Miss Endicott, tome 2

Comme Alouett, le tome2 m'a un peu déçu, comparé à la fraîcheur du premier. L'esprit va-t-en-guerre de la mère de Prudence ôte toute la légèreté qui faisait le charme du premier tome. La fin, inattendue, nous laisse rêveur. On aurait grand plaisir à retrouver Miss Endicott, ...mais sans sa mère. Avis monsieur Derrien, s'il lit un jour ces quelques lignes !

Le premier tome m'avait enthousiasmé.. mais le second beaucoup moins. On a certes deux miss Endicott au lieu d'une, mais je trouve que la réapparition de la mère est un peu capillo-tractée, et surtout son personnage est grotesque et gâche l'histoire racontée, qui jusque là se passait plutôt en finesse.
Et je me demande si un moment il n'était pas prévu de faire d'autres tomes : en effet il y a beaucoup de petits sujets laissés en suspend au cours de ces deux albums qui mériteraient d'être développés.

Si ce tome est légèrement en retrait du précèdent, il reste agréable et conclue une histoire intéressante.
Toujours entourée de personnages truculents, Miss Endicott enquête assistée par sa mère qui réapparait à la fin du tome précédent. le monde des oubliés est au coeur de ce mystère.
L'humour est légèrement moins présent, l'action l'est plus. On y perd d'un côté, on y gagne de l'autre…
Le dessin est à la hauteur d'une histoire rondement menée.

Parfaitement d'accord avec ce qui a été dit dans les critiques précédentes.
Le tome 2 m'a légèrement déçue ; je l'ai trouvé trop orienté vers l'action qui prend toute la place. Plus d'humour, moins de réflexion, on tombe dans le récit d'action pur et dur. de plus, j'ai été fortement agacée par la mère de Prudence Endicott. Elle prend le dessus sur sa fille et s'impose dans l'histoire presque jusqu'à en devenir le personnage centrale. M'étant attachée à la fille au fil du tome 1, son éviction par sa mère a fait que j'ai moins apprécié ce second opus.
Ceux qui auront lu la bande dessinée comprendront pourquoi j'ai, en revanche, beaucoup aimé la fin qui signe, en outre, un retour à un peu de poésie.

Prudence ENDICOTT revient à Londres après avoir longuement voyagé.
Le retour dans la capitale anglaise débute par l'enterrement de Maggie (sa mère), une femme qui a su marquer les coeurs et les esprits.
La journée, Prudence est gouvernante chez les FOLSEY, un couple de riches entrepreneurs quasiment tout le temps en voyage afin de retrouver le père de Madame.
Le soir, libérée des obligations de son poste, Prudence endosse le rôle de Conciliatrice... ce qui consiste à entendre les réclamations les plus diverses et intervenir afin de trouver une solution à tous ces problèmes... Prudence sera-t-elle une Conciliatrice aussi chevronnée que Maggie ?

Une belle aventure que voilà en compagnie de Miss Endicott.
Une légère déception quant au chemin emprunté par le récit au milieu du second tome... pour de nouveau me laisser surprendre par la conclusion du diptyque.
Le ton reste assez bon enfant.

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Mme Endicott n'est pas un personnage sympathique, loin de là. Violente et peu réfléchie, elle tranche avec la douceur et l'intelligence de sa fille. Qui est quand même une as du combat à l'aiguille à tricoter.
C'est à se demander comment elle a fait pour rester conciliatrice si longtemps, un poste qui doit tout de même demander un minimum de tact et de diplomatie.

Les dessins sont vraiment très jolis et reflètent très bien l'atmosphère du Londres de cette époque. Karl et Darren continuent à apporter une touche bien amusante.

En revanche, j'ai trouvé le scénario un peu trop rapide. L'intrigue a mis beaucoup de temps à se construire pendant tout le premier tome et la moitié de ce second et elle va être résolue très vite en à peine une dizaine de pages. C'est un peu dommage, les personnages avaient beaucoup de potentiel pour durer plus de temps et la conciliatrice va manquer à Londres.
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