« C'est l'histoire de la femme que j'aime (et elle a un cancer) ».
Benoît Desprez raconte, par bribes, le quotidien qu'il partage avec sa compagne. Cela tient en quelques anecdotes glanées entre la maison et le cabinet du médecin.
Les propos de l'auteur parlent avec tendresse de sa femme, en veillant à ce que son regard ne soit pas biaisé par la maladie qui l'affecte. Un crâne chauve qui n'est même pas dissimulé sous une perruque ou un chapeau, une féminité qu'elle revendique. Elle ne nie rien, reconnaît sa fragilité et apprend à vivre avec. Quant à lui, il ne cache pas l'admiration qu'il voue à celle qui partage sa vie. Au travers des bribes d'existence qu'il nous présente, on voit la force de caractère de cette femme, sa combativité.
Comment la maladie rythme leurs vies ? Modifie-t-elle leurs rapports conjugaux ? Leur rapport aux autres ?
Avec une tendresse identique à celle que
Frederik Peeters avait partagée dans «
Pilules bleues », nous retrouvons-là le témoignage d'un homme balloté par la situation, impuissant face au diagnostic mais décidé à soutenir sa compagne. Cependant, le lecteur met moins d'entrain pour tourner la page. Ce témoignage ne m'a pas captivée, je l'ai lu sans ressentir d'empathie. le propos ne dépasse pas le stade du factuel et j'ai eu la désagréable impression de m'immiscer dans un quotidien qui n'est pas le mien.
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