Les robots émotionnels

Très intéressant livre de Laurence Devillers dont j'avais déjà lu "Des robots et des hommes " de 2017.
Le principal aspect - et le mérite - de ce dernier livre est : comment arriver à réguler les robots et toutes IA afin que ces derniers ne nous supplantent pas un jour ! Les contrôles et l'éthique doivent primer et comme elle le dit : faisons attention à ceux qui programment !
Le sujet étant loin d'être traité encore, je veux insister ici sur quelques points très importants et qui me passionnent en la citant :
- " Les humains ressentent grâce aux échanges entre leur corps et leur cerveau."
- " le cerveau humain est le résultat de millénaires d'évolution biologique qui ont permis l'émergence de la conscience."
- " L'homéostasie est la capacité d'un système à maintenir l'équilibre de son milieu intérieur, quelques soient les contraintes externes."
- " En l'absence de corps humain, l'émergence d'une conscience comme la nôtre, dotée de sentiments, de pensée et d'un libre arbitre n'a aucune chance de se produire dans une machine."
- " L'esprit est le produit d'interactions entre le corps et le cerveau."
- " Il faut éviter les amalgames entre la conscience et la "pseudo-conscience machine"."
Oui l'IA et les robots vont devenir de plus en plus forts et "intelligents", nous aideront et nous remplaceront dans beaucoup de tâches, mais non, ils ne supplanteront pas car chez eux l'homéostasie n'existe pas !
C'est ce qui fait de nous des êtres à part, conscients, avec pensées, sentiments, et possédant des émotions ainsi qu'une idée de l'importance de la culture et du sens commun.
Méfions nous bien sûr des fous furieux qui sévissent dans le monde.
Il faut donc bien s'atteler à mettre des gardes fous, mais voilà des raisons de positiver !

Lien : https://laniakea-sf.fr/

Ce livre traite de l'intelligence artificielle (IA), des interfaces homme-machine, des agents conversationnels, de la détection et de la simulation des sentiments, et de façon plus secondaire des robots « émotionnels ». Un robot est défini dans le glossaire comme un « mécanisme programmable actionné sur au moins deux axes avec un degré d'autonomie, se déplaçant dans son environnement pour exécuter des tâches prévues » (sic ! source ISO : 8373, 2012). le caractère « émotionnel » est justement distancié par les guillemets, ces machines étant capables de détecter et mimer les émotions, mais non de les ressentir. Il n'y a pas de robot « émotionnel » sans IA et l'IA peut mimer les émotions sur un écran, une machine intégrée à l'environnement (HAL dans 2001, l'Odyssée de l'espace), un visage artificiel ou un robot anthropomorphe comme le robot gynoïde de la couverture du livre. le robot est une monture de l'IA comme le rat est la monture de Ganesh dans un autre contexte culturel.

À ce titre, le livre vise à démystifier l'IA et les robots « émotionnels » et soulève de nombreuses questions, souvent sans réponse : qu'est-ce que le vivant, la conscience, l'intelligence, la communication, la parole, l'émotion ? Il montre à quel point conscience, échange, parole et émotion sont intégrés, donne une mise à jour de la vaste recherche neuro-émotionnelle et en algoritmique, et récapitule les questionnements éthiques soulevés par l'IA (y compris ses biais de race et de genre, ses détournements au profit des GAFA) et par les robots « intelligents » (y compris les drones tueurs) ou « émotionnels » (y compris les robots sexuels, étape ultime de la chosification du corps féminin).
Le livre a été écrit rapidement comme le montre l'usage de nombreux synonymes (chatbot, assistant vocal, agent conversationnel ; émotions, affects, états affectifs, etc.) et de répétitions, y compris une citation de Spinoza qui apparait deux fois en exergue. À ce propos, l'auteur fait un intéressant parallèle entre vivant, autoprotection, homéostasie et conatus.

À lire, si vous êtes intéressés par cette menace — ou cet espoir ?

Autant les mathématiques m'ont toujours plu, autant leurs utilisations dans le futur (pas si futur d'ailleurs…), m'inquiète un peu !

Avec “Les robots émotionnels”, un livre qui traite de l'intelligence artificielle et bien d'autres choses, Laurence Devillers nous donne un aperçu exhaustif de notre mode de vie de demain, et nous projette dans le futur.

Pour la plupart, nous utilisons déjà les “IA” sans le savoir, sans même s'en rendre compte, et à ce niveau, je pense qu'il aurait fallu et qu'il faudrait maintenant qu'il y ai plus de communication dans ce sens, pour éviter un affolement qui pourrait être général, quand tous les gens connaîtront réellement l'avancée de tous les programmes qui tendent à “imposer” la “machine” dans notre monde.

Laurence alors, nous donne certaines clés pour anticiper et comprendre les interactions possibles entre nous et les robots et aussi les impacts qu'ils auront sur nos vies.
Son livre a pour but de démystifier tout ça, mais il soulève tout de même de nombreuses questions. Je l'ai lu à mon rythme. En parallèle, je me renseignais sur toutes les applications et théories que l'auteure développe. Elle tend à nous rassurer, mais c'est l'utilisation que “l'Homme” en fera, qui déterminera si oui ou non, nous irons vers des avancées ou vers des menaces. Les chatbots, ou assistants vocaux, sont-ils uniquement actifs sur notre demande, lorsque nous faisons appel à eux, ou sont-ils sur une écoute constante afin que nos “amis” du GAFAMI(NATU…) puissent nous faire tout type de propositions, même celles dont nous n'avons pas besoin ?
Je vous laisse méditer sur cette question… Euh ! du moins sur la réponse…

Le livre est très intéressant. Oui, il m'a interpellé, il m'a fait voir les choses sur des angles différents, voire des angles nouveaux. L“AI” et les robots “émotionnels” ou pas, ceux qui “travailleront” pour les militaires, ceux qui s'occuperont de nos aînés, de nos enfants aussi sûrement, qui passeront l'aspirateur, qui tondront le gazon, les robots sexuels… font déjà et feront partie de notre quotidien. Reste à espérer que toutes ces applications et ceux qui les dirigent resterons éthiques !

À lire, même si mon p'tit cerveau a été un peu bousculé…
Lien : http://leressentidejeanpaul...

Laurence Devillers est avant tout une technicienne qui connaît beaucoup de choses sur son sujet de prédilection que sont les robots programmés sur la base de techniques d'IA.

Elle inonde donc son livre de vocabulaire spécialisé, de concepts, de théories à flot continu sans réelles pauses de réflexion.

C'est à un point tel qu'il est difficile de comprendre quelle est vraiment sa thèse sur les robots émotionnels.

Il est possible néanmoins de tirer parti de tous les éléments évoqués, à la condition de se reporter à d'autres sources comme par exemple Wikipedia.

Ceci dit, le style est médiocre avec une syntaxe parfois approximative des fautes de concordance des temps et même parfois des fautes d'orthographe.

Cette scientifique n'a certes pas eu recours aux services d'un nègre, mais en tant que spécialiste des Chabot elle aurait au moins pu utiliser avec profit ceux de Chatgpt pour corriger son livre !