Samurai, tome 3 : Le Treizième Prophète

Les événements se bousculent dans ce tome, de même que nos héros. L'auteur s'attache à nous révéler un peu plus chaque fois sur les personnages, et notamment sur Takeo à travers des flashback qui le ramène à son enfance. Nul doute que le tas d'éléments éparpillés ici et là, ont un lien évident. Que ce soit le tatouage sur l'épaule de Takeo, l'implication du clan Akuma avec la renaissance du treizième prophète, la présence importante de son frère dans les souvenirs de Takeo, l'implication de la petite fille, plutôt absente dans ce tome, ainsi que la présence des soeurs de l'ombre. Tout cela a un lien et c'est la résolution qui tient le lecteur en haleine. je suis très curieux de découvrir comment l'auteur va imbriquer tous ces éléments et quel va en être le dénouement. Jusque là nous n'avons aucune certitude, aucune réponse, simplement des éléments qui évoluent à leur rythme sans réelle interaction.
Les graphismes sont plutôt bons et illustrent bien cet univers de Japon médiéval. Je les trouve simples et efficaces dans le sens où ils captent l'essentiel du récit et restituent l'ambiance avec justesse.

Le récit est parsemé de flash-back sur la jeunesse de Takeo. Cela permet d'imbriquer quelques pièces au puzzle de cette intrigue. Pas de quoi la faire avancer à grand pas mais tout de même des informations intéressantes. Notamment sur l'effroyable personnage présent sur le couverture. Encore une fois, la fin de l'album donne envie de se lancer dans la suite qui devrait conclure ce premier cycle. 

Le récit change un peu de format.
Il y a de plus en plus de retour en arrière pour présenter le personnage principal. A un tome de la fin du cycle, je suis totalement perdue.
Où mène cette histoire ? et surtout la dernière planche me laisse dubitative.

Plus de flash-backs sur ce tome dévoilant un peu plus le passé du héros.
On apprend un peu plus sur les trois filles de l'ombre également.
Un final un peu décevant avec une réaction sans queue ni tête d'un des personnages mais sauvé par la confrontation finale.
Une série qui garde une régularité dans la qualité, autant sur l'histoire que sur les dessins impressionnants de fluidité en situation de bataille, mais aussi la structure des vignettes intelligente.
Une histoire pas non plus des plus originale mais qui à le mérite d'être bien maîtrisé. Hate de découvrir le tome suivant!

Au niveau du scénario, ce troisième tome ne fait pas vraiment avancer l'intrigue à grands pas.

Le samouraï Takeo, son serviteur maladroit, la petite coréenne Natsumi et sa jolie nourrisse sont toujours poursuivis par Furiko, l'une des trois Soeurs de l'Ombre. de son côté, le cruel seigneur Akuma lance son assaut final sur l'Empire. On en apprend certes un peu plus sur l'origine du XIIIème prophète et sur le frère de Takeo, mais dans l'ensemble les révélations sont peu nombreuses. Jean-François di Giorgio va même ajouter certains mystères, notamment concernant le tatouage de Takeo et sur l'origine des Soeurs de l'Ombre. Ce troisième tome va également plonger cette saga un peu plus dans le fantastique, tout en conservant le réalisme du Japon féodal.

Au niveau du graphisme, le travail de Frédéric Genêt, supporté par l'excellente colorisation de Delphine Rieu, demeure tout bonnement remarquable. le dessinateur continue de rendre avec réalisme ce japon médiéval, ces décors et ces costumes. Les scènes de combats sont merveilleusement rendues et les superbes cases s'étalent de plus en plus souvent sur deux pages.

Malgré quelques petites longueurs, ce troisième tome est à nouveau une réussite, surtout au niveau du graphisme. Espérons que le tome suivant (qui marquera la fin du premier cycle) lèvera le voile sur les nombreux mystères que Di Giorgio garde habilement en suspend.