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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A toutes celles et à ceux qui tapis dans la nuit savent rêver à leur étoile. Un ami, c'est à la fois nous même et l'autre. Elles étaient loin ces heures de gloire. sur ces terres il était le maître absolu apres Dieu. Ils suivaient le bras de fer avec passion du baron noir. Blaise Cendrard et la petite Jeanne et la prose du transsibérien roulaient sa cigarette d'une seule main avec Éric Satie de Honfleur, le derange de la rue Cortot. le groupe des 6 avec Auric et Tailleferre ainsi que Honegger, Poulenc and co dans sa lettre - océan et l'homme au pebroc et celui de la ferme Navarin.
Fumez sans cela un autre fumera à votre place. A la closerie des Lilas. Roi ne puis, Princes ne daignent Rohan suis. Les pavés bombus d'apolinnaire ne Krotowiitsky . La gouaillante du pauvre jean je prefere la chanter. peindre la girafe avec Modigliani comme peintre il y a mieux dit Cocteau. Sur le pont Mirabeau coule la Seine et mes amours…. Avec charlot je pourrais peindre une girafe. Les pékins d'Argenteuil
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Les pêchers d'étoiles, ce sont le musicien Erik Satie et le poète et romancier Blaise Cendras. Peu de temps avant la mort du premier, les deux hommes se retrouvent pour une nuit d'errance et de beuverie dans Paris, à la recherche de Biqui, l'unique amour de jeunesse de Satie. Les heures de gloire du musicien, vieillissant, sont passées ; celles du jeune Cendras à venir. Les deux hommes sont sans le sous, mais le poète fera preuve d'une grande créativité pour traverser cette nuit le mieux possible.
Une nuit d'aventure, contée en deux cents pages, qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. L'auteur s'est certainement beaucoup documenté sur le Paris des années folles de l'après la Grande Guerre, et sur la vie de ses deux héros. Dès lors, tous les détails de cette errance improbable, et certainement imaginaire, paraissent crédibles, jusqu'à l'animal exotique qui partagera un bout de cette nuit avec les deux hommes.
Que dire de l'écriture et du style ? Des phrases plutôt courtes, mais pas toujours ; un grand sens du détail, qui rend toutes les scènes très réalistes ; un vocabulaire brillant, sans pédanterie. Au final, un texte çà la fois riche et facile à lire. Une très belle écriture !
Une découverte que je dois à ma nouvelle libraire. Un vrai coup de coeur !
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Ah ! Erik, mon bon Satie !
Tu fus ma force, moi ta faiblesse.
Amoureux, tu me presses
Á dos de girafe cherchions Biqui.
Que de transport et d'emphase,
Toi la musique, moi les brèves.
Si près du ciel quand tout s'embrase
Trouant l'espace, portant nos rêves.
Tellement, si contraires à jamais
Tu m'aimais, moi je t'aimais.
Dans le dénuement vivions,
Car de nous riches étions.
Cendrars, ces lignes apaisent
Mon bon Satie, ton ami Blaise.
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J'ai passée une nuit enchanteresse en compagnie de Blaise Cendrars et Erik Satie dans le Paris des années 20. du début à la fin je me suis complètement immergée dans cette histoire les accompagnant pas à pas le sourire aux lèvres. Une virée tantôt amusante, tantôt mélancolique servie par une plume envoûtante. C'est cela qui m'a le plus séduit : cette gouaille parisienne tellement naturelle avec un vocabulaire en parfaite osmose avec cette histoire à la fois farfelue et tellement vraie du point de vu humain. le tout créé une alchimie qui a quelque chose de magique qui réveille notre âme d'enfant. Un conte pour les adultes qui aiment rêver. Jean-Paul DELFINO nous prend par la main pour nous entraîner dans un magnifique voyage en compagnie de Cendrars et Satie. Deux hommes tellement vivants, imprévisibles et charismatiques qu'on les suivrait n'importe où. Des artistes dans l'âme qui vivent leur vie comme ils la rêvent : sans se poser de questions, avec à la fois une innocence et une lucidité désarmantes.
Cette course folle à la poursuite d'une femme, ou peut être juste d'une chimère, prend des chemins improbables et le lecteur en redemande. Finalement ce qui compte c'est le voyage, pas la destination. J'aurais aimé me perdre encore plus longtemps dans les rues de ce Paris des années folles en compagnie de ces 2 là. C'est avec beaucoup de tristesse et après être passée par toute la palette des émotions que je les quitte, mais je ne pense pas les oublier.
Un livre dépaysant, joyeux et tellement vivant qu'il serait dommage de passer à côté, ce fut pour moi un vrai coup de foudre (ben oui coup de coeur ce n'est pas assez fort!). Un petit mot sur la couverture qui illustre bien toute la poésie de ce livre et qui est vraiment très belle.
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Jean-Paul Delfino nous propose une virée nocturne déjantée dans le Paris des années folles. Je me suis laissé tenter par l'aventure, grisé par cette époque et par ces compagnons d'exception : un poète baroudeur Blaise Cendrars et un musicien révolutionnant son art, Erik Satie. Tout ce qu'il faut pour traverser le Paris magnifié d'après-guerre en cette année 1925. Un livre adressé par l'auteur « A toutes celles et tous ceux qui, tapis dans la nuit, savent encore rêver à leur étoile. »

L'amitié, l'amour forment la trame de ces récits successifs. Amitié entre deux hommes que tout oppose sauf la proximité de la fille aux grands yeux verts – selon la métaphore de Satie pour désigner la misère – qui accable les deux hommes, et la frénésie de rêves plus grands qu'eux.

Cendrars, côté fiction, accepte d'aider son ami à retrouver son amour de jeunesse, l'artiste peintre Suzanne Valadon, surnommée Biqui. Erik Satie a réellement eu une courte liaison dans sa jeunesse avec Suzanne mais celle-ci avait refusé sa demande en mariage. le poète et son compagnon trouvent là un argument pour faire le tour des lieux du Tout-Paris de l'époque : le chien qui fume, la Closerie des Lilas, l'Opéra Garnier, la brasserie du Petit Billard de Nation...

Le premier chapitre « Les russes blancs du chien qui fume » permet de rentrer directement dans cette succession d'épisodes alternant la fiction – de belle manière, avec bagarre, fuites... – et éléments empruntés à la vie artistique d'époque – Cocteau et l'argument volé d'un opéra destiné à Satie, l'énumération des occasions où Cendrars et Satie se sont réellement croisés... J'ai aimé l'entrée en matière inoubliable avec un bras de fer terrible entre le russe blanc aviné, nommé le Baron Noir, et un Cendrars déterminé, malgré son bras unique, lui qui a été amputé du bras droit en 1915 lors de la première guerre mondiale.

Au cimetière du père Lachaise, les deux compères visitent la tombe de Guillaume Kostrowitzky. Vous avez certainement reconnu le nom de naissance du poète Guillaume Apollinaire :

J'ai aimé le récit de l'arrivée de Zarafa, la première girafe à mettre le sabot en France et la promenade à dos de Girafe de Satie. Jean-Paul Delfino a un talent fou pour malaxer ainsi les faits documentés et l'imagination débridée qu'on ne voit souvent que dans les livres pour enfants.

La forme du livre est originale, une réussite de document fiction. Les éléments réels sont facilement détachables des péripéties poétiques décrites, sans aucune retenue et pour mon plus grand plaisir. L'écriture est travaillée pour faire honneur à la fois au poète, par la beauté de la langue, et au musicien, par la mélodie qui se dégage de l'ensemble.

Un livre pour tous les rêveurs de mots et de notes de musique, poussières de souvenirs de deux artistes incroyables, à savourer en regardant les étoiles, en gardant notre âme d'enfant émerveillée par la beauté du monde que nous transmettent certains artistes.

Je suis ravi d'avoir découvert Jean-Paul Delfino avec cet étonnant récit. Il est l'auteur de plusieurs romans policiers, de pièces radiophoniques, d'une série romanesque consacrée à l'histoire du Brésil qui compte neuf romans. Il a également publié un recueil de Contes et Légendes du Brésil et plusieurs opus sur la Bossa nova et la musique brésilienne en général. Les pécheurs d'étoiles a obtenu le Prix des Lycéens du Salon du livre de Chaumont.

Autour de l'oeuvre, quelques mots sur Cendrars et Satie :

Blaise Cendrars de son vrai nom Frédéric Louis Sauser, est un écrivain, né en 1887 en Suisse, naturalisé français, et mort en 1961 à Paris. Il a également utilisé les pseudonymes de Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, Diogène. Sa poésie est imprégnée de voyages, réels ou imaginaires. Dans le film Petite Nature de Samuel Theis, le jeune Johnny récite un poème de Cendrars d'une façon incroyable, devant un professeur subjugué par les gestes de l'enfant accompagnant sa diction. Il me semble qu'il s'agit de ce beau poème ?
« Iles / Des iles où l'on ne prendra jamais terre / Des où l'on ne descendra jamais / Iles couvertes de végétations / Iles tapies comme des jaguars / Iles muettes / Iles immobiles / Iles inoubliables et sans nom / Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu'à vous. »

Erik Satie est né en 1866 à Honfleur où on peut visiter le musée qui lui est dédié. Il est un compositeur inclassable, auteur par exemple des Trois Morceaux en forme de poire, 1903, qui seraient une réponse à Debussy reprochant à sa musique de n'avoir aucune forme définie. Dans sa passion contrariée pour sa « Biqui », il compose « Vexations ». Curieuse pièce dont le motif doit être répété 840 fois de suite – « il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses ». Fantasque Satie ! Il a terminé sa vie en cette année 1925, dans le dénuement le plus total. La reconnaissance est venue après... Il est en effet un des compositeurs les plus joués au monde.
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Retrouvez cette chronique avec composition photo personnelle de présentation et deux plages musicales de musique de Satie. Merci pour votre lecture !

Lien : https://clesbibliofeel.blog
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Deux " éclopés ", deux pêcheurs d'étoiles vont traverser en une nuit le Paris des années folles !
Ils partent du caboulot " le chien qui fume " ou ils ont eu des accrochages avec les émigrés russes et, de bastringues en bistrots, de night-clubs en réceptions ils vont croiser le tout Paris des artistes en vogue..Chagall, les Delaunay, Toulouse-Lautrec, Modigiani, Gance , Chaplin ...ils iront à la Closerie des Lilas, à l'opéra Garnier ( avec ses tricoteuses ) ,à la ménagerie, à Notre Dame des Bassesses au Père La Chaise ...avec des rêves plein les yeux et beaucoup d'absinthes pour oublier qu'ils sont pauvres, méconnus et font des petits boulots pour survivre !
Lui : c'est Erik Satie : un petit homme, de velours vêtu, avec son chapeau, sa barbichette et son parapluie : il cherche ce " salopard" de Cocteau qui lui aurait volé l'argument d'un opéra que Blaise Cendrars aurait fait à son intention...mais il cherche aussi "Biqui" la femme qu'il a aimé trente ans auparavant et pour ce faire il va être aidé par son nouvel ami Cendrars !
Et... lui : c'est Blaise Cendrars un poète qui a fait la guerre en 1916, a été blessé et a beaucoup voyagé en Amérique, au Brésil pour un beau jour tout laisser tomber et se mettre à écrire !
Ils vont s'entraider pour rêver à un monde meilleur en cette nuit étoilée !
A dos de girafe, en locomotive Pacific, en chassant le requin blanc , ils vont rêver de gloire car elle n'a pas encore frappé à leur porte et, ils sont dans la misère !
Un roman poétique, tendre, voire attendrissant sur ces 2 génies, ces 2 " marginaux" qui nous emportent dans leur univers enchanteur et romanesque ! Un voyage merveilleux dans les années 1925...
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Une pépite ! une nuit, ..à travers Paris,... à travers l'imaginaire de Blaise Cendrars et d' Erik Satie, , leurs vies, leur folie, leur génie. ça trimarde, ça bourlingue, ça gueule, ça bouscule, ça Montmartre et Montparnasse, ça Brésil, New York et Sibérie. Un moment de lecture inoubliable ! Envie de plonger plus loin dans l'univers de Satie, envie de plonger plus profond dans les mots de Cendrars. le livre de Jean-Paul Delfino réussit à nous faire traverser les miroirs de Paris ! Il y a du vrai, il y a du faux ? On s'en fout s'est tellement beau ! ça ne trahit pas, ça tisse, ça renoue, ça bouillonne, ça s'écoute, ça s'imprime. Y a des larmes, de l'amour, un ami, y a Paris..Arcueil ..Les voyages de Cendras , les secrets de Satie. Y a les mots, la musique, un dernier verre, une dernière sèche, une môme et un piaf, deux dégaines, une girafe, un parapluie !
Ami-e-s ! 34, rue Cauchy ! Suivez le taxi !
Astrid Shriqui Garain


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Quelle balade passionnante dans Paris!
J'ai adoré ce roman que m'a offert mon mari. Vraiment, je suis enchantée par cette lecture singulière.
Les héros de Jean-Paul Delfino sont Blaise Cendrars et Erik Satie. Nous sommes à Paris dans les années 20 et se sont des années de vaches maigres pour les deux artistes. Cendrars vient à peine de publier l'Or après la guerre où il a perdu une main et Erik Satie vit à Arcueil pauvre et surtout seul.
Après un bras de fer mémorable avec un Russe blanc dans un caboulot qui accueille une goualante (que de vieux mots appris !) Blaise Cendrars se retrouve face à Erik Satie qui le cherche. le musicien et le poète se connaissent. Erik Satie est venu lui demander l'opéra qu'il doit mettre en musique et lui annonce que Cocteau lui a volé. Satie si bien élevé est fou de colère et son ami va l'accompagner dans une escapade vengeresse. À partir de ce moment ils vont passer cette nuit improvisée ensemble. Les deux compères, qui sont aussi miséreux que Jean Cocteau est bourgeois (il en prend pour son grade et son portrait est très antipathique) vont parcourir les rues de Paris pour le retrouver. Ils le croiseront dans un bal masqué organisé par Sonia Delaunay à la Closerie des Lilas, ambiance assurée !
Ils vont poursuivre leur chemin pour retrouver Biqui dont Erik Satie est toujours éperdument amoureux. Cette femme recherchée c'est la peintre Suzanne Valadon qu'il attend depuis plus de 30 ans et à qui il est resté fidèle. Sacré Satie !
Leur vagabondage va les emmener de bistrots en fêtes, de lieux improbables en évènements surréalistes. Ils vont croiser Chagall, rendre hommage à Appolinaire au père Lachaise et monter à dos de girafe.
Entre la gouaille de Cendrars et les manières de Satie (l'un appelle son copain ma vieille, l'autre Monsieur Cendrars) ils sont liés par une amitié sincère. Tous deux sont des pêcheurs d'étoiles, idéalistes aux yeux qui brillent comme ceux des enfants. Les compères m'ont fait vivre un moment de lecture extraordinaire et j'ai vraiment eu envie de croire à cette épopée.

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Dans Paris, en cette nuit de 1925, deux hommes passablement imbibés d'alcool vont vivre une nuit exceptionnelle.
Ils partent surtout à la rencontre de ceux qui ont fait ce siècle. Dans cette folle traversée, les rêves et les souvenirs, les désirs et les regrets, l'amitié et l'amour se révèlent.
Voilà assurément un beau roman à lire, et même plusieurs fois sans doute tant il est riche et fourmille d'anecdotes et de connaissance, pour mieux en extraire toute la richesse et en ressentir toute la poésie.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Au Chien qui fume, rade de Montmartre au plafond bas et au sol de terre battue, fréquenté par les marlous et les gagneuses du coin, et par une bande de Russes blancs buveurs et irascibles, Erik Satie vient trouver Blaise Cendrars. « Cendrars et Satie s'étaient déjà croisés à trois reprises, au hasard de leurs errances respectives dans le Paris des artistes, tous plus ou moins montparnos, tous tirant le diable par la queue et tapeurs redoutables. » Leur dégaine renseigne immédiatement sur l'état de leurs finances : « Plutôt petit et râblé, avec une gueule de boxeur cabossé et une dégaine de poète qui peine à trouver ses rimes, il faisait partie d'une engeance que le gros Clovis craignait, de façon instinctive. Dans son pardessus de gros drap râpé jusqu'à la corde, avec sa large cravate froissée, ses pantalons trop courts et ses chaussures crottées, c'était un solitaire. » On aura reconnu Cendrars. Quant à Satie, malgré son parapluie qui ne le quitte jamais, son melon de guingois sur le crâne, ses mains gantées, ses lorgnons et sa barbiche taillée en pointe, sa mise n'est pas beaucoup plus reluisante : » Tout de noir vêtu, Satie avait des coquetteries d'homme du monde, mais des moyens de crève-la-faim. »

Forcés de mettre les bouts après qu'une bagarre générale a éclaté dans le bistrot, les deux hommes débutent une déambulation nocturne dans le Paris de 1925, à la poursuite de Cocteau qui leur a volé l'argument d'un ballet, et à la recherche de Biqui (qui n'est autre que la peintre Suzanne Valadon), son amour de jeunesse que Satie n'a pas revu depuis 32 ans. En leur compagnie, on assiste à un bal masqué à la Closerie des Lilas, on découvre ce qui se cache sous la coupole de l'Opéra Garnier, au Père-Lachaise on rend hommage à un poète trop tôt disparu, on croise un Chagall prospère dans une brasserie à Nation, on partage une anisette de contrebande avec les Gitans d'Austerlitz, on chevauche une girafe à Montparnasse… le vieux musicien solitaire et le jeune poète à la main coupée égrainent leurs souvenirs, la Russie, New York, l'Afrique, le Brésil (vérité ou affabulation, peu importe), la guerre pour Cendrars, une vie toute dédiée à la musique pour Satie qui n'a connu que la misère (« sa petite fille aux grands yeux verts »). Entre le bourlingueur et le sédentaire (« Satie, lui, n'avait fait qu'une escapade à Monaco ») se tisse au fil de la nuit une amitié. L'amour de l'art, une vie de bohême indigente et cette nuit d'aventures finissent par réunir ces deux êtres si différents.

Tous les amoureux de cette époque d'effervescence artistique et intellectuelle adoreront ce livre. Outre Suzanne Valadon et Cocteau, Modigliani, Ravel, Stravinsky, Utrillo, Sonia et Robert Delaunay, Picasso, Abel Gance, Apollinaire, Chaplin, Max Jacob, Bizet, Reverdy, René Clair et d'autres encore sont évoqués au travers de souvenirs et d'anecdotes, toutes véridiques (Satie a effectivement eu une aventure avec Suzanne Valadon). Seule est inventée cette épopée rocambolesque, le temps d'une nuit enchantée, dans le Paris des années folles. Entre poésie, humour et émotion, j'ai pris beaucoup de plaisir à pêcher les étoiles aux côtés de Cendrars et Satie.
Lien : https://plaisirsacultiver.co..
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