Y en a qui chassent le Dahu, d'autres l'orignal.
Buddy Longway, beaucoup plus pragmatique, opta, en son temps, pour la seconde option, parce que c'est pas la moitié d'un con, le gars. Et puis tout le monde sait que le Dahu, ben on le trouve rarement en ces contrées par trop inhospitalières, m'enfin !
Il narre donc à sa petite dernière, Kathleen, justement interloquée par la présence de ces bois imposants trônant fièrement sur la façade de leur nouveau chalet d'environ 95,16 m², loi Carrez, cette chasse légendaire qu'il fit en compagnie du fiston, Jérémie. Une traque chargée d'excitation et de danger où frontière entre proie et prédateurs s'évanouit complètement.
Lorsque j'ai envie de m'aérer la tête, deux solutions, la fenêtre ou un bon Buddy.
Etant fragile des bronches, je tape dans la facilité et l'assurance d'un excellent moment avec ce bon vieux héros de mon enfance.
Toujours aussi à l'aise pour nous en foutre plein la vue avec ses paysages grandioses,
Derib se la joue Spielberg en nous offrant ses Dents de la Mer à lui, les Bois de la Plaine !
Ne jamais faire chier un orignal sur son territoire durant la période des amours.
Buddy et Jérémie vont l'apprendre à leur dépens.
Tout comme ils vont découvrir, non pas le caractère facétieux de ce bougon cervidé mais bien son instinct de tueur rancunier et opiniâtre.
Derib développe habilement un climat anxiogène et fait monter la sauce jusqu'au final somme toute logique.
Très bon moment, comme d'hab...