Madame B

Blanche Barjac, Madame B, est nettoyeur professionnel. Ses clients : des malfrats, tueurs à gages et meurtriers qui comptent sur elle pour effacer toute trace de leurs crimes. Elle a été formée au métier par le meilleur sur la place d'alors, son beau-père Adrian. Car ce dernier veille sur elle depuis le suicide de sa mère qui souffrait d'une sorte de folie incurable. A presque 40 ans aujourd'hui, elle est à son tour reconnue et respectée. Et tout comme le faisait Adrian, car « chaque acte entraîne des conséquences », elle conserve de chaque nettoyage une preuve impliquant ses clients, une sorte d'assurance vie en cas de pépin. Pour supporter sa besogne, elle se persuade que les morts ont mérité leur sort.

Mais après sa dernière mission qui consistait à faire disparaître un cadavre pour laisser croire à une disparition volontaire, les choses se gâtent, et des événements étranges s'enchaînent après la réception du message inquiétant d'un potentiel maître chanteur.

Madame B va alors douter de tout, y compris d'elle-même. le chantage est-il lié à une de ses précédentes missions ? La disparition soudaine d'Adrian est-elle liée à un règlement de compte en rapport avec son passé ? Un nouveau nettoyeur veut-il prendre sa place ? Et les crises d'angoisse dont elle est soudain victime sont-elles annonciatrice de la même maladie qui avait frappé sa mère ?

Un thriller dominé par le doute où s'insinue une montée de paranoïa qui étouffe autant le lecteur que Madame B. On perd son latin dans les projections de scénario impliquant tant les clients que les victimes, et le doute plane sur chacun d'eux.

La plume addictive de l'autrice et les indices qu'elle distille à petite dose, m'ont tenue suffisamment en haleine pour aller jusqu'au bout. Mais la lenteur du récit et le sac de noeuds qu'elle nous livre m'ont quelque peu essoufflée. Ça reste toutefois un bon et machiavélique thriller au suspense garanti.

Blanche Barjac est une femme de ménage d'un genre un peu « spécial ». Âgée de bientôt trente-neuf ans, elle a été formée par Adrian, son beau-père et « mentor » de soixante-seize ans, qui veille sur elle depuis le suicide de sa mère, survenu vingt années auparavant. Blanche Barjac est « nettoyeur » chez « RécureNet & Associés » : elle remet en état n'importe quel lieu de crime, efface absolument toutes les traces pouvant relier un meurtre à son auteur … Sa petite entreprise est une excellente société de nettoyage à domicile, pouvant intervenir 24h/24h, sept jours sur sept !

Mais ce que ses clients ignorent, c'est qu'elle conserve précieusement une preuve irréfutable de la culpabilité de chacun d'eux. Au cas où ça tournerait « au vinaigre » … Une sorte de protection, quoi ! Blanche Barjac a tout de même un « principe » : jamais elle ne s'occupera du corps d'un enfant !

Depuis quinze années qu'elle exerce cette curieuse profession, Blanche Barjac a accompli avec brio quatre-vingt-douze missions. Autant dire à présent que son travail est devenu une simple « routine » … Enfin, jusqu'à cette dernière affaire, traitée à la demande du Limier, un tueur à gages surdoué et auteur de crimes toujours parfaits … La vie de Blanche Barjac va devenir un cauchemar …

Entre haine, vengeance et histoire d'amour, une intrigue qui tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne. Sandrine Destombes nous mène habilement sur une piste pour l'abandonner et nous conduire immédiatement sur une autre … Un rythme soutenu, un récit qui tient la route, bref un très bon polar, moment de détente garanti !

Premier roman que je lis de SANDRINE DESTOMBES dont j'ai aimé l'originalité.

Madame B a un métier dont on entend peu parlé, elle nettoie les scènes de crime.

Madame B n'est pas une tueuse, elle aide les meurtriers à ne pas être localisés.

Madame B est nettoyeuse, célibataire mais avec néanmoins un très bon carnet d'adresses.

Son beau père qui est aussi son mentor, prend soin d'elle.

Dans "Madame B" les méchants ont un code d'honneur et les gentils ne le sont pas forcément.

Avec un thème peu commun, "Madame B" balade les lecteurs que nous sommes, SANDRINE DESTOMBES sème le doute.
Je me suis prise au jeu de ce thriller à l'esprit tordu et je suis devenue un brin paranoïaque.

Malgré de nombreuses invraisemblances, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Blanche est nettoyeuse de scènes de crime. Formée par son beau-père elle réussit à se faire une place dans le milieu. Tout se déroule pour le mieux, jusqu'au jour où elle est persécutée.

Dès les premières pages, je pensais que l'histoire ressemblerait à la série Blacklist, avec comme premier rôle monsieur Kaplan. Certes, les deux personnages font le même boulot, mais l'histoire n'a rien de plus en commun. J'ai été agréablement surprise par la tournure de l'histoire.

Les personnages sont passionnants, j'ai beaucoup aimé celui de Blanche et d'Adrian. On s'attache facilement à Blanche et son passé difficile.

Le roman est très bien construit, car l'auteure à dissimuler des indices ici et là, pour induire le lecteur en erreur et donnant ainsi de nombreux rebondissements. de plus, les chapitres sont courts et s'enchaînent facilement.

Premier roman de l'auteure pour moi et ça ne sera pas le dernier ! ;-)

Je remercie la maison d'édition et NetGalley pour le service-presse.
Lien : https://leslecturesdelauryss..

Blanche n'est pas une femme de ménage tout à fait comme les autres . Sa société « RécureNet & Associés qui a déjà effectué 92 opérations n'a pas vraiment pignon sur rue ; elle est plutôt connue des initiés ou des anciens clients figurant dans le carnet d'adresses que lui a communiqué son beau-père Adrian , qui a quasiment cessé toute activé . Certes elle est équipée de tout le nécessaire pour laisser un lieu aussi propre que possible . Mais elle a également connaissance des prochains enterrements ou des chantiers en cours dans les environs .En effet Blanche est ce que l'on appelle dans son petit milieu , une nettoyeuse : elle est payée pour nettoyer une scène de crime à fond , faire disparaitre toute trace compromettante , qu'elle soit sanglante ou non , qu'il y ait un cadavre à débarrasser ou non . Son business marche plutôt bien même si depuis quelques jours les ennuis semblent s'accumuler . Un cadavre qui disparait , un mail du Limier - un tueur à gages de premier plan avec qui elle collabore régulièrement - qui se plaint du manque de professionnalisme de sa dernière intervention , la découverte du foulard ensanglanté de sa mère qui s'est suicidée vingt ans plus tôt . Des faits étranges , anormaux voire empreints d'une certaine hostilité comme si quelqu'un était derrière ces actes malveillants . Mais qui et pourquoi ? Blanche va alors devoir raison garder malgré ses fréquentes défaillances psychiques et s'armer de prudence afin de survivre aux assauts répétés d'un ennemi invisible .

Un roman parfaitement construit et huilé , avec son lot de personnages savoureux pour lesquels l'éthique n'est pas un enjeu fondamental - bien sûr Blanche avec ses sauts d'humeur et de mémoire , que le destin n'a pas épargné et dont la relation avec son beau père est plus que difficile , mais je pense aussi à Mme C , cette femme d'affaires hors norme , Monsieur M , faussaire sans scrupule ou Cédric , ce jeune homme qui vit en dilettante du matin au soir toujours un joint à portée de mains . Coté récit on ne s'ennuie pas uns seul instant , les surprises et rebondissements ne manquant pas ni pour le lecteur ni pour la pauvre Blanche qui n'est pas au bout de ses peines et de ses découvertes …
Sandrine Destombes nous offrant pour couronner le tout une belle dose d'humour noir à savourer sans modération .

Blanche, dite Madame B, est une nettoyeuse de scène de crime auprès de laquelle les meurtriers, malfaiteurs font appel à ses services. Elle exerce ce métier grâce à son mentor, son beau-père, Adrian, qui la protège depuis le suicide de sa mère qui ne voulait pas vivre avec sa maladie mentale. La crainte de Blanche est d'avoir cette maladie. Quand le Limier l'engage pour un nettoyage et que celui-ci se passe mal, elle s'interroge sur sa santé mentale et sur ce maître-chanteur.

Une très bonne lecture qui m'a évadé de mon quotidien. J'étais avec Blanche, Adiran, Cédric à me demander qui en voulait à Blanche. Je me suis attachée à ses personnages avec leurs qualités et leurs défauts et j'ai eu beaucoup de sympathie pour Blanche malgré son métier. Je voulais savoir qui lui en voulait, si elle perdait la tête. L'intrigue est bien ficelée et il faut y démêler cet écheveau de fil. Par conséquent, il n'y a pas de retournement de situation à toutes les pages. Et puis ce que j'apprécie, c'est que l'autrice explique tout. Il n'y a aucun des fils tirés qui n'a pas de réponse.

Adrian Albertini n'est pas un beau-père comme les autres. de part son métier de nettoyeur, il a acquis une solide expérience de la vie mais aussi une vision des événements ou plutôt une anticipation exceptionnelle à chaque instant. Quand sa belle-fille décide de prendre sa relève, c'est avec bienveillance qu'il la formera. Jusqu'au jour où le chasseur deviendra le chassé.
Une belle intrigue même si le sac de noeud des 30-40 dernières pages est un peu long à démêler.

Mes Très Chers Vous,

Il y a de ces professions que tout le monde refuse de voir. Ces professions qui constituent l'armée de l'ombre, cette seconde ligne peuplée de travailleurs discrets, toujours présents mais peu reconnus parce que leurs journées sont constituées de tâches ingrates, voir dévalorisantes.
Il y a de ces professions qui rendent Intouchables parce qu'estimées tellement au bas de l'échelle sociale qu'elles ne méritent pas d'être considérées.
Les femmes de ménage constituent une grande partie de cette armée de l'ombre... Elles sont là, tôt le matin, tard le soir. On ne les regarde pas, on les considère peu !
Et puis, il y a Blanche Barjac. Madame B aussi est une femme de ménage, l'une de celle qui vous soulage de vos poubelles, fais votre tri sélectif, vous débarrasse de vos dossiers trop encombrants.
Et puis, il y a Blanche Barjac que ça arrange bien de faire partie de l'armée de l'ombre, d'être une invisible.
"Un point jouait néanmoins en sa faveur.
Personne ne s'attardait à observer une femme de ménage.
Au mieux, un témoin pourrait évoquer une taille ou une allure générale,
mais nul ne pourrait jamais décrire précisément son visage."
Le problème de Blanche, c'est qu'elle fait un métier dangereux, à la marge et que malgré toutes les garanties qu'elle peut prendre, il y aura toujours quelqu'un, quelque part, qui essaiera de lui créer des ennuis.
Elle le sait, Blanche, que cela fait partie des risques du métier.... Et pourtant, quand les choses commencent à déraper, quand son quotidien part en vrille, elle ne sait plus à qui elle peut faire confiance....
Sandrine Destombes plonge son lecteur dans un monde de pourris sans exception. Tous les personnages de ce roman ont des zones d'ombre, des dossiers bien chargés. Tous sont des méchants, voir des très méchants, voir même des extrêmement dangereux.
C'est alors à un jeu du chat et de la souris qu'assiste le lecteur qui doit démêler au fil des chapitres les noeuds d'un milieu complexe et à la marge et dont le quotidien est de créer du brouillard, d'arranger la vérité... Bref d'un milieu dans lequel TOUT LE MONDE MENT.
Sandrine Destombes a su créer une Blanche Barjac étonnante et il faut une bonne dose de talent de conteuses d'histoire pour permettre d'entrer en empathie avec des personnages aussi complexes.
Madame B est un thriller psychologique constitué à la fois comme un puzzle et une partie d'échec.... A chaque fois qu'un pion est avancé, à chaque fois qu'une pièce de l'histoire trouve sa place, le lecteur pense avoir tout compris.
Mais on le sait, une partie n'est gagnée que lorsque le dernier coup est joué et que l'un des joueurs est échec et mat.
Avec Madame B, il faut absolument attendre le tout dernier chapitre pour avoir une vision totale de l'histoire de Blanche Barjac et en saisir tous les méandres.
Un thriller qui se déroule sur un temps très court, celui nécessaire pour sauver sa vie, et qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Lien : http://cecibondelire.canalbl..

Une lecture en demi-teinte pour ce nouveau roman de Sandrine Destombes. La couverture et la quatrième de couverture promettait du grand nettoyage ! Madame B, Blanche Barjac, est nettoyeuse de scène de crime (oui, je féminise !). Un métier très atypique que j'espérais découvrir ici. Mais non. Promesse non tenue.

Mais j'ai dit demi-teinte ! Parce que si les promesses commerciales ne m'ont pas satisfaites, le roman hautement psychologique, empli de manipulations, retournements de situation, trahisons, secrets familiaux… tient ses engagements et tient en haleine ! Comme quoi, ceux qui ne lisent pas le résumé ont bien raison !

Une fois passée ma déconvenue de ménage, je me suis laissée emporter par la plume de Sandrine Destombes ! Madame B est victime d'un maître chanteur machiavélique qui a réussi à m'embrouiller moi aussi ! le final est haletant et le suspense à son comble !

Bref, un excellent roman si on n'y cherche pas des techniques de reconversion professionnelle ! Un bon thriller psychologique !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..

Blanche Barjac, alias Madame B, est nettoyeuse.
Pas technicienne de surface, non, elle, nettoie des scènes de crimes.
Réputée dans le milieu interlope des tueurs à gages ou autres pour son efficacité, elle assure ses arrières en gardant un indice des méfaits.
Cela ne plait pas du tout à certains quand ils l'apprennent.....

C'est un thème des plus originaux que Sandrine Destombes aborde dans ce récit.
Elle change de registre en abandonnant les thrillers purs et durs avec ce thriller psychologique.
Comment ne pas penser à Jean Reno dans "Léon" avec un tel sujet?
On ne peut pas dire que les personnages soient des plus sympathiques. Pourtant, on s'attache peu-à-peu à cette Blanche plutôt grise, dure et fragile à la fois, qui se fait manipuler et doute de sa santé mentale.
L'auteur nous fourvoie en donnant des indices au compte-gouttes, en obturant une à une les fausses pistes pour en ouvrir d'autres.
N'espérez pas dire "encore un chapitre et j'arrête", Sandrine Destombes pousse le vice en insérant une "bricole" qui fait que.....vous continuez.
Encore une réussite avec ce roman, qui, même s'il est moins punchy que ses précédents, est addictif.