Rosaimée est ma grand-tante, du côté de mon père. Rien ne lui échappe. Elle sait écouter la plus petite confidence. D'abord, elle s'assure qu'elle a bien compris. Puis, plutôt que de retourner à ses affaires, elle complète ce que vous venez de lui dire. Vous pouvez lui confier le plus minable brimborion de pensée, elle l'organise, elle le décore jusqu'à en faire une idée vraiment intéressante, vraiment jolie, une idée que vous êtes fier et heureux d'avoir eue. Tout le monde aime parler avec elle. Du moins tous les gens qui aiment les idées. (p.36-37)
il est si reposant de voir les oiseaux vaquer tranquillement et avec courage à leurs occupations, s'activer sans se poser de questions (de mémoire)
les événements qui paraissent les plus contrariants de notre de vie sont aussi les plus riches de promesses
il pleut à seaux que m'importe ? je suis avec babelio (info charlottelit)
mince, je me suis encore auto congratulée d'aimer M
Je me dis que l'amour, c'est comme la mort. Tout le monde y passe, mais ça ne rend pas les choses plus faciles. Quand on meurt, on est le premier homme à mourir. Quand on aime, on est le premier homme à aimer. Comme le dit Rosaimée, l'expérience des autres, ça n'aide pas beaucoup.
Le souvenir de ma nuit d'enfer s'estompe dans le rouge de sa robe.
Soyons clair, le dimanche après-midi est toujours un désastre. Un moment vide. Une plaine ennui. Il ne sert qu'à redouter le lundi matin.
C'est idiot, mais c'est le printemps et je suis heureux. Triste, mais heureux.
Je suis un garçon qui se laisse volontiers emporter par le regret et la mélancolie.
Juste une petite envie de mourir, coincée là, entre le nerf optique et le cortex.