Les pêcheurs d'étoiles

Un peu déçue de cette virée nocturne en compagnie du poète et du musicien. Si la couverture et le titre m'avaient harponnée, les avis élogieux également, je me suis ennuyée durant cette lecture et ne m'a pas fait rêver. Seul Paris de l'époque m'a comblée pour le reste je suis restée sur ma faim. Les affres de deux fêtards ne m'ont pas du tout enchanté même voire rebuté. Sans compter la fin du musicien qui vomit sa mauvaise vie.
Certes l'écriture m'a plu, et me balader dans Paris la nuit. Je ne retiendrais que peu de ce livre, et c'est bien dommage.

Jean-Paul Delfino nous propose une virée nocturne dans le Paris des années folles.
En compagnie d'un écrivain, poète baroudeur parfois hâbleur : Blaise Cendrars et d'un musicien révolutionnaire, dans tous les sens du terme, et rêveur : Erik Satie.
On croise Suzanne Valadon, dont Satie est l'éternel amoureux, Chagall, Chaplin, Modigliani Cocteau, pas très sympathique, dans un bal masqué organisé par Sonia Delaunay et l'on se remémore la richesse artistique de Paris à cette époque. L'alcool coule à flot.
En suivant l'allumeur des réverbères, les deux hommes font le tour des lieux du Tout-Paris de l'époque : le chien qui fume, la Closerie des Lilas, l'Opéra Garnier, la brasserie du Petit Billard de Nation…
Du cimetière du père Lachaise sur la tombe de Kostro (Guillaume Apollinaire) aux combles de l'opéra Garnier.
Mais également les quartiers « louches » derrière les gares, peuplés de bohémiens.
Avec des scènes drôles ou émouvantes, lors de la dernière partie centrée sur la fin proche du musicien.
Un document fiction où les éléments réels sont mêlés aux péripéties poétiques, sans que l'on désire démêler le vrai du faux.
Un hymne à la fantaisie, savoureux et plein de gouaille. Sympathique.
Loin du mystère de la musique d'Erik Satie.
Un livre adressé par l'auteur « A toutes celles et tous ceux qui, tapis dans la nuit, savent encore rêver à leur étoile. »

(...)
Une nuit tourbillonnante, dans laquelle on plonge avec délice. Ce roman se dévore tout autant qu'il se déguste. Il ravira les amateurs d'arts, les amoureux des années folles.
Lien : http://110livres.blogspot.fr..

Les derniers jours de Satie et sa dernière nuit en compagnie du jeune Cendrars.
Satie cherche Valadon, la seule et unique femme d'une nuit et de sa vie !
Cendrars l'embarque dans une virée aussi dingue qu'improbable et les deux comparses vivront la dernière nuit de Satie.
L'idée est généreuse, mais que d'erreurs dans les lieux et le style abusivement ampoulé et agaçant.

Une idée originale, à travers la folle nuit vécue par deux personnages : Blaise Cendras et Erik Satie nous plongeons dans le Paris des années folles et nous croisons de nombreux contemporains célèbres de ces deux protagonistes. Nous partageons durant quelques heures leur vie faites de doute, de joie ou de tristesse. Nous avons un aperçu des dialogues qu'ils ont pu avoir qui sont tout droit sortis de l'imaginaire de Jean-Paul Delfino. Par moment je me suis un peu perdue moi-même. J'attends la rencontre avec l'écrivain prévue la semaine prochaine pour pouvoir lui poser quelques questions et comprendre la construction de son roman

Un style un peu ampoulé mais cette randonnée nocturne de Cendrars et Satie dans les rues et cafés parisiens est amusante. L'auteur fait aussi, en creux, un portrait de Cocteau fort irrévérencieux...

Une traversée de Paris nocturne et surréaliste menée aux côtés de Cendrars, l'homme de lettres voyageur, et de Satie, le compositeur de génie sédentaire. Et la poursuite de deux objectifs pour ces deux marginaux : retrouver "Biqui", soit Suzanne Valadon, amour perdu par Satie depuis 30 ans, et aller casser la gueule de Cocteau, ce voleur de bonnes idées et prétentieux patenté (oui, c'est un fait : on ne ressort pas de ce roman avec une belle image de Cocteau). Une folle équipée menée tambour battant, où l'on va de Montmartre à l'opéra, en passant pas Nation et le cimetiere du Père Lachaise. Où l'on croise Chagall, le fantôme d'Apollinaire, des tricoteuses fan des carpes farcies et une girafe. Où l'on voyage au large de Dakar, à New York et au Brésil. Une belle histoire richement documentée sur les deux artistes et le monde de la Belle Époque. Un portrait émouvant du doux Satie et du gouailleux Cendrars. le tout raconté en chapitres/saynètes. Merci monsieur Delfino !