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Cet ouvrage en forme de biographie va intéresser à une artiste méconnue des années 60 et 70 dans un genre folk américain.

Comme beaucoup d'artistes qui se sont brûlés les ailes, elle terminera retrouvée morte à coup de doses mortelles de drogue par la police dans son appartement. Affaire classée comme une junkie qui s'est suicidée par la police. Et pourtant, derrière ce corps inerte, il y a toute une vie, tout un parcours assez intéressant à suivre.

Elle n'a réussi qu'à publier deux albums pour un label et même à se produire en concert à Londres durant la période 72-73. Elle était surtout ingérable pour son agent artistique et elle a fini toute seule abandonnée presque par tout le monde. Elle avait pourtant beaucoup de talents avec une rare sincérité dans les propos.

On retient qu'elle a commencé sa vie d'adulte en braquant une banque afin de payer son mariage. Il ne tiendra pas longtemps car le mari a eu l'idée de faire une descente de rafting complètement drogué. Bref, vous voyez un peu le topo.

A noter qu'elle détestait les chats et qu'elle préférait les animaux exotiques du genre serpent ou caméléon car son père était un célèbre importateur qui livrait même les studios Hollywood pour ses besoins en film de séries B.

Bref, c'est vraiment une personnalité atypique qui change de la conformité. du coup, on ne va pas s'ennuyer à cette lecture mais on ne va pas forcément adhérer à ce mode de vie assez bohème. Chacun demeure responsable de ses actes. Point de jugement de valeur.

Au niveau du graphisme, on observera des couleurs assez criardes et psychédéliques qui collent à merveille avec ce type de récit avec ses doses hallucinogènes.

J'ai vraiment aimé cette BD car elle apporte un supplément d'âme qui manque parfois cruellement. Cela m'a également permis de faire la connaissance de Judee Sill dont j'ignorais tout.

En conclusion, une biographie d'un destin plutôt dramatique mais qui mérite une réhabilitation loin de l'oubli pour son apport incontestable au panthéon de la musique.
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Club N°53 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Une bio très originale.

Une immersion dans les années 70.

Coup de coeur !

André
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Le dessin colle bien à l'ambiance psychédélique des 70's, une BD plutôt agréable à lire...

Clément
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Judee Sill de Juan Díaz Canales et Alonso Iglesias est une biographie sans doute assez libre, d'une chanteuse oubliée. Dans les années 60/70, elle chante du folk aux sonorités douces, et pourtant on découvre une rebelle, une écorchée vive. Les auteurs se sont attaché à décrire l'ambiance de l'époque, le graphisme est réaliste et classique dans le trait, alors que la colorisation nous réveille, parfois vintage, parfois s'échappant dans des envolées psychédéliques aux couleurs acides. C'est avant tout l'Amérique des années 60/70 que nous décrit cette histoire, sous fond de guerre du Viet-Nam, de drogue, de développement du Rock… La biographie ne m'a pas spécialement passionné, une artiste dans le milieu du show-biz qui devient totalement junkie, ça aurait pu être une autre, on pense bien sûr à Janis Joplin, mais le côté décalé de Judee Sill en fait avec sa tête de petite fille sage qui en fait, sort de prison, apporte du grain à moudre pour décrire une atmosphère propre à cette époque. J'ai trouvé qu'il s'agissait plus d'un hommage à l'effervescence de ces années qu'à l'artiste elle-même, personnage pas vraiment sympathique. J'ai aimé plonger dans ces années, mais mon impression générale reste assez neutre, les émotions n'émergent pas vraiment de cette lecture.
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Judee Sill.
1979. North Hollywood. Deux policiers découvrent une junkie décédée dans son appartement.
Une affaire sordide de plus ?
Non. Car la victime est une certaine Judee Sill, étoile filante de la Folk qui connut une brève heure de gloire seventies avant de mystérieusement disparaître dans la nuit de l'anonymat...
Judee Sill est une bande dessinée qui m'a permis de découvrir une chanteuse méconnue car oubliée. Après avoir connue une petite gloire, elle était retombée dans l'anonymat avant de mourir dans des conditions sordides.
J'ai découvert une enfant révoltée qui fût une délinquante récidiviste. Nous la suivons notamment en prison. Elle se droguait et se prostituait.
Mais elle n'était pas que ça, cette jeune femme avait une très belle voix, qui aurait pu la sauver.
J'ai écouté quelques unes de ses chansons tout en lisant cette bande dessinée et même si ce n'est pas un genre que j'apprécie ; il faut avouer qu'elle avait un fort joli timbre de voix.
J'ai apprécié la découverte mais j'ai été perdue à plusieurs reprises car l'ordre n'est pas chronologique.
Les années sont bien notées au début toutefois cela commence au moment de sa mort puis nous revenons en arrière puis en avant, pour se terminer dans son enfance.
C'est un peu perturbant car on ne sait pas où on va arriver dans la vie de Judee.
J'ai apprécié les illustrations, très années 70 ce qui colle parfaitement, et la colorisation.
Je n'ai pas été totalement convaincu par le scénario, trop brouillon pour moi avec ses changements d'années continus.
Judee Sill est malgré tout une bonne surprise et m'a permis de découvrir une chanteuse avec une jolie voix.
Ma note : 3.5 étoiles.
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1979, deux policiers découvrent une femme morte d'overdose, Judee Sill. La jeune femme a fait une carrière éclair dans la musique.
Je ne connaissais pas Judee Sill avant de lire cet album. J'ai découvert une vie comme il y en a malheureusement beaucoup, jalonné de drogues, de violence et de prison. Judee a eu le destin tragique d'une chanteuse tombée dans l'oubli. La BD revient sur certains épisodes de sa vie, extrapolant sur leur déroulement, jonglant entre les périodes pour dresser le portrait de cette femme à fleur de peau.
J'ai beaucoup aimé les dessins, avec leurs couleurs chatoyantes, rendant les épisodes sous drogue complètement psychédéliques. Une joyeuseté graphique qui allège le propos parfois lourd de l'histoire.
Cet album propose une biographie romancée d'une chanteuse injustement oubliée et qui mérite d'être redécouverte.
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Dupuis pour la découverte de #JudeeSill.

L'album s'ouvre sur la découverte du corps d'une vieille junkie en 1979. Une overdose de drogue semble être à l'origine de la mort de la femme, qui pourrait être Judee Sill, une artiste folk des années 70' oubliée. On remonte ensuite le temps pour découvrir quelques bribes d'enfance et d'adolescence de Judee. Puis sa déchéance progressive (drogues, violences, prostitution, prison) entrecoupée de fulgurances musicales et de brefs succès d'estime pour ses deux albums, aujourd'hui oubliés.

Mon avis sur cette bande dessinée est mitigé. L'histoire est racontée de façon non chronologique, et j'étais un peu perdue dans les dates, même si le style des dessins s'adapte en fonctions des époques. Je ne connaissais pas du tout Judee Sill et j'étais intriguée par l'artiste. J'aime me plonger dans les années 1970 et c'est ce qui m'a encouragée à solliciter ce service de presse numérique sur #NetGalleyFrance. Je suis contente d'avoir découvert cette artiste et j'ai apprécié les textes précisant l'élaboration de l'album en fin d'ouvrage.
Même si les illustrations sont très stylisées, je les ai trouvées inégales. Certaines semblent crayonnées rapidement à grands traits, d'autres sont plus fouillées, certaines sont psychédéliques (j'ai beaucoup aimé les polices très stylisées années 70' de certains mots dessinés) d'autres encore sont presque oniriques. J'avoue avoir eu du mal à comprendre certaines vignettes... mais cela ne m'a pas empêchée de comprendre et d'apprécier l'histoire de Judee Sill.

#JudeeSill #NetGalleyFrance
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D'ordinaire je ne suis pas fan de biographies, mais si cela tourne autour des années 60-70 et que cela aborde une chanteuse folk que j'apprécie, je dis oui. Tout comme Juan Diaz Canales qui a découvert (selon la légende) Judee Sill au hasard des algorithmes de Spotify…

Judee Sill, c'est un mélange de Joan Baez, Joni Mitchell, Ricky Lee Jones... pour les harmonies, un condensé de Janis Joplin et Sandy Denny pour la dope..., la révolte de Janis Joplin encore et un look à la Soeur Sourire... Certaines compos avec une seule guitare et où elle assure plusieurs voix font vraiment penser à CSN&Y ou aux meilleurs titres de Paul Simon de la même époque, et on pourrait parfaitement l'imaginer sur la scène de Woodstock. Après 1973, quand elle passe sous les radars à cause de ses dérives toxicomanes et de sa mauvaise humeur de se voir cantonnée aux premières parties, ses chansons vont fleurir dans plusieurs groupes, comme les Hollies ou chez Warren Zevon. Elle fait la couverture du magazine Rollingstones, et les Turtles lui achètent un morceau.

Si je dis "fleurir", c'est intentionnel. Judee Sill est clairement ancrée dans le flower power. C'est d'ailleurs illustré et magnifié avec brio par le duo d'auteurs, avec des trips sous acide ou héro colorisés comme la pochette du Yellow Submarine.

On sent une tendresse particulière de la part des auteurs. Avec astuce, ils vont élaborer une intrigue qui leur permettra de passer en revue pas mal de moments-clés de la vie de la chanteuse. On perçoit bien le potentiel musical, mais aussi son côté intransigeant et révolté qui va la couper du milieu, tout autant que son absence de volonté et de mesure. Pour preuve de ce potentiel, Judee Sill sera la première artiste signée sur le label Asylum de David Geffen.

Un très bel hommage à une artiste qui mériterait d'être plus connue.
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Judee Sill de Diaz Canales et Alonzo Iglesias, Éditions Dupuis


Dans ce roman graphique, le duo d'auteurs nous fait découvrir Judee Sill , une chanteuse folk des années 70, droguée, prostituée, délinquante et surtout merveilleuse chanteuse avec une magnifique voix.

Je ne connaissais absolument pas cette chanteuse. Une fois l'album fermé, je me suis précipitée sur Spotify pour écouter et découvrir Judee Sill. C'est un coup de foudre musical pour ma part.
Cette chanteuse, malgré son talent musical, n'a pas eu le succès souhaité et s'est perdue dans la délinquance et la drogue.

Nous connaissons peu de choses sur la vie de Judee et les auteurs ne cachent pas avoir imaginé une bonne partie de sa vie. Ils nous offrent un très bel album aux couleurs seventies et psychédéliques et m'ont permis de découvrir une chanteuse à la voix envoûtante.

Le petit bémol de cette bande dessinée est les passages incessants d'une année à l'autre, sans ordre chronologique. J'avoue que cela m'a un peu perturbée. J'aurais certainement préféré que les différents chapitres nous soient proposés dans l'ordre chronologique.

Merci à Diaz Canales et Alonso Iglesias pour ce bel album.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dupuis pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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Très chouette bande dessinée consacrée à une chanteuse folk qui a réellement existé mais dont je n'avais jamais entendu parler. le scénario fonctionne par flash back et flash forward, ce n'est pas chronologique. On apprend à connaître Judee par petites touches, au gré de son parcours chaotique. J'ai adoré le dessin et les couleurs, très psychédéliques.
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Ce roman graphique m'a plongé dans la vie de Judee Sill. Cette chanteuse et artiste a eu une vie plus que mouvementée. On ne va pas se mentir, elle a eu une vie chaotique (drogue, alcool, prison, prostitution...). Les multiples épreuves rencontrées l'ont malheureusement fait tomber dans l'oubli.
Le scénario reconstitue sa vie et complète les pans qui ont disparu. J'ai aimé découvrir la vie de cette artiste méconnue.
Esthétiquement, j'ai vraiment adoré. Les dessins nous plongent dans les années 70. Les couleurs donnent un petit côté vintage. Mais, de temps en temps, il y a une explosion de couleurs psychédéliques. Une vraie ambiance se dégage de cette BD.
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