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Citations sur Marie-Tempête (54)

Nous nous aimons beaucoup. Il faut être très amoureux pour survivre aux épreuves que nous avons connues.
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C'est horrible de perdre un bébé. On l'aime déjà, mais on n'a pas de souvenirs à chérir. On se sent tellement vide...
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On ne commande pas les souvenirs. Ils s'abattent sur nous. On n'y peut rien.
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Je te souhaite d'aimer quelqu'un, Marie-Lune. Très, très fort. Et qu'il t'aime, lui aussi. Aussi fort. C'est tout ce qui compte dans le fond.
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On est un peu la même personne. Moi, je t'ai fabriquée. Toi, tu m'as transformée. En quinze ans, on a fait tellement de choses ensemble. De toutes petites et de très grandes. J'ai dû attacher au moins un million de fois les boutons de tes chemisiers, de tes manteaux, de tes robes et de tes pantalons. C'est impressionnant quand on y pense... Et entre les boutonnages, il s'en passait des choses. Toutes les fois que je t'ai consolée. Tous les sourires que tu m'as donnés. Tes caresses, tes sourires, tes mots gentils transformaient ma vie. Ils me donnaient confiance en moi. Tu me souriais et je me sentais unique au monde.
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chacun des mots de ce paragraphe me ravageait. Autant de syllabes que d’écorchures. Pourtant, c’était de la frime. J’en étais sûre. Ça ne coûte rien de promettre. C’est si facile de tomber dans le piège et d’y croire. Mais on finit par y laisser sa peau.
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Une onde de bonheur m’a submergée pendant quelques secondes puis j’ai senti l’angoisse m’étreindre. J’avais peur. Horriblement peur. Que Jean disparaisse, qu’il se sauve ou qu’il meure. Peur d’être blessée. Mais il y avait pire encore. Une appréhension nouvelle. J’avais peur que Jean souffre. Que mes fantômes l’étouffent, que mes tempêtes le brisent.
J’aimais Jean. Si fort et depuis si longtemps. Mais je découvrais seulement maintenant qu’il m’aimait lui aussi et, surtout, qu’il était vulnérable lui aussi.
C’était un poids nouveau. Et j’étais si peu solide. Je pouvais risquer de gâcher ma vie. Mais la sienne ?
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Le petit fil avait cassé. J’aurais dû m’en douter. Il ne tient jamais. Chaque fois que l’un se sent prêt à déposer ses bagages, l’autre s’enfuit. Ou meurt. La vie n’est qu’une suite de déchirures. Alors, il faut se protéger. Ne jamais entrer en gare. Toujours continuer. Filer. Sans s’arrêter. Sinon, chaque fois que le train repart, on est plus petit, plus vide et plus perdu.
Il fallait faire vite. Sauter même si le train roulait. Sauter au risque de se blesser. Sauter pour sauver sa peau.
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Dans ma tête, j’entendais ce bout de chanson de Luc Plamandon : M’étendre sur le sol… Et me laisser mourir…
Les paroles revenaient sans cesse. De plus en plus fortes. J’ai donné un coup de pied au vélo ; j’ai marché un peu et je me suis écroulée sous un arbre.
Là, seulement, j’ai pleuré.
Antoine était mort. Il avait décidé de s’enlever la vie. De se tuer. Et, avant de mourir, il m’avait lancé une poignée de mots, comme un bouquet fané. Une lettre déchirante et désespérée.
Antoine s’était suicidé, et je voulais mourir moi aussi.
Je n’ai pas bougé. J’ai scruté le ciel sans étoiles jusqu’à ce que mes yeux se ferment. J’ai dormi par à-coups, en grelottant, dans l’herbe haute.
Le soleil m’a réveillée. Un filet de lumière entre les pins et les feuillus. J’ai mis quelques secondes avant de me souvenir. En plongeant une main dans la poche de mon jean, j’ai reconnu la lettre.
Je ne reverrai plus mon bel amoureux. Antoine était mort. C’était vrai. Et pourtant cela semblait trop horrible pour être possible.
Il y avait eu tant de départs, de ruptures, de déchirures. Antoine. Fernande. Jeanne. Le moustique… Je n’étais qu’un ciel de tempête zébré d’éclairs.
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François s’est approché d’elle, il a pris sa main. Des larmes tremblaient dans les yeux de Claire.
- C’est bien peu, mais ce serait ma façon de te dire merci. Je ne pense pas à l’adoption… Je pense à toi. À ce que tu es. À ce que cet enfant héritera de toi… Quoi que tu décides, ce bébé aura eu une mère extraordinaire pendant neuf mois. Je ne l’oublierai pas.
Josée pleurait. François aussi. Je me suis levée et je suis partie.
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