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3,78

sur 1560 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Impression mitigée pour ce thriller qui aurait pu être excellent mais qui souffre à mon avis de vices de forme
Sur l'alternance des époques et des personnages, il faut un peu de temps pour s'approprier les personnages, d'autant que leurs histoires sont volontairement proches. Mais une fois la gymnastique assimilée et les détails repérés pour comprendre à qui on a affaire (est-ce la femme violée ou celle qui pleure son nouveau-né? ), on peut ressentir une certaine angoisse, entretenue par les révélations successives de l'histoire des personnages, dont les portraits se complètent et se complexifient peu à peu .
La maison dans laquelle se déroule l'intrigue est un personnage à part ent!ère, exerçant sur ses occupants une emprise, d'autant plus angoissante qu'elle nous ramène à ce que nous vivons tous les jours de plus en plus, à savoir être cerné dans nos goûts , nos habitudes et au final notre profil de consommation.

Le roman s'appuie sur l'art de la manipulation alors que l'on ignore qui tient les ficelles. Et c'est bien entendu le meilleur moyen pour accrocher le lecteur, qui n'a d'autre choix que de tourner compulsivement les pages pour atteindre le dénouement.

Tout tourne autour de la personnalité obscure de l'architecte créateur de la maison , or le revirement final est un peu facile après avoir convaincu le lecteur page après page du caractère machiavélique du bonhomme.
Les scènes érotiques qui émaillent le récit semblent un peu ajoutées artificiellement, car elles apportent peu à l'intrigue, sinon de lourdement insister sur la personnalité perverse (ou pas) de l'architecte. Ce mélange des genres n'est pas forcément heureux.

Un thriller, oui, mais selon une recette rehaussée de glutamate et des ingrédients tendance, et qui n'arrive pas totalement à dissimuler les artifices qui boostent
les ventes.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Envie Tenace de Thrillers Traumatisants, quand tu nous Tiens... !
Une lecture parfaite pour les vacances, à une condition ( mais une seule, ce n'est pas beaucoup, conviendrez vous après avoir lu le livre !). Il faut se laisser embarquer par l'histoire sans se poser trop de questions qui pourraient miner sa trame fragile - sinon elle éclate en morceaux !

Dès le départ, je suis assez dubitative sur le fait que quelqu'un pourrait VRAIMENT avoir envie de vivre dans ce mausolée hypermoderne - high-tech - minimaliste de One Folgate Street, qui fait peur aux voisins...
Et pourtant - Emma, "la fille d'avant" (celle qui est morte dans les étranges circonstances), et Jane, "la fille de maintenant" - sont partantes, voire contentes .
Je sais bien que toutes les deux ont subi une expérience traumatisante, qu'elles ont envie de changer radicalement leur vie... et le loyer n'est vraiment pas cher. Alors, soit !

Mais ce questionnaire à remplir pour y accéder...
"Vous avez le choix de sauver le David de Michel-Ange ou un enfant de la rue - lequel choisissez-vous ?"
Sérieusement !? Là, une personne normalement constituée entend déjà sonner les cloches dans sa tête, non ?

.... et puis non ! Les héroïnes sont même d'accord pour se plier à plus de 200 règles restrictives et ridicules. Ordre quasi monacal à respecter. Rien qui traîne. Pas de livres. Pas de chats ! Pas d'internet - si je ne compte pas une sorte de Google privé, qui choisit une seule réponse à chaque fois (la moins "traumatisante").
Nom de... mais pourquoi pas, après tout ?
Vient ensuite la partie où Edward Monkford, l'architecte de cette froide merveille, un pervers perfectionniste, s'immisce dans leur vie.
On surnage dans un petit mélange de "Rebecca" et "Cinquante nuances de Grey".
Edward est un "mâle alpha" (ce n'est pas moi, c'est dans le livre !) qui aime dicter sa volonté - il faut aimer ça pour succomber ! Mais il se trouve qu'Emma, tout comme Jane succombent avec une facilité déconcertante; au point qu'on finit par se demander si c'est vraiment possible d'être une telle quiche...?
Mais le double scénario presque identique pour chacune qui s'ensuit les déculpabilise une peu. Surprise ! L'histoire décolle dans un intéressant affrontement de deux pervers; chacun sa propre pathologie. Et on découvre une fille qui se pose (enfin !) un tas de questions et qui mène une véritable enquête . Pendant un bon moment, ça marche comme sur des roulettes...
Quel dommage qu'on voit la fin venir, grande comme la tour Eiffel; pareil à toutes les fins dans les thrillers qui ne se respectent plus !
Ding, dong ! Ca cloche de partout, vers la fin...c'est comme si l'auteur s'efforçait à encastrer les pièces de puzzle là où ça ne veut pas rentrer.

Vraiment dommage, parce que franchement, en faisant abstraction de tout ce qui me tracasse, ça se lit très bien !
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***
Emma et Jane sont deux jeunes femmes blessées. Même si le mal dont elles souffrent n'est pas de même nature, elles ont toutes deux besoin de se sentir en sécurité. Elles trouvent alors une maison particulière, le One Folgate Street, totalement épurée, neutre et protectrice. Elles vont toutes deux se plier aux innombrables règles imposées par l'architecte mais elles ne verront que bien tard que les monstres ne vivent pas qu'à l'extérieur...
Peut être attendais-je beaucoup de ce thriller, peut être n'est-il pas aussi original que je l'imaginais... Je ne sais pas vraiment ce qui n'a pas percuté mais je ne peux pas dire qu'il me laissera un souvenir impérissable... Il est bien écrit, c'est évident, mais il m'a manqué un petit quelque chose... Aucun frisson en refermant ce livre, et aucune peur en rentrant chez moi !! Ouf, c'est toujours ça ;-)...
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Je suis mitigée.
Cette lecture a été facile, même très facile.
J'ai refermé ce livre sans trop de sentiments, sans trop savoir quoi dire.
La plupart de mes lectures me laissent quelque chose, me marquent l'esprit par un moyen ou un autre. Mais celui-ci, non. Une histoire sans surprise, une écriture fluide mais guère passionnante.
Une fin devinée à la moitié du livre.
Bref, une lecture qui ne restera pas dans ma mémoire.
Encore une fois, les thrillers psychologiques ne sont pas vraiment ma tasse de thé..
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Un thriller c'est l'assurance de passer un bon moment de lecture. La valeur sûre de la littérature. Jusqu'à maintenant, jamais je n'ai lu un thriller qui m'a enlevé cette satisfaction. Et c'est encore le cas avec ce roman, bien qu'il ne soit pas parfait.
Qu'est-ce qui a péché ? Très clairement, le moins agréable pour moi a été d'avoir l'impression de lire les scènes érotiques de Sylvia Day. Un homme riche un tantinet manipulateur et excessif, une femme perdue qui est prête à tout accepter ... L'histoire pourtant était très intéressante avec cette maison-test. Dommage que l'auteur ait tant voulu vendre son roman. Vendre, oui ! Il s'agit-là de simples techniques de commerces. Comme dans les pubs, où on nous vend du sexe pour un simple déodorant ... C'est prouvé, ça marche ! du coup, l'histoire qui était finalement intéressante a eu moins d'impact sur moi. Dommage ! Autre élément dérangeant : Emma et Jane s'expriment exactement de la même façon. Au début du roman, cet aspect a compliqué ma compréhension. Si bien que je ne savais plus laquelle était la première locataire et laquelle la deuxième. Laquelle avait été cambriolée et laquelle avait perdu un enfant. Bien que Edward ne s'intéresse qu'au même type de femme, j'aurais au moins espéré de légères nuances. Parler de deux histoires relativement identiques pose un problème de taille : les répétitions. Et dans ce roman, à plusieurs reprises, je me suis retrouvé à lire les mêmes choses ... Mots pour mots ... N'y avait-il aucune autre manière d'évoquer ces événements ? Ensuite, mon côté humaniste (hommes et femmes méritent le même respect) et non féministe (qui met les femmes sur un piédestal en rabaissant les hommes) m'a fait rejeter la morale de cette histoire. Une femme forte, à mon sens, n'est pas une femme qui se sert d'un homme pour un avoir un enfant que lui ne désire pas (au risque de gâcher la vie de ce pauvre monsieur). Une femme forte n'est pas une femme vénale qui décide de « sucer » les biens financiers d'un homme telle une sangsue sucerait du sang. À mon sens, ce genre de femmes ne font que donner une mauvaise image des femmes. Chacun a droit à sa liberté, homme ou femme. Si un homme ne souhaite pas devenir père, aucune femme ne devrait les y obliger (quoique l'on dise, même si la femme décide d'éduquer l'enfant seule, un jour cet enfant cherchera ses origines et remontera jusqu'à son père). Et aucune femme ne devrait pouvoir dépouiller un homme de ses biens sous prétexte de porter son enfant. Un enfant, rappelons-le, n'est pas une arme. Ce genre de morale a le don de m'énerver. Encore une fois, c'est très vendeur de rattacher ses écrits aux propos de certains lobbys politiques ... Quitte à laisser de côté ce qui fait d'un écrivain, un écrivain.
Du côté des personnages, Emma, Jane et Edward sont directement repris de la série Crossfire de Sylvia Day. Il n'y a rien à en dire qu'il n'a pas déjà été dit sur cette série ... Quant à Simon, c'est un personnage intéressant. J'ai regretté sa fin qui m'a semblé un peu trop simpliste. Presque bâclée. Ce personnage méritait mieux. J'aurais aussi aimé avoir un avis psychologique sur son obsession. D'autant plus que les divers échanges avec Carol étaient particulièrement bien pensés pour le côté psychologique. J'aurais aimé avoir une histoire bien plus tortueuse pour pouvoir parler de récit Hitchcockien. le thriller psychologique était léger pour l'évoquer ...
J'ai adoré en apprendre davantage sur le Japon (pays que j'aime énormément), même si ces découvertes gustatives m'ont parfois écoeuré tant elles étaient cruelles.
L'écriture étant fluide et relativement dynamique, la lecture m'est restée agréable jusqu'à cette morale particulièrement immorale et profondément mauvaise. Ces quelques points négatifs lui font donc perdre deux étoiles. Oui, je punis souvent ces romans trop centrés sur le commerce. Dommage, vraiment ! Car je me répète, l'histoire de base était captivante. Cette maison était l'originalité sur laquelle il fallait jouer. Et surtout, il fallait faire de ce roman ce qu'était cette maison : du minimalisme. Là, c'est aller trop loin dans les dérives et ça a apporter des faits inutiles.
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Suite à l'agression qu'elle a subi dans l'appartement de son conjoint, Emma emménage dans une maison à Londres : le One Folgate Street. L'habitation est construite dans un style épuré et très minimaliste, complètement pensée par l'architecte Edward Monkfort. Ce dernier impose de nombreuses exigences à ses locataires, sélectionnés avec minutie. Emma est conquise par les lieux, et n'hésite pas à se plier aux conditions du bail.
Un an plus tard, Jane vient de vivre un terrible drame. Son bébé est mort trois jours avant l'accouchement. Totalement perturbée, elle change totalement de vie, démissionne et déménage. Elle visite le One Folgate Street. Ravie, elle signe le bail en se pliant, elle aussi, aux règles imposées par le propriétaire. Elle reprend alors doucement goût à la vie, jusqu'au jour où elle apprend la fin tragique de la précédente locataire de la maison.

"La fille d'avant" est un huis-clos. Toute l'intrigue se déroule au sein de cette location exceptionnelle qui fascine tant par son originalité que par le sentiment de sécurité qu'elle procure. La maison est vide. On y trouve aucun meuble, aucun élément de décoration, ni tapis, ni livres, ni objets. Tout est blanc et nu. Il n'y pas de rideaux, ni volets. Les vitres sont conçues pour s'adapter à la lumière. La maison est ultra-connectée, jusqu'à déceler la température habituelle de la douche. Les lieux sont sans vie, impersonnels. Les communications téléphoniques, les connections internet ou les visites à domicile sont enregistrées et consultables par le propriétaire. Des questionnaires sont régulièrement envoyés aux locataires qui s'engagent à jouer le jeu et un système de points est attribué.

Emma entre dans ce logement avec Simon, son petit-ami, après avoir été violentée lors d'un cambriolage. Un déménagement s'impose, et surtout, loin de leur ancien quartier. Après avoir visité cette maison, Emma est complètement emballée par le One Folgate Street. Cette sécurité hors norme proposée est exactement ce qu'elle recherche. Alors, Simon cède et le couple y emménage. Une nouvelle vie s'offre à eux.

Jane emménage dans la même maison un an plus tard. Elle ne sait rien des anciens locataires. Elle aussi a besoin de tourner la page et tout commence par un nouveau domicile.
Les deux femmes sont différentes. Elles n'ont ni la même vie, ni le même caractère, ni le même métier, mais pourtant, quelque chose les rapproche. Physiquement, elles se ressemblent étrangement.

Edward Monkfort, le propriétaire, est l'architecte de la maison. Cette construction, il l'a complètement imaginée suite au décès de sa femme et de son fils quelques années auparavant. Il n'accepte aucun changement, aucun élément personnel de la part des locataires qu'il trie sur le volet. Une procédure d'admission sur dossier est exigée, avec photos, lettre de motivation, questionnaires et entretien.

J'ai bien aimé l'alternance des récits entre les deux femmes tout au long de ma lecture. Les chapitres sont très courts ce qui donne du rythme à l'intrigue. Les vies d'Emma et de Jane sont retracées minutieusement avant et après leur emménagement. Tout s'enchaîne : la vie au sein de la maison, le trouble ressenti, celui d'être surveillé, puis la disparition. Très vite, le lecteur sait que la première locataire n'est plus là. Pourquoi ? Que lui est-il arrivée ? Comment un drame a-t-il pu avoir lieu dans une maison aussi connectée et sécurisée ? Jane s'y intéresse et mène, discrètement, sa petite enquête. C'est ainsi qu'elle découvre beaucoup de similitudes avec son histoire.

Le suspense tient jusqu'au bout. Cependant, malgré le contexte original de l'histoire et l'intrigue absolument addictive, j'ai un peu été déçue par le dénouement qui m'a laissé sur ma faim. Je l'ai trouvé un peu trop simple et sans surprise.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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One Folgate Street

1- Dressez la liste de tous les objets qui vous semblent indispensables :

Bon je t'arrête tout de suite petit bouquin, moi les machins modernes et nus, créés par des cinglés c'pas du tout mon truc. J'aime le vieux, le grandiose décati, les araignées au plafond et le bordel dans la maison.
Surtout que bon des objets auxquels je tiens il y en a pas mal, déjà il y a mes livres. Ma bibliothèque bouge, vit, au fil des achats, des amis qui passent, des prêts, des dons... Et puis il y a mes carnets à dessin, mes crayons, mes costumes de GN, mes quelques jolies pièces, mes rares vieux meubles chinés-

Oui donc c'est mal bar' pour la maison ultra connectée.
Et pour le bouquin aussi.

Certes l'histoire monte savamment en pression. Certes, on la lit très facilement (très bon point), ça s'arrête/se reprend n'importe où (ô idéal compagnon de voyage et transports en commun quotidien) mais voilà, à lire deux histoires en parallèle avant/maintenant j'avais l'impression de savoir déjà comment ça allait se terminer.
Ca ne s'est pas terminé comme ça.
Mais la fin de l'auteur m'a plutôt déçue.
(jamais contente)
Et je ne sais pas... Je ne n'ai trouvé cette histoire ni très poussée, ni inoubliable. Un thriller d'entre deux. Rien de plus.
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Dans ce thriller on suit la vie de deux jeunes femmes, Emma et Jane, qui vivent à tour de rôle dans une maison ultra-moderne "One Folgate Street". Pour habiter cette maison il faut accepter de se plier aux règles strictes imposées par l'architecte, Edward Monkford.

Jane voit dans cette maison une opportunité de tourner la page après la perte de son bébé. Heureusement pour elle, elle réussira les tests d'entrée et pourra y habiter à condition de se tenir aux règles. Voilà qu'elle marche dans les pas d'Emma qui quelques années auparavant avait également réussi les tests. Comme Jane, Emma avait choisi cette maison comme nouveau départ après un moment difficile dans sa vie. Enfin Emma ne profitera pas longtemps de sa maison car elle y trouvera la mort.
Une chute dans les escaliers: accident ? ou meurtre?
Jane découvrira vite le passé de cette maison et sera déterminée à jouer les détectives pour découvrir la vérité.

L'auteur passe du présent au passé. Des chapitres courts s'alternent en nous faisant découvrir une fois l'histoire d'Emma, la fille d'avant, puis l'histoire de Jane, la fille de maintenant. On comprend vite que Jane s'engage pour de nombreuses choses sur la même voie qu'Emma. Doit-elle aussi craindre sa vie comme Emma ?

Si au début j'ai été complètement happé par ce scenario, j'ai été un rien déçue de la fin. L'intrigue était tellement bien construite que j'ai trouvé le dénouement un peu "simple". Enfin si vous aimez les thrillers (psychologiques) je vous le conseille bien évidemment.
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Ce roman a suscité un engouement unanime à sa sortie… des avis très positifs, voire dithyrambiques! Toujours dubitative devant ce genre de phénomène, je m'attendais tout de même à passer un bon moment…

Mais non…
Je ne signe pas le bail du One Folgate Street…

Je me suis ennuyée devant un mélange dilué de 50 nuances de-la-couleur-que-vous-voulez et d'un thriller pseudo-psychologique.

« Vous qui entrez ici, abandonnez tout… » non pas espoir mais vie privée!

Déjà, le concept de base est totalement tiré par les cheveux. Une maison minimaliste ultra-connectée dont vous aurez la jouissance à petit prix si vous passez les tests!
Et quels tests!
Un questionnaire hyper indiscret et personnel, des directives draconiennes à l'image d'un proprio rigide et maniaque, et des contrôles imposés!
Un décor aseptisé de chambre d'hôpital (d'ailleurs je suis étonnée que les murs soient en pierre et non pas capitonnés!) ou de cellule de moine, pas de couleurs, pas de chaleur, pas de vie. Et surtout cette intrusion permanente dans l'intimité et la liberté de l'occupant! Autant tendre les poignets pour boucler les menottes ou enfiler la camisole!

Et puis une maison sans livre? Ça va pas la tête? Où va-t-on? Et pas de coussins pour se vautrer dans sa lecture? Naaan!

Inconcevable! Absolument inconcevable pour moi! D'où certainement le fait que je ne suis pas entrée dans l'histoire!

Emma et Jane sont certes fragilisées par un événement traumatique mais il faut dire qu'elles ne sont pas bien nettes dans leur tête bien avant cela! Pas étonnant qu'elles soient volontaires pour un lavage de cerveau à la Javel pour se fondre dans le décor!
Elles sont victimes dans les faits mais perso, je n'ai ressenti aucune compassion pour l'une comme pour l'autre. Un méchant sentiment m'a suivi tout le long de ma lecture, du style « cocotte, tu l'as bien cherché! ».

Décrire Edward, le propriétaire, comme un mâle alpha m'a bien fait rire! Une petite greffe de neurones s'impose pour ces dames!
Edward est maniaque, obsessionnel et manipulateur. Il choisit ses partenaires comme sur un catalogue et les modèle selon son bon vouloir. Il débarque quand ça lui chante, il dirige à la baguette et se barre dès sa partie de jambes en l'air expédiée!
Il est somme toute assez pathétique dans son besoin maladif de domination et sa recherche pathologique de la perfection. Il a besoin de contrôle, d'une totale main-mise sur ses femmes comme il le possède sur ses oeuvres architecturales.
C'est un grand enfant qui a troqué ses petites voitures pour les femmes et dont l'assurance lui procure l'illusoire image d'un mâle alpha aux yeux d'Emma et Jane.
Entre elles et lui, je ne sais qui est le plus pathétique en fait!

L'alternance de chapitres très courts entre passé et présent, entre Emma et Jane, donne du rythme au roman mais ôte toute profondeur à l'intrigue. Ça bouge, ça remue mais le lecteur est prisonnier de ce mouvement incessant et superficiel.
Le caractère des personnages n'est que très peu fouillé et le suspens supposé n'est induit que par l'ambiance anxiogène de cette maison nue et vide, vivante par la domotique intrusive, et l'attitude d'Edward, détachée, clinique et froide.

Le style de l'auteur n'est pas désagréable, fluide et simple, mais décidément, je ne déménage pas! Peut-être pour le prochain!
Mais pour celui-ci, une pincée de sophistication illustrant l'ascétisme d'Edward, un écho du Sieur Hitchcock pour trembler un brin, l'inévitable sexe pour le côté pseudo-canaille-glamour n'auront pas suffit à me convaincre!

Mon avis est à l'image du One Folgate Street: minimaliste, dépouillé et sans émotion.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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LONDON
WELCOME TO Ze « ONE FOLGATE STREET » Minou.
Un bijou architectural minimaliste & design conçu par le célèbre architecte Edward Monkfort.
Blanche. Epurée. C'est une maison hyper connectée.
Grâce au HouseKeeper & à un bracelet connecté, la maison détecte ta présence. Pas de clés. Sous la douche, elle déclenche l'eau à la température idéale, Pas de rideaux. Les vitres s'adaptent en fonction de la luminosité & de ton humeur.
Et le tout pour un Loyer hyper abordable pour Londres.
Bref le top !
Ah. Par contre. j'ai oublié de te dire, pour y vivre il faut répondre à un questionnaire assez …. Particulier et le bail comporte une centaine de clauses (cheloues).

Emma passe le test haut la main. de même pour Jane, 3 ans plus tard.
Deux femmes. Deux époques différentes.
Toutes les deux veulent un nouveau départ, peu importe les conditions, elles foncent.

Mais Jane va vite découvrir que la locataire d'avant (Emma) a été retrouvée morte dans la maison.
Hein ? Quoi ?
Assassinat ? suicide ? L'affaire n'a jamais été résolue.
Jane décide d'en savoir plus …

Bienvenu dans un huis clos addictif. Dès les premiers chapitres tu vas être embarqué dans l'histoire, Minou.
Des Chapitre courts. Une alternance AVANT – MAINTENANT.
La lecture est tellement rythmée qu'on lit l' histoire de manière linaire et les deux filles ont tendance à ne faire qu'une.
J'ai beaucoup aimé cette construction.

Entre chaque chapitre, tu as droit aussi à un extrait du questionnaire auquel elles ont du répondre. Et bé…

Le mystérieux personnage d'Edward te donne aussi envie d'en savoir plus.
Ok. Il m'a quand même fait penser à Christian Grey version Design ( 50 nuances de blanc ~nuancier de mondial moquette ahah)
Un homme riche. Froid. sûr de lui. Très perfectionniste. (tu te crois maniaque, Minou ?!? T'inquiète, face à Ed, tu ne fais pas le poids. Que dalle) Un mode de vie sans encombrement.
Un passé assez flou et mystérieux.
LOUCHE quoi !

Un thriller psychologique que j'ai dévoré d'une traite.
MAIS (ben oui) j'ai été déçue par la fin.
Dommage, le soufflet est retombé. RooooOh.
Tout ca pour ca !?!?! Wé bof quoi.
Je voulais un truc glauque. Un truc horrible.
Ben nan... J'ai trouvé ça trop facile.
Gné.

Tu l'auras compris, Minou : une lecture ternie par la fin. Mais beaucoup apprécieront je pense.
Ah, et sinon, la fille d'avant ne s'appelle pas Sophie et ce n'est pas le livre DELANEY
[OK▪️ sorry▪️EXIT]

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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