Bof, très bof... déception.
Plein d'invraisemblances, d'heureuses mais sinistres coïncidences. Une histoire compliquée inutilement, alambiquée...
Une profileuse belge est ramenée de N.Y à Bruxelles, menottes au mains par un mandat suite à une lettre anonyme qui l'accuse de l'assassinat vingt ans auparavant de son mentor profileur, lequel fut adepte de tout un tas de perversités sexuelles. Un contrat est aussi sur elle ; le commissaire qui enquête sur l'assassinat du profileur est kidnappé par le tueur à gages .... Et tiens, elle loge chez son ex mentor - 20 ans après, j'imagine la poussière, mais non, l'appart est nickel, elle peut dormir sur le matelas ... le légiste couche avec sa stagiaire en salle d'autopsie et à l'IML, on entre comme on veut et tiens! on dépose des indices ... et le voisin de palier de la profileuse, ben, il est lié à l'enquête.
Le seul truc intéressant que j'ai appris concerne les terrils.
Le reste est assez macabre, gore...
Commenter  J’apprécie         110
Seul point positif pour moi , le style d'écriture et la fluidité des chapitres restent indéniablement de qualité avec Sonja Deszongle.
Par contre, cette histoire est d'une noirceur épouvantable et concerne un public très averti.
Dommage que cet élément primordial ne soit pas davantage mis en avant dans les commentaires, ce qui m'aurait évité de me précipiter dessus comme tous ses autres romans que j'ai beaucoup appréciés.
Les perversions diverses et abjectes retracées ici dans les détails, et que pratiquent à priori certains individus (haut placés dans ce roman) nous donnent juste envie de "vomir".
J'ai d'ailleurs zappé certains passages immondes et pour moi insoutenables.
Cette espèce humaine si pervertie et dégénérée ne devrait même pas exister. Fiction ou pas, toutes ces "paraphilies et autres thèmes abordés du même genre, je n'ai aucune envie de les approfondir, ni même qu'on me les serve dans un roman, sans être avertie.
Déstabilisant et trop gore au possible, je regrette infiniment sa lecture.
Qui plus est, la fin est banale et mielleuse.
Commenter  J’apprécie         20