La maison en haut du monde

J'ai pour ce roman des sentiments très mitigés, c'est étrange :
* Cela paraît un peu trop gentillet, un peu trop utopiste de bienveillance et de solidarité, un peu trop "On est tous des frères".
Et pourtant :
* je trouve cette communauté géniale et j'en suis presque envieuse. Cela donne envie, redonne presque espoir et fait rêver.
Et pourtant :
* L'absence du père finit par créer un réel suspense au fur et à mesure que le roman avance. Et puis la fin du monde est proche, arrive ("Winter is coming"). Ces deux états de fait rendent la fin de lecture assez malaisante.

A souligner que le thème de la nature, la civilisation qui s'éteint est très actuelle et intéressante à découvrir en roman jeunesse, quoique angoissante également.

Donc, je ne sais que penser de ce roman ; comme j'écrivais... sentiments bizarres...

Tomi est abandonné par son père dans leur chalet de montagne car celui-ci va dans la plaine. Seul, il accueille les gens qui viennent habiter chez lui. Les enfants jouent ensemble, loin des villes victimes de la pollution.
Un roman écrit sous la forme d'une fable moraliste sur la vie en communauté loin des cités polluées. Les messages sont appuyés et le récit souvent peu compréhensible.