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Fraternity (Juan Diaz Canales) tome 2 sur 3
EAN : 9782205067644
56 pages
Dargaud (21/10/2011)
3.35/5   73 notes
Résumé :
La créature qui semble avoir un lien étroit avec Émile a été capturée par les habitants de la communauté ; le retour de Laffite plonge la belle Fanny dans le doute ; des dissensions de plus en plus vives apparaissent à propos de l'implication de Fraternity dans la guerre qui fait rage, sans compter que la communauté est désormais séparée entre les tenants de la spiritualité et les défenseurs d'un point de vue plus scientifique... MacCorman, le fondateur de Fraternit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Derrière les valeurs qu'elle veut défendre et face aux dangers causés par la présence de la bête, la communauté Fraternity, se révèlera foncièrement humaine... Racisme, égoïsme, rejet de l'autre, course au pouvoir se dévoileront au fur et à mesure.
Un deuxième tome qui conclut cette courte série tout en nous laissant matière à notre imagination d'imaginer la suite...
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[critique basée sur les deux tomes de Fraternity, non précisément le second tome]

Les utopies - et les dystopies -, on le sait, sont des sujets de prédilection pour la littérature, et souvent aussi pour la bande-dessinée.
Fraternity est l'une de ces séries qui tentent d'aborder ce thème de la construction d'une communauté idéale, fondée sur l'égalité et libre-arbitre. Mais finalement, ce sujet n'est pas le centre d'intérêt de cette bande-dessinée, et je l'ai davantage vu comme un "fil rouge" à l'histoire.
Le scénario se concentre, en effet, avant tout sur l'arrivée impromptue d'un garçon muet, trouvé seul dans la forêt, et recueilli par une membre de Fraternity. Cette nouvelle venue est vue d'un mauvais oeil, notamment parce qu'une bête gigantesque et inconnue liée étrangement au gamin se met à terroriser le village...
Si le premier tome se concentrait plutôt sur l'aspect "fantastique" et "angoissant" de cette menace (ou non?) abominable, le second tome présente lui l'auto-destruction progressive de la société idéale que les villageois ont voulu créer. L'intrigue monte ainsi crescendo au fil des pages, jusqu'à atteindre son paroxysme sur les derniers moments : un élément que j'ai beaucoup apprécié... et qui vient sauver, avouons-le, un scénario des plus classiques. L'humain est foncièrement mauvais - les romances terminent toujours mal - finalement les gentils ne meurent pas vraiment... Enfin bon, peu d'originalités, et une bonne dynamique qui s'achève en queue de poisson.

Toutefois, il faudrait être avare pour ne pas reconnaitre la qualité graphique des dessins. le trait est fin, les décors somptueux, et la palette de couleur assez pâle renforce merveilleusement bien l'ambiance déjà oppressante & mélancolique créée par le reste.

Deux tomes qui se laissent lire facilement, mais qui ne marqueront pas les annales.
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Suite et fin du dyptique "Fraternity"! Un chef d'oeuvre! Je vous conseille de lire le tome 1 et 2 en même temps pour rester dans l'ambiance de la BD.

Résumé: L'histoire se déroule dans une société utopique, durant la guerre de cessecion aux Etats-Unis. Cette société prone la non violence, l'atheisme, la raison, l'égalité, le partage... La découverte d'un enfant sauvage (qui n'a eu aucune autre éducation que celle de la nature) et les différences d'opinon au sein de la communauté vont mettre à mal les principes qui en sont à l'origine. Les croyances refont surface, le manque de nourriture pousse les membres à remettre en cause le principe d'égalité, faut-il prendre partie dans la guerre?
De plus, un enfant sauvage est découvert, ce qui va les amener à se poser des questions sur l'éducation et la nature humaine. Une bete fantastique fait son apparition...

Cette BD aborde de nombreux thèmes: Egalité, violence, guerre, racisme, croyance, supériorité, raison, barbarie, meurtre... une société utopique est-elle vraiement possible?

Outre l'histoire qui est magnifique et le sujet très bien traité, on peut aussi remarquer la beauté des dessins avec des grandes fenêtres et parfois de magnifiques pages A4 et doubles pages, sans dialogue.

Enfin, on apprécie le fait que la série n'est constituée que de 2 épisodes ce qui nous évite d'attendre à chaque fois pour avoir la suite et de dépenser une fortune pour completer une saison qui ne semble pas avoir de fin (comme c'est de plus en plus le cas en BD).
Lien : http://aurelivre.blogspot.co..
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Après avoir été déçu par le premier tome, j'ai remarqué une nette amélioration dans cette deuxième partie, grâce à une fluidité et une clarté du scénario.
Dans cet épisode, on nous fait comprendre qu'un projet idéaliste peut ne pas être bénéfique pour tout le monde, et que l'homme peut se comporter de manière bestiale.
En termes de graphisme, les illustrations sont toujours aussi bien réalisées. Les teintes sont parfaitement adaptées à l'atmosphère pesante, malsaine de l'histoire.
En ce qui me concerne, je trouve que le deuxième tome est de meilleure qualité, avec une structure plus claire et des explications simples.
Malgré tout, je m'attendais à une lecture plus captivante pour cette série en deux parties.
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Diptyque atypique. Entre fable politique et éloge de la différence. Ces auteurs espagnols ont signé une oeuvre originale, esthétiquement soignée où les touches de fantastique sont assez séduisantes.

Pour ce qui est de l'aspect politique, cette communauté utopiste se désintègre sous les à-coups des peurs et du repli sur soi. le trait est appuyé, très appuyé, trop sans doute mais la beauté des cases, l'ambiance sombrement mélancolique sauve l'ensemble de la caricature.

Je reste séduit, surtout par la forme et par cette créature mystique, plus que par le fond du propos. A découvrir.
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critiques presse (2)
BulledEncre
16 janvier 2012
José Luis Munuera est égal à lui-même, son sens du cadrage et son trait, combiné à l’art de la mise en couleur de Sedyas, rendent un résultat hors-normes. A chaque nouvelle planche que l’on découvre, on se prend une claque au point d’en redemander, pas besoin d’être maso dans ce cas-là.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
17 novembre 2011
Une fin d’aventure d’une idéologie communautaire superbement orchestrée qui donne à réfléchir sur le comportement ambigu de l’homme face à un idéal, se révélant parfois dans une image purement bestiale.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est vrai, nous sommes tous très différents. Et heureusement, il n'y en a pas deux comme toi.
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L'expérience me dit que la nature peut parfois se manifester de manière insolite, sans l'intervention capricieuse d'aucun être supérieur.
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