Non, ce qui m'intrigue est quelque chose proche de ce que Jung (est-ce bien lui ?) voulait sans doute dire quand il affirmait que les dieux étaient devenus de simples maladies, et qu'on utilisait la maladie pour théâtraliser le fait que nous sommes mortels - un nez qui coule, une cheville, la grippe, peu importe, ça n'a pas besoin d'être une tumeur au cerveau. Quelque soit le mal, c'est de toute évidence le signe annonciateur de notre ultime désintégration, c'est la matière qui se détériore peu à peu jusqu'à la mort. Je crois que nous sommes conscients de cela, et nous supportons l'idée à l'aide d'une foule de rituels dramatiques - certains plus forcés et plus théâtraux que d'autres. p222