La fille d'avant

Complètement happée par ce thriller psychologique original, prenant et écrit d'une main de maître! Chapeau bas! Il m'a tenu en haleine du début à la fin!! Un vrai coup de coeur 2017!

J'ai adoré lire ce roman. La fille d'avant est une histoire diabolique, qui vous happe complètement, jusqu'à la dernière page. Cette lecture a été presque addictive, je n'ai pas vu le temps passé. JP Delaney use et abuse de l'ascenseur émotionnel, il balade le lecteur qui croit naïvement tenir une piste et puis une autre, et encore une autre...
C'est bien écrit, efficace, le récit est construit pour entretenir le mystère qui entoure le personnage d'Edward.
C'est aussi très psychologique, cela change des thrillers traditionnels.
Avec le recul, je me rends compte qu'il ne me reste pas grand chose de l'histoire, ce roman m'a apporté sur le moment. C'est une lecture émotionnelle, comme un grand huit au parc d'attraction. On en ressort sonné avec l'envie de recommencer ou pas...
Ce fut une chouette découverte.

Lecture 2020 #32
Livre lu au cours du challenge Tour du monde organisé par le petit pingouin vert.
Cet auteur est britannique, mais est né en Ouganda. Ce livre m'a donc permis de cocher une destination assez rare.

C'est un roman qui se lit vite, même fatiguée. J'ai dû le lire en deux jours, ce qui m'arrive rarement.
Par contre, tout ne m'a pas plu.

C'est l'histoire d'une femme, Jane, qui a vécu le traumatisme de la perte de son enfant quelques jours avant son accouchement. Changement radical de vie : elle quitte son boulot et emménage dans une maison atypique élaborée par un architecte aux exigences indiscutables. En effet, pour y vivre, il faut respecter un certain nombre de règles, parfois improbables comme pas de bibelots, pas de meubles prêts à assembler, interdiction de fumer, pas de dessous de verre, pas de corde à linge... Il y en a une centaine. La dernière clause est que l'architecte en personne vous rencontre et vous accepte en tant que locataire.
En parallèle, nous suivons la vie d'Emma, la femme qui vivait dans cette maison juste avant Jane.
Au fur et à mesure de la lecture, on se rend vite compte qu'il y a anguille sous roche.

L'histoire en elle-même est originale et j'aimais bien le concept de cette maison qui essayait de par son fonctionnement d'aider les gens à se détacher de « certaines futilités » et de se concentrer sur l'essentiel.
Toutefois, certaines scènes sont trop mielleuses pour moi, voire s'approchant de trop près à Cinquante nuances de Grey dont je ne suis absolument pas fan.

Les rebondissements se produisant à la fin de l'histoire me laissent un avis plutôt favorable à cette lecture que j'aurais pu vite ranger dans de la romance ponctuée de suspense plutôt que du thriller.

Mouais .... bof .... Voilà ma première réaction après avoir refermé ce livre.

Que cachent donc la somptueuse et ultra-moderne maison du One Folgate Street et son mystérieux propriétaire, l'architecte Edward Monkford ?
La psychologie des personnages est au coeur de cet ouvrage qui nous parle d'obsession et de perfectionnisme.
Hélas, c'est justement à cette psychologie que je n'ai pas réussi à croire. La rapidité avec laquelle Emma comme Jane tombe dans les bras d'Edward est totalement invraisemblable.
Et je trouve que certains moments sont passés sous silence de manière fort commode. Ca enlève alors un intérêt à ce roman qui se veut hitchcockien.
Vous ajoutez à cela la volonté de l'auteur de chercher à manipuler le lecteur afin de brouiller les pistes. Il y parvient, c'est certain mais en manquant de subtilité le procédé littéraire qui consiste à faire parler les héroïnes tout en cachant une partie de leurs pensées me semble un peu facile .

Bref, je suis allée au bout désireuse de connaitre le fin mot de l'histoire sans en ressortir avec la satisfaction de l'avoir lue.

Le pitch en quelques mots: Jane, en pleine déprime suite à la perte de son bébé mort-né, décide d'emménager au One Folgate Street. Cette maison mystérieuse a été imaginée par un architecte pathologiquement perfectionniste qui sélectionne rigoureusement ses locataires en leur demandant de répondre à un questionnaire précis et truffé de dilemmes. Après avoir passé l'ultime entretien haut la main, Jane prend possession des lieux... à moins que ce soit tout le contraire.

Au fil des chapitres très courts, le lecteur découvre alternativement le parcours de Jane et celui d'Emma, la fille d'avant. Leurs trajets présentent beaucoup de similitudes, troublantes, et leurs rapport à la maison même et à son concepteur restent bien étranges.

On a du mal à lâcher ce thriller. Tout d'abord c'est le rythme effréné imposé par la taille des chapitres (quelques pages seulement) et l'alternance en miroir des vies de Jane et Emma qui nous pousse a toujours vouloir lire « quelques pages en plus ».
Ensuite, l'intrigue est très bien amenée. On croit quand même très vite avoir deviné l'issue, tout en restant avide de voir comment on va y arriver.
Et enfin, à un moment, on se dit que c'est peut être encore plus tordu qu'on ne le pense. Et là, on veut savoir comment tout ça va se terminer. Et JP Delaney parvient encore à nous surprendre à la fin.

Bref, un régal qui se dévore.

Ce qui m'a attiré dans ce livre, c'est de loin le concept de la maison minimaliste. Peu de meubles, pas de livres, pas de bibelots, très peu d'effets personnels, les meubles sont en matières nobles (pierre etc). La maison est contrôlée par un ordinateur et celui-ci gère la température des pièces et la luminosité. Pour entrer dans cette habitation, il faut répondre à toute une série de questions aussi intrusives les unes que les autres et puis qui sait... peut-être arriverez-vous à entrer dans cette maison minimaliste à l'extrême tout en respectant une kyrielle de règles à respecter si le sésame vous est accordé.

L'histoire met en parallèle, deux femmes vivants dans cette maison et, ce, à deux moments différents. Emma et Jane. Nous observons comment la maison influence leurs comportements et comment celles-ci se soumettent aux questionnaires d'un propriétaire aussi grandiloquent que perfectionniste. Feront-elles les mêmes choix ?

Ce que j'ai trouvé relativement intéressant sont les questions que l'on peut trouver entre deux chapitres qui nous questionnent sur nos valeurs morales, mais aussi comment ici le minimalisme détruit complètement les repères des deux femmes qui subissent autant les charmes du propriétaire que ses remontrances. La maison est-elle vivante et à une existence qui lui est propre telle est là question.

J'ai été un peu agacé, au début, par les deux personnages féminins que j'ai encore vu sous un prisme de grosses cruches, mais au fil des pages, l'auteur qui écrit sous divers pseudonymes à toutefois réussi à créer deux personnages aux psychologies différentes face au même problème. D'ailleurs, Emma a eu le sort qu'elle méritait. Ni plus ni moins !

Autre point amusant est le traitement du minimalisme par l'auteur. Le minimaliste devient envahissant alors que sa philosophie est tout le contraire. Moins pour plus. Ici, c'est devenu moins pour le pire. Pas très très zen. Clairement oppressant sous une fausse sensation de liberté.

J'ai apprécié les thèmes soulevés dans le livre : la soumission, le perfectionnisme pathologique, la nostalgie d'un temps révolu etc.

J'ai apprécié de lire un thriller qui soit plus psychologique que sanglant.
Mais je n'ai que moyennement accroché à l'histoire.
Je n'ai pas vraiment senti monter la pression, pourtant je suppose que l'effet recherché était celui-là.
Peut-être tout simplement que c'est un genre qui ne me convient plus ou en tout cas pas en ce moment.

J'ai aimé cette lecture même si je dois avouer que je m'attendais à mieux à la lecture du résumé. C'est surtout le côté mystérieux promis qui m'a manqué et cela est sans doute dû au fait que l'on suit la vie de la "fille d'avant" comme celle de l'héroïne principale. Certes, les parallèles sont intrigants mais cette construction du récit donne trop de billes au lecteurs qui peut ainsi facilement découvrir le dénouements de l'histoire.
Je dois reconnaître cependant que ce roman est un vrai page-turner et qu'il permet de nous poser des questions sur notre façon de vivre. Quant aux personnages, ils remplissent parfaitement le rôle que leur attribue l'auteur car ils provoquent répulsion et attirance chez le lecteur.
En bref, une histoire accrocheuse mais j'en attendais un petit peu plus en terme d'angoisse.

Lorsque j'ai vu le résumé de ce livre, j'ai tout de suite pensé que c'était une lecture pour moi. Visiblement, je me connais bien. On découvre le One Folgate Street, une maison atypique. Une maison pleine de technologie, avec de nombreuses règles intrusives à respecter. Très vite, on fait la connaissance des deux personnages principaux : Emma et Jane. Emma qui a été la précédente locataire, et Jane la locataire actuelle. le récit alterne passé et présent, sans que cela ne gêne la compréhension, tout ce fait dans la continuité des événements. Je suis tout de suite entrée dans l'histoire. L'histoire de ces deux femmes qui ont habité la même maison, fréquenté le même homme, et auraient pu avoir le même destin tragique. Je me suis longtemps demandé à quoi joué Edward Monkford. En bref, j'ai beaucoup aimé cette lecture. L'auteur m'a surprise sur l'identité du coupable, j'étais persuadé que c'était un autre personnage. Les pages se tournent toutes seules, c'est le seul moyen pour découvrir ce qui est arrivé à Emma. La fille d'avant vous plongera dans un schéma qui se répète entre passé et présent à travers le temps, et vous serez piégé au One Folgate Street, jusqu'à la dernière page ! Un thriller psychologique à lire absolument !

Difficile d'écrire quelque chose d'original après 233 critiques.

Je me permettrai donc de copier Colette : Un bon thriller psychologique comme je les aime!

J'ai toujours un peu peur des livres encensés par la critique, mais je suis au moins d'accord avec Delphine Peras de l'Express pour dire que c'est ‘impossible à lâcher'. Deux nuits blanches plus tard me voici donc lancer dans cette ‘nouvelle critique originale'.

Mais d'abord je regarde autour de moi pour vérifier que mon bureau soit bien rangé et que personne n'ait remarqué que je n'ai pas mangé mes cinq fruits et légumes aujourd'hui.

Et puis je pense aux propriétaires précédents de notre maison, qui ont divorcé suite au décès de leur fils aîné. Je téléphone tout de suite à mon fils aîné : Tu vas bien ? Tu es sûr ?

Voilà ce que je voulais dire : on y croit !

Lisez-le vite, avant qu'il ne sorte au cinéma…

Car il est préférable de mentir et de rester maître de la situation que de dire la vérité sans pouvoir prédire les conséquences, ou non.