Le moi, écrit Taine, l'âme, ce sujet prétendu de la pensée, gardant son unité, son identité, sous le flot mouvant des sensations, des images, des Sentiments, c'est une illusion. Il n'y a rien de réel dans le moi, sauf la file des événements.
Herbert Spencer juge de même que la controverse entre les matérialistes et les spiritualistes est une pure guerre de mois, où les partis en lutte sont également absurdes, parce qu'ils croient comprendre ce que nul homme ne peut comprendre.