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3,92

sur 289 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Elle nous a souvent fait voyager Sonja Delzongle, dans des pays chauds ou froids, selon son humeur.
Là, elle nous emmène entre le Nord de la France et la Belgique. Entre les deux, son coeur balance, enfin c'est surtout une enquête qui va nous amener aux pieds des terrils.
On retrouve, dans "L'homme de la plaine du Nord", le personnage fétiche de l'auteure, Hanah Baxter, la célèbre profileuse rencontrée dans de précédents romans.
Hanah vit à New York. Un matin on vient frapper à sa porte. le moins que l'on puisse dire c'est que ses visiteurs inattendus ne sont pas porteurs de bonnes nouvelles et le voyage auquel on l'invite ne sera pas d'agrément.
Quand elle débarque en Belgique elle n'a pas idée des événements qu'elle va vivre (le lecteur non plus, d'ailleurs).
Si la musique d'ambiance était plutôt douce jusque-là (genre Handpan) on change de son, on se rapproche plus de Rammstein, ça devient violent, comme les horreurs que l'on découvre au fil des pages.
Si parfois les écrivains, dans des scènes surréalistes, savent nous tordre les boyaux, là,  je peux vous dire que Sonja s'en donne à coeur joie. Il y en a pour tout le monde et surtout les amateurs de chair et de sang.
La traque s'organise sous la plume acérée de la romancière.
La chasse est ouverte.
Quand d'aucuns se contenteraient de faire la part belle à un tueur sanguinaire, Delzongle, elle, multiplie les criminels et les façons de trucider. Je n'entrerai pas dans les détails, mais sachez que la panoplie est complète.
Si certaines choses m'ont contrarié, je dois quand même reconnaître que ce thriller est excellent et addictif, je n'en attendais pas moins de l'auteure que j'apprécie.
Alors voilà, encore une fois, je mets en garde les âmes sensibles et préviens qu'à moins d'user de somnifère, si vous comptez vous endormir sur cette lecture... c'est la nuit blanche qui vous guette.
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J'ai beaucoup aimé les précédents récits de Sonja Delzongle qui concerne Hanah Baxter c'est donc sans hésitation que j'ai emprunté ce quatrième volet, pourtant je ne suis habituellement pas friande des personnages récurrents mais la cela fonctionne avec moi, Hanah est assez complexe et elle sort du lot de tous ces personnages masculins déprimés et ou alcooliques.

Hanah dont le mentor est un certain Vifkin mort assassiné vingt ans plus tôt, se voit interpellé pour un fait nouveau sur cette affaire et elle se fait conduite en Belgique.

Cela nous permet de connaitre un nouveau pan de l'histoire de l'inspectrice jamais exploité jusqu'ici et de découvrir le sombre passé de Vifkin. Dans le même temps lors de son arrivée à l'aéroport elle va croisée un homme plutôt étrange et ceux-ci vont de nouveau se faire face un peu plus loin dans le récit.

Il y a également un corps découvert dans la forêt qui semble avoir été dévoré par plusieurs chiens et par une chasse à l'homme, un manoir avec un passé plutôt sordide se trouve à proximité de cette demeure et une des occupantes de ce lieu Ange semble plutôt déterminée et semble avoir beaucoup de vécu malgré son jeune âge.

Tous ces personnages sont très intéressants à suivre, de même que l'inspecteur Peeters avec qui Hanah va mener ces différentes enquêtes.

Une lecture que je n'ai pas vu passer, un bémol de mon côté sur la fin.
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Cet opus clôt les aventures de la célèbre profileuse Hanah Baxter.

Dans ce roman, Hanah est extradée des USA vers la Belgique à la suite d'un courrier anonyme la dénonçant comme la meurtrière de son ex associé et mentor, Anton Vifkin, une vingtaine d'année plus tôt. A son arrivée en Belgique, elle retrouve le commissaire Peeters et son équipe qui font face à l'horreur d'une découverte d'un corps, du moins ce qu'il en reste, bouffé par des chiens. Tandis que rôde un tueur à gage, le fameux homme de la plaine du nord, qui ne peut pas concevoir ne pas finir son travail qu'il a dû mettre entre parenthèse une vingtaine d'année : tuer Hanah Baxter.

Au final, je suis un peu partagée sur cette histoire. Il y a quelques invraisemblances, mais ce n'est pas trop gênant. Par contre, je ne sais pas si c'est parce que c'est le dernier livre avec l'héroïne Hanah Baxter, qui se prépare à prendre une retraite bien méritée, mais j'ai trouvé qu'il y avait une surenchère dans le gore et la violence, même l'extrême violence, qui m'a gêné. L'impression d'un bouquet final de feu d'artifice pour célébrer la retraite d'Hanah, peut-être ... Dommage. Surtout que je venais de terminer "Il était deux fois" de Franck Thilliez juste avant de lire celui-ci, et qui n'est pas mal non plus dans le style cabinet des horreurs. Je pense que j'avais ma dose. Ma prochaine lecture sera plus "soft".

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Après la poussière ou les tombereaux de neige, Sonja Delzonglerécidive dans la plaine du Nord, en compagnie de son héroïne récurrente. Hanah Baxter, profileuse patentée accompagnée de son pendule, revient donc pour une quatrième aventure. Son profil voyageur l'emmène cette fois-ci de New York à la Belgique et au nord de la France.

Autre endroit, autre ambiance. Les thrillers qui la mettent en scène ne se ressemblent pas. Par le contexte géographique, mais également par l'intrigue racontée.

Comme toute série, il vaut mieux avoir lu les précédents épisodes, même si le job a été suffisamment bien fait par l'auteure pour impliquer même les nouveaux lecteurs.

Les enquêtes de Baxter ne sont pas banales, jamais. Parce que, de plus en plus, elle est actrice du scénario macabre, protagoniste principale de ce récit dans les terres du Nord. Son passé est déterré, des secrets sont révélés (à elle, la première).

Les investigations d'Hanah lui font rencontrer des personnages atypiques, toujours. Et encore plus avec ce nouveau roman qui propose une palette de singularités poussés parfois à la limite de la caricature. Volontairement, sans doute, pour rendre ces rencontres sur papier toujours plus anticonformistes.

Le passé de la profileuse est trouble, surtout en ce qui concerne certaines rencontres qu'elle croyait révolues. le présent ne se montre pas moins violent et moins sombre. Chasseuse et chassée.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Sonja Delzongle s'amuse à jongler avec les codes du thriller pour les dessiner à sa manière, et portraiturer ses individualités loin des canons du genre, quitte à grossir certains traits.

Idem pour son intrigue, elle est assez déviante, difficile à anticiper. Impossible pour le lecteur de savoir où elle l'emmènera, tant les actions et les réactions sont imprévisibles.

Du coup, le métier premier de profileuse d'Hanah Baxter est presque remisé à l'arrière-plan, et c'est davantage son flair qui l'aide à avancer. Mais pas facile, quand on est soi-même une pièce de la partie d'échec.

Dans la série, ma préférence reste toujours à Quand la neige danse. L'homme de la plaine du Nord joue bien son rôle et démontre une fois de plus que Sonja Delzongle ne reproduit jamais le même schéma.

Chacun de ses romans est une page blanche, même avec des personnages connus, et les émotions et surprises sont toujours inattendues.
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Après Dust, Quand la neige danse et Récidive, on retrouve Hanah Baxter dans L'homme de la plaine du Nord. Soupçonnée du meurtre de son ancien associé, Vifkin, assassiné vingt ans auparavant, elle est rapatriée à Bruxelles et doit collaborer avec la Police Judiciaire. Au même moment, un homme est retrouvé dévoré par des pitbulls au beau milieu de la forêt de Soignes. Toutes les pistes mènent à un manoir qui n'est pas étranger à Hanah. Et si les deux affaires étaient liées ? S'entremêlent alors le destin d'un tueur à gage, d'une travesti, de quatre enfants que la mort pourrait rattraper et d'Hanah Baxter. Tout repose sur une scène abominable qui s'est produite au manoir, plus de vingt ans auparavant. Et chacun veut la vengeance.
Un thriller glaçant dont il est impossible de décrocher. Les indices donnés au compte-gouttes tiennent le lecteur en haleine, et il est difficile de ne pas y réfléchir des heures durant, une fois le livre refermé. Attention, certaines scènes peuvent être choquantes et le langage est très cru. C'est malgré tout un roman à dévorer grâce à une intrigue bien construite. Des retournements de situation à chaque page tournée font rentrer en scène toujours plus de personnages qui ramènent tous à un même lieu : le manoir.
Un thriller qui explore avec philosophie la noirceur de l'âme humaine et nous plonge dans l'horreur avec une narration impeccable. Bienvenue au pays des terrils !
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Sonja DELZONGLE. L'homme de la plaine du Nord.

Quel univers noir et rouge. Noir, la mort, rouge, le sang ! Ce thriller est pour moi une découverte. Je ne connaissais pas du tout cette auteure. Je ne suis pas déçue par ma rencontre ; Oui c'est vraiment noir, gore et les cadavres abondent. Mais dans ce roman, il y a de l'action, de nombreux rebondissements et au fur et à mesure que je tourne les pages, il me tarde de découvrir la suite et j' appréhende avec angoisse le dénouement…

Hanah Baxter, une profileuse célèbre, vivant à New-York est accusée d'un meurtre qu'elle aurait commis il y a vingt ans en Belgique . En effet, elle aurait assassiné son mentor, Anton Vilfin. Extradée des États Unis, elle va collaborer avec la police belge et en particulier avec le commissaire divisionnaire,Johann Peeters. Ce dernier a une passion : il fréquente un cabaret et là il écoute de façon quasi religieuse une artiste, Frida qui interprète un répertoire romantique des années 1970- 1980 : Michel Sardou, Michèle Torr, Jacques Brel, Charles Aznavour, etc.…Est-il amoureux de cette femme, bien que marié ? Mais il a vécu un drame personnel : son fils unique, Simon s'est suicidé à l'âge de 13 ans. Depuis son épouse Gertrud a sombré dans l'alcoolisme et lui s'est réfugié dans son travail. le ménage ne va pas bien et personne ne va vers l'autre.

Ernest Gare est un tueur à gages. Il a exécuté de nombreux contrats, et toutes ses victimes sont atteintes par une balle entourée d'or : sa signature. Mais le dernier en date n'a pas été accompli dans son intégralité et il est donc à la recherche, de sa dernière victime. Lorsqu'il aura respecté son engagement il décrochera et prendra une retraite bien méritée : il est riche. Quelles ont donc été ces pactes et qui payait donc rubis sur ongle ses prestations. C'est un être à double visage, le jour, il est Ernest, la nuit, il est Frida. C'est un travesti et c'est lui ou elle que mate le commissaire divisionnaire Peeters, tous les vendredis soirs, dans le cabaret No où il se produit.

Aussitôt débarquée dans la capitale belge, Hannah, notre profileuse va tenter de démontrer son innocence à ses nouveaux coéquipiers. Une cavale, une recherche , une véritable chasse à l'homme va nous conduire jusqu'à la frontière française, là où sont les terrils des mines abandonnées. Nous découvrirons toute l'horreur de nombreuses disparitions tant d'enfants que d'adultes. Des scènes d'épouvante à répétition, des tueries organisées, des chiens écartelant des hommes, des caves recelant des lieux de tortures inimaginables, rien ne nous est épargné. Il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre les péripéties rapportées dans ce récit. Hallucinant, dérangeant mais avec la plume de cette auteure, c'est prenant. Il faut avancer page après page, chapitres après chapitres pour élucider les mystères. Les lieux sont décrits avec application. La végétation s'anime sous nos pas et le rat albinos Berlioz nous fixe avec ses yeux rouges inquisiteurs. Pourrons-nous échapper à ce tueur à gage ? Pas sûr. J'ai aussi découvert que la profileuse Hanah était un personnage récurrent de Sonja. Je vais malgré les scènes traumatisantes qui sont multiples dans cette narration lire les volumes précédents ; je dois être un peu maso ! ! !  Mais j'aime beaucoup le personnage d'Hanah, cette profileuse qui utilise même un pendule pour apporter une solution aux énigmes.
( 19/08/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Première lecture de Sonja Delzongle pour moi et déjà, à peine le livre refermé, une envie de lire les précédentes enquêtes de son héroïne Hanah Baxter.
Hanah est profileuse. Pour se disculper dans le meurtre de son mentor assassiné, elle va devoir collaborer avec le Commissaire belge Peeters dans une enquête qui va nous conduire aux tréfonds de l'horreur et des déviances et vices qu'on n'ose qualifier d'humains.
Nous rencontrerons un tueur à gages qui la traque depuis 20 ans, l'homme de la plaine du Nord, accompagné de son rat albinos, des enfants perdus, tous chargés d'un lourd passé.
Beaucoup de noirceur, une atmosphère pesante, de l'horreur et de l'effroi dans ce roman qui nous tient en haleine jusqu'au bout d'une lecture totalement addictive.
Hanah sauvera t'elle sa peau ? Et à quel prix ?
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Découverte totale pour cette auteure et c'est une très belle découverte. Un thriller bien noir, bien ficelé se déroulant une fois n'est pas coutume (je trouve) en Belgique.

Un roman qui prend le lecteur en otage, je n'avais qu'une seule envie, connaître la fin. Les personnages sont bien caractérisés, l'environnement est pesant et sombre, on tombe dans les méandres les plus sadiques de l'esprit humain.
Certains passages sont tout de même très durs.
Même si certaines ficelles de l'enquête étaient assez simples à comprendre cela n'a pas altéré l'histoire dans sa globalité.

J'essaierai de lire d'autres romans avec Hannah Baxter en profileuse.
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Tout d'abord, rappelons les faits. L'aventure commence avec « Dust », se poursuit avec « Quand la neige danse », puis avec « Récidive » et enfin avec « l'Homme de la plaine du nord ». Des terres d'Afrique du Kenya, à l'hiver féroce de Chicago, aux terres battues par les vents de Saint-Malo, Sonja Delzongle nous en a fait parcourir des kilomètres, nous emportant à chaque fois dans des ambiances très différentes. Cette fois-ci, c'est en Belgique qu'elle nous donne rendez-vous, aux frontières entre les cônes sombres des premiers terrils et la forêt de Seignes. Point commun ? Un personnage récurrent, Hanah Baxter, profileuse renommée à l'instinct viscéral, utilisatrice d'un pendule qui la guide perpétuellement. Quatre romans, pour une seule héroïne que je retrouve toujours avec un immense plaisir.

Sonja Delzongle a su créer, à travers Hanah, une amie, une proche, une femme qui pourrait presque faire partie de notre famille tant le lecteur qui la suit depuis si longtemps connaît chaque point d'ancrage de sa vie, ses blessures, ses bonheurs et ses luttes. Il faut dire que l'auteur ne lui a pas épargné grand-chose, et que, malgré les rafales de déboires qui se sont abattus sur elle, auxquelles elle a toujours fait face, le pétrin dans lequel elle s'est souvent retrouvée, Hanah Baxter est toujours debout.

Chaque roman permet d'explorer un pan de l'histoire d'Hanah et celui-ci ne fait pas défaut à cette habitude de l'auteur. Quand le précédent évoquait les relations de la profileuse avec son père, celui-ci décortique les liens presque filiaux qu'elle entretenait avec son mentor, Vifkin, assassiné des années auparavant. Au travers d'une autre enquête, un cadavre découvert dans une forêt, déchiqueté par des chiens d'attaque, un passé extrêmement sombre ressurgit et permet de mettre en lumière, justement, les côtés plus opaques de la personnalité d'Hanah. Il faudra également compter sur la présence d'un homme au regard de glace qui lui en veut personnellement. Au centre de cette atmosphère inquiétante se dresse un manoir qui dissimule bien des secrets, mais qui a soustrait aux yeux de tous ce qui se déroulait sans sa cave.

Ces nombreux points laissaient présager un danger de se prendre allègrement les pieds dans le tapis. Il fallait compter sur une certaine virtuosité pour les emboîter de manière crédible et intelligente, tout en conservant un suspense indispensable, des révélations au compte-gouttes, des menaces qui planent tout en axant le récit sur l'aspect psychologique de ses personnages principaux. Sonja Delzongle n'a plus grand-chose à prouver concernant la maîtrise rédactionnelle de ses romans. Autant sur la forme que sur le fond, elle parvient avec une remarquable virtuosité à me faire oublier la « vraie vie », en m'emportant dans cet ailleurs où je ne peux/veux que me rendre seule. En général, et je vous fais ici une petite confidence, lorsque j'aime particulièrement l'ambiance d'un roman, ou l'un des personnages, je m'endors en y pensant. C'est toujours très bon signe, parce que cela veut dire que mon premier geste du matin, avec une bonne tasse de café, c'est de m'y replonger immédiatement, même seulement pour quelques pages si le temps ne me le permet pas. Des idées viennent alors à moi, des choses que je n'avais pas vues la veille, des angles de réflexion un peu différents. Même si Hanah est un peu en retrait dans ce quatrième opus, ce n'est pas innocent… le lecteur n'en comprendra le sens qu'à la toute dernière page.

« L'homme de la plaine du nord » fait certes moins rêver en termes de lieu d'action que « Dust » par exemple, mais il vous fait sentir cette poussière noire qui s'introduit partout, jusque dans votre cerveau. Vous devinez les yeux rouges du rat dans la pénombre, vous entendez les aboiements des chiens d'attaque dans la nuit silencieuse. de cette ambiance spécifique naissent des émotions singulières que je retrouve toujours dans les romans de Sonja. Son écriture plante admirablement bien le décor et le reste suit. En fait, elle m'embarque à peu près où elle veut. C'est un peu flippant, non ?

À titre tout à fait personnel, je salue le courage de la fin, mais évidemment je n'expliquerai pas pourquoi.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Cela faisait quelques années que je délaissais Sonja Delzongle ; d'une part parce que je ne voulais pas en terminer trop vite avec les aventures d'Hanah Baxter dont les trois premiers volets m'avaient tant plu. ; et puis un peu par lassitude aussi.
L'homme de la plaine du nord clôt ainsi un cycle consacré à Baxter, profileuse française installée à New-York. Baxter se pose beaucoup de question sur son couple qu'elle forme avec Karen, sur leur désir mutuel de parentalité ; son passé la tourmente également. Il se trouve que la mort de son ancien partenaire et mentor fini par la rattraper en quelque sorte, tant et si bien qu'elle est obligée de se rendre à la police pour s'expliquer.
Elle ne se doute pas de ce qui l'attend…
Parallèlement, nous suivons un tueur en série le jour, travestie la nuit ; entiché d'un rat, et bien décidé à finir le travail ; autrement dit s'occuper définitivement d'Hanah !
En outre, dans une vieille masure, habitée par une drôle de femme d'un côté affairée à s'occuper d'un frère handicapé, et de sa vieille, et hantée par une meute de chien féroces et sanguinaires.
Evidemment, tout finira par se rejoindre, non sans un certain nombre de rebondissements. Je ne sais pas si mes goûts changent, si ce quatrième volume est moins bon que les précédents, si je n'étais pas dans les meilleures conditions…Force est de constater que si je ne m'y suis pas ennuyée, et que j'ai trouvé l'ensemble assez addictif, je n'ai pas spécialement été emballée par cet opus excessif à tout point vue à mon goût ; comme si rien n'était assez gore et outrancier ; comme s'il fallait en rajouter encore et encore pour convaincre. Il y a des coïncidences trop faciles, des hasards trop flagrants.
Sans doute le volume de trop à mon sens, qui ne me donne pas très envie de poursuivre dans l'immédiat avec l'auteur.

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