que les hommes peuvent contrôler et créer les choses à l'aide des wurdes (des sortes de runes). C'est un système très complexe qui n'est accessible qu'à quelques élites. Malheureusement, les hommes ont, par le passé, donné naissance à des créatures extrêmement puissantes : les djinns. Tellement puissantes qu'elles se sont libérées de l'influence de leurs maîtres et les ont vaincus. Désormais, le territoire des hommes est réduit et est cerné par la Barrière. Ayant perdu une bonne partie de leurs connaissances des wurdes, ils sont incapables de recréer des djinns ou de récupérer leur contrôle.
Le héros, lui n'en a jamais vu. Mais on dit qu'ils ressemblent énormément aux lacres, des hommes artificiels (d'où leur nom : simu-lacre). Ceux-ci, sortes de robots créés par magie, sont beaucoup moins intelligents et ne sont utilisés que pour combattre dans l'Arène. Car là-dedans, ce ne sont pas deux hommes qui s'affrontent, mais un gladiateur et ses trois lacres (Mag), et son adversaire avec son unique lacre (Min). Les équipes sont volontairement déséquilibrées pour corser le jeu et les règles sont strictes et complexes.

Je me suis facilement attachée aux personnages, et spécialement à Kwin, la fille de Tyron. C'est une demoiselle qui n'a rien de féminin, qui rêve de se battre dans l'Arène, mais qui fait face à divers obstacles, puisque les femmes n'ont pas beaucoup de droit, et certainement pas celui d'entrer dans l'Arène ! C'est quelqu'un de combattant, volontaire et talentueux, mais elle n'en est pas moins imparfaite. Elle prend de mauvaises décisions, est obstinée, s'attire de mauvaises aventures, ne parvient pas à tenir ses promesses… Je l'ai adorée ! Aucun autre personnage ne lui arrive à la cheville, pas même Leif. Pourtant, je l'aime bien, lui. Il est courageux et réfléchi, l'auteur n'est pas tendre envers lui (mention spéciale pour la famille !), mais il est trop « passe-partout ». Je l'ai trouvé un peu creux, tout comme Thomas Ward, le héros de L'Épouvanteur. Finalement, mon ressenti sur les personnages est un reflet de cette première série, où j'avais beaucoup aimé Alice pour son ambiguïté.
Le seul que j'ai vraiment détesté c'est Palm. L'auteur redouble d'effort pour nous le rendre antipathique, et il y arrive très bien : c'est un personnage imbu de sa personne, hautain et méprisant – le Drago Malfoy d'Harry Potter. En moins charismatique.

Ce premier tome soulève beaucoup de questions : quelle est vraiment la nature des djinns ? Pourquoi Hob est-il le seul de son espèce à être dans le territoire des hommes ? Les lacres sont-ils vraiment dépourvus d'humanité ? Pourquoi Hob boit-il le sang de ses victimes et pourquoi emporte-t-il leurs cadavres dans sa forteresse ? Que sont les chacals, exactement ?

Ça m'a vraiment donné envie de lire la suite, et c'est donc un très bon début pour une série ! Je pense que c'est un livre qui ne s'adresse pas uniquement à la jeunesse, mais aussi aux ados et jeunes adultes – ainsi qu'à tous ceux qui aiment la fantasy et qui ont envie d'une lecture sans prise de tête.
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Merci à Babelio et à Bayard pour le premier tome d'Arena 13 !

J'ai découvert il y a peu cet auteur grâce à eux du coup et je suis ravie car je vais de surprise en surprise avec lui. Pourtant, j'étais légèrement sceptique quant à ce livre car je ne suis pas une amoureuse de la Science-fiction...

Ce premier tome est légèrement au-dessus du tome 1 de L'Epouvanteur au niveau de la maturité. Il me semble que les lecteurs doivent être plus âgés afin de le lire et de le comprendre correctement.
L'univers est plus sombre et les "méchants" ont l'air d'être vraiment épouvantables dont un en particulier...


Même si le début a trainé un peu en longueurs - les 100 premières pages ont été difficiles ; j'avais du mal à me plonger dans l'univers - les 200 autres pages ont été avalées !
Je n'arrivais pas à me freiner et je tournais les pages avec l'envie de savoir ce qui allait arriver aux personnages.

Ces derniers d'ailleurs sont vraiment attachants ou détestables selon les cas... J'ai envie de découvrir un peu plus d'éléments sur Leif et la tribu Genthai ainsi que sur Hob et les lacres.

Un premier tome vraiment très prometteur !
Hâte davoir le tome 2 en mains et de rencontrer l'auteur en décembre pour "essayer" de discuter avec lui de ce livre vraiment réussi pour moi !
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Un démarrage un peu long, comme je vous le disais. Une première partie du roman se concentre sur l'univers d'Arena 13 : la ville, ses habitants, leurs coutumes, l'arène, leur passé. C'est un monde complexe et riche que Joseph Delaney a monté brillamment, mêlant d'une manière unique la magie et les codes habituels de la dystopie. Cependant, il n'y a pas assez d'éléments pour l'instant pour confirmer cette idée. La présence de la magie est en tout cas certaine ! Et si on le découvre petit à petit, c'est tant pour assimiler chaque détail que parce qu'on apprend avec Leif, au fur et à mesure de ses questions, de ses cours.
Leif, venu d'un petit village du sud, est un jeune homme courageux et dominé par une seule ambition : devenir le meilleur combattant Min de l'arène 13 pour affronter un jour Hob - le djinn qui tyrannise la ville et ses habitants. Têtu, déterminé, Leif est un adolescent honnête et respectueux, épris de justice et un brin agressif. C'est aussi une forte tête loin d'être du genre à se démonter. Mais il n'est pas le seul à avoir un fort caractère... Tyron, son maître d'armes, n'en a pas moins à lui apprendre de côté-là comme vis-à-vis du combat. Et Kwin, sa fille, marche dans ses traces - même si pour elle, l'arène ne sera toujours qu'un rêve. On croise aussi Deinon et Palm, l'un moins antipathique que l'autre, les deux autres apprentis novices de Tyron.
Difficile de résister à ce récit tant la volonté de Leif est forte et tant l'auteur happe son lecteur. Non seulement par le biais d'un univers fourni, mais aussi grâce à la tension qui habite littéralement Arena 13. de l'action, des combats, l'atmosphère est parfois aussi violente que sanglante. Chaque chapitre est incisif, donne envie d'en savoir plus, d'en lire plus. Une fois les bases posées et l'univers un peu moins flou, je n'ai plus décollé mes yeux du roman, avalant pratiquement les deux cents dernières pages d'une traite !
Ayant lu la saga L'épouvanteur, s'il fallait chercher la petite bête, je pourrais reprocher à Arena 13 d'avoir une structure similaire à cette série qui a fait connaître l'auteur : même relation élève/mentor, même univers un peu en huis-clos, même relations impossibles. Mais ça fonctionne ! Ça prend, ça accroche et ça emporte. Tyron est un mentor beaucoup plus dur que ne l'a été John Grégory ; le contexte spatio-temporel est vraiment différent ; les situations ne sont pas les mêmes. Finalement, Arena 13 se démarque de L'épouvanteur, notamment par une tournure plus sombre, plus violente - un aspect judicieusement mis en évidence par la couverture.
Enfin, il y a cette petite touche, ce petit rappel aux gladiateurs. Même si c'est ici totalement réinventé et réinterprété, j'ai apprécié les valeurs évoquées ; courage, force, respect, l'arène n'est pas seulement un lieu de combat où chacun risque sa vie, malgré les règles de sécurité. C'est un mode de vie, avec ses idées, ses aspirations, ses risques. Elle effraie autant qu'elle fascine, de même que l'ambition de Leif d'y être le meilleur. Sa volonté de détruire Hob finit également par devenir la nôtre, je me suis enivrée de sa soif de justice, son désir de rébellion, gagnée par les murmures et les cris qui rythment la vie dans l'Arène 13.
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Midgard, Terre des Vaincus. Enfermée dans un espèce d'enclos fait de brouillard depuis que les Djinns ont pris le contrôle, la population vit dans la terreur. Hob, un monstre sanguinaire, menace le pays. Il boit le sang de ses victimes, vole leur âme... Leif est un orphelin. Ses parents sont morts et il souhaite les venger à tout prix. Il quitte alors Mypocine pour se rendre à Gindeen, là où il demande à Tyron, grand maître de lame, de le former au combat en arène. Mais Leif ne veut pas combattre dans n'importe quelle arène. Il veut affronter Hob dans l'Arene 13. Et le vaincre.

Leif est un jeune garçon ambitieux, qui ne manque pas de courage. Il a développé un talent tout naturel pour le combat et personne ne peut le nier. Il a du cran, il est obstiné, impulsif, impatient... mais pour réussir, il devra d'abord faire ses preuves. Pour le lecteur, Leif semble si jeune et si naïf, qu'on le trouve aussitôt attachant et brave. Son passé nous touche et son besoin de vengeance est justifié, même si ça nous paraît inconscient de sa part.

En tant qu'apprenti, Leif devra se familiariser avec les règles et suivre un entrainement strict pour devenir un vrai combattant. Il doit par exemple travailler la programmation des Lacres, maîtriser les déplacements pendant le combat et c'est avec plaisir que nous suivons sa progression, jusqu'au Tournoi des Apprentis. L'auteur a choisi de créer tout un ensemble de règles, de conditions, et un vocabulaire précis liés aux combats et aux Arènes et j'ai beaucoup apprécié les découvrir. On se familiarise à cet univers en même temps que Lief et nous avons les explications au fur et à mesure de notre lecture. Voici un bon exemple avec les Lacres. Ce sont des créatures à l'apparence humaine, qui se battent et qui protègent les combattants pendant les affrontements. Des créatures bien mystérieuses guidées par les combattants eux-mêmes, et qui ne manqueront pas de vous intriguer, tant au niveau de leurs origines qu'au niveau de leur non-humanité.

Les personnages secondaires sont eux aussi intéressants. On apprécie Tyron, le célèbre maître de lame, pour sa sagesse. Mais aussi la présence des autres apprentis avec qui Lief se lie d'amitié (ou pas). Puis il y a Kwin, la fille de Tyron qui se démarque par son caractère bien trempé. Je ne sais pas encore si je l'apprécie, mais j'ai aimé que ce soit une adolescente téméraire et imprévisible. J'ai d'ailleurs trouvé que les escapades nocturnes avec Kwin nous en apprennent davantage sur le fonctionnement de ce monde. Ces moments étaient particulièrement intéressants, et plus palpitants, à l'image de cette jeune fille.

VERDICT : Un univers à découvrir! Arena 13 est une dystopie assez sombre,. On ne cesse de se demander à quel point Hob est redoutable, cruel et si il est possible de le vaincre. C'est une lecture accessible aux adolescents, grâce à une plume agréable et un style adapté à la jeunesse. Avec ce premier tome, Joseph Delaney a posé des bases solides en présentant des personnages convaincants, un décor qui attire l'attention, et en utilisant des termes bien spécifiques aux combats de lame. La lecture en ressort plus originale et passionnante. La suite des aventures semble très prometteuse. On peut s'attendre à de grands évènements!
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J'ai beaucoup entendu parler de la saga de l'Epouvanteur, je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de la lire pour l'instant.

Lorsqu'on m'a proposé de lire Arena 13 je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'ai été rapidement séduite.

On suit l'histoire de Leif, une jeune homme qui se rend dans la capitale pour apprendre à se battre dans les arènes. Il a en effet gagné un ticket de loto qui lui permet de demander l'apprentissage auprès d'un des grands maîtres du combat. Fort de son expérience au bâton, il est sûr de pouvoir affronter ce que la ville lui réserve.

Mais Tyron a déjà des apprentis et n'est tout d'abord pas convaincu par le jeune homme. Il finit par le prendre en apprentissage et Leif rejoint deux autres jeunes gens. il rencontre également la fille de Tyron, Kwin, une jeune fille au caractère bien trempé dont l'ambition est de combattre dans l'arène, interdite aux femmes.

Leif commence donc à apprendre à se battre avec les lacres (diminutif de simulacre, des espèces de poupées humaines qui se battent dans l'arène pour protéger les combattants humains). Les règles sont compliquées, le min combat avec un seul lacre alors que le maj a trois lacres pour se protéger. Ce qui ne désespère pas Leif, convaincu d'être bientôt le meilleur min qu'il soit.

Mais dans la cité, l'ombre d'Hob, un djinn maléfique, rôde et le danger n'est jamais loin.

L'univers est complexe et on en découvre petit à petit les rouages. Hob devient bientôt une figure très menaçante, les combats sont violents et les règles multiples. Même si certains passages sont un peu attendus (les trois apprentis dont l'un déteste les deux autres qui deviennent amis; la fille du maître qui n'en fait qu'à sa tête, etc), il y a une vraie originalité à ce texte que j'ai dévoré en deux jours. de plus, l'univers devient de plus en plus sombre au fil des pages et même s'il y a un petit côté Harry Potter (le héros orphelin, en gros une saison/année de cours, le méchant à la fin, rendez-vous à l'année prochaine), l'originalité est là et je ne le conseillerais d'ailleurs pas avant 15-16 ans.

j'ai maintenant envie de lire la suite, à défaut, je vais peut-être tenter les Epouvanteurs !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Qui ne connait pas Joseph Delaney, l'auteur de la célèbre saga L'Epouvanteur ? Si vous ne le connaissez pas ou si vous l'adorez déjà : voici Arena 13, une nouvelle série littéraire, une dystopie originale et sanglante !

Imaginez un mélange entre Spartacus/Gladiator et Hunger Games : voilà à quoi ressemble Arena 13 ! C'est un monde futuriste terrifiant, cruel, terrible sorti tout droit de l'imagination d'un grand écrivain. J'ai adoré dès le départ l'idée de base et j'espérais sincèrement que ce début tienne ses promesses. Joseph Delaney arrive ainsi à créer un univers unique et fascinant, à le mettre en place progressivement et à développer son personnage central : sa personnalité et sa vendetta. Leif a un vrai charisme et on ne peut que s'attacher à lui.

Pour qu'une dystopie fonctionne il faut que cela commence vite et fort mais il faut aussi réussir à instaurer un cadre spatio-temporel convainquant. Autrement dit il faut de l'action, de l'émotion et un environnement. L'auteur a donc réussi le pari : il nous démontre qu'il peut tout autant écrire dans un monde fantastique que dans un monde basé sur une "apocalypse sociale".

J'ai vraiment adoré les rebondissements imaginés et même si la première partie du livre est assez lente cela s'explique par le caractère inévitable d'introduction aux spécificités de l'Arène. Ce que j'aime réellement dans les dystopies c'est le message qu'elles souhaitent transmettre : la volonté de combattre contre l'ignorance, contre la tyrannie. Ce genre de lecture réveille le courage du lecteur.

En définitive, j'ai hâte de découvrir ce que nous réserve la suite !!

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Ce premier volume d'Arena 13 est assez prometteur. On se retrouve plongé dans un univers entre antiquité romaine et civilisation scandinave. Si les règles de combats paraissent un peu obscures dès le début du livre, le récit clarifie peu à peu les choses. On y retrouve les ingrédients qui font le succès du roman d'aventure : un héros qui poursuis un but sans faiblir, un mentor pour le guider, une pointe de romance, de la tension juste ce qu'il faut.
On ne peut pas s'empêcher de le rapprocher d'Hunger Games, mais au-delà du système d'arène et de combat, et du tyran, on découvre un univers radicalement différent. J'attends donc la suite !
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[...]
Leif débarque à Gindeen afin de devenir un combattant et, pour cela, il désire s'entraîner avec le meilleur maître de lame qui soit : Tyron. A partir de là, notre héros va commencer tout un parcours d'apprentissage, que ce soit communiquer avec un (simu)lacre (sorte de robot humanoïde créé pour les combats dans l'Arène), perfectionner ses connaissances pour se battre, mais aussi découvrir la ville, faire des rencontres… Et des rencontres, il va en faire beaucoup ! A commencer par Tyron, bien sûr, mais aussi Kern, qui sera l'une de ses professeurs, Kwin (la fille de Tyron), mais aussi les autres apprentis du maître de lame : Palm et Deinon.
Cela dit, les protagonistes sont assez superficiels : Palm, riche et imbu de lui-même, attiré par Kwin, est le rival typique du jeune héros. Un triangle (carré) amoureux se met rapidement en place, etc. Mais ils n'en restent pas moins sympathiques, et on s'attache plus ou moins à certains d'entre eux. Dans ce premier tome, Joseph Delaney nous présente ses personnages, leurs différentes relations, et je ne doute pas une seconde que par la suite ils seront mieux développer.
Car le plus important ici, à mon sens, était de réussir à plonger le lecteur dans cet univers assez complexe. Non pas qu'il soit si difficile à comprendre, mais l'auteur nous parle de nombreuses choses qui ont ou auront toute leur importance dans les événements qui se trament. Nous avons Midgard, un pays gouverné par les Djinns, et où il n'y a qu'une seule véritable ville : Gindeen. Là, les hommes peuvent espérer devenir des champions au combat nommé Trigladius. [...]
Pour se battre avec un lacre, il faut connaître ce qui s'apparente à un langage informatique, le maîtriser, et créer un code que seuls le combattant et son/ses lacre(s) comprendront. Ça, c'est ce que veut faire Leif, mais dans un but bien précis : se confronter à Hob qui a détruit sa famille. Hob, c'est un Djinn qui dirige la ville ; on raconte bien des choses à son sujet, comme le fait qu'il vole les âmes, le sang de ses victimes, etc. Je ne vais pas vous en raconter plus, mais je pense que vous l'aurez compris : l'univers est foisonnant. le plus, c'est que Delanay nous dépeint tout cela très bien, sans tomber dans la lourdeur.
Le récit est assez bien rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde, et le roman se lit à une vitesse folle !

Arena 13 est un premier tome qui nous plonge dans un univers très bien imaginé, très bien pensé et, s'il est vrai qu'on reste en surface des personnages, je pense qu'on peut s'attendre à de bons développements pour la suite. Si cela ne vous a pas convaincu, que dites-vous de ça ? : des arènes, des combats qui ne sont pas sans rappeler les antiques gladiateurs, un monde dystopique, de la science-fiction dans un univers où on ne serait pas étonné de voir quelques éléments de fantastique (il n'en est pourtant rien), un brouillard et un méchant très mystérieux…
Si vous n'êtes pas réfractaires à la littérature (pas si) jeunesse, foncez !

Merci à Babelio et à Bayard pour cette très bonne lecture.
Lien : https://malecturotheque.word..
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