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3,76

sur 7149 notes
Quand j'ai commencé ce roman, j'étais prête à revêtir ma cape de Zorro pour défendre Joël Dicker, je savais que l'accueil de ce roman était mitigé, et j'avais tellement aimé " La vérité sur l'affaire Harry Quebert"...
Plus je tournais les pages, plus j'étais effondrée : un vrai désastre !
Mal écrit / des dialogues qui s'articulaient de manière artificielle / une cold case de 20 ans qu'un officier de police veut reprendre à quelques jours de la retraite / tellement de personnages que la psychologie de chacun d'eux était peu fouillée : je m'arrête là …
Etant choquée parce que je venais d'apprendre une mauvaise nouvelle, il me fallait un roman qui " m'attrape" et là, ce n'était pas le cas.
Je décide d'abandonner ma lecture alors même que je découvrais ce qui était arrivé à cette fameuse Stéphanie Mailer.. .
Quelques jours après, je relis la critique d'une amie Babelio, qui avait été invité à une rencontre avec l'auteur ( Hé, Hé ^^), elle rapporte ses propos : il a cherché à faire une parodie .
Je décide de reprendre ma lecture et là ,stupeur, armée de cette nouvelle information, le suspens marche sur moi. le côté artificiel ne me gêne plus, les personnages se sont "installés" et je veux savoir ce qui leur arrive. Je sens que l'auteur s'est bien marré en écrivant. Il brasse tellement de destins et d'histoires que je comprend qu'il ait mis du temps à "installer" son histoire .
Certes page 626, une erreur se glisse : le maire Gordon, devient le maire Brown ..
Certes , ce n'est pas parfait, mais j'ai réussi à finir ce livre et à avoir un petit sourire en le refermant. Une lecture assez agréable , mais pas "boulversifiante" .
La morale de cette histoire, c'est que l'appréciation d'un livre peut varier en fonction de l'humeur du lecteur, du moment, de sa concentration etc...
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Juillet 1994 à Orphea dans les Hamptons près de New York. La famille du maire est assassinée ainsi que la joggeuse qui passait devant la maison.
Juin 2014 : Une journaliste, Stéphanie Mailer vient annoncer à Jesse Rosenberg, un policier fédéral basé à New York qu'il a résolu 99 % de ses affaires sauf le meurtre d'Orphea.
De quoi secouer les certitudes de ce policier à quelques jours de la retraite.
Mystérieusement la jeune journaliste disparaît et s'ensuivent une série de phénomènes inquiétants.
Les deux policiers responsables de l'affaire en 1994 vont se remettre à enquêter.
L'auteur alterne les deux périodes, termine ses chapitres par des points de suspense qui heureusement ne durent pas trop longtemps car les chapitres sont courts et très bien enchainés.
Pas de longueur dans ce long roman de 635 pages.
Néanmoins, je l'ai entrecoupé d'autres styles de lectures lorsque j'avais envie de changer d'ambiance .
Joël Dicker structure très bien son récit si bien qu'on ne perd pas le fil même si on lit deux trois chapitres d'une autre lecture .
L'écriture est très agréable et fait qu'on s'installe confortablement dans le récit.
Les personnages des enquêteurs sont sympathiques. Heureusement, on reste un petit temps en leur compagnie.
Mon préféré reste "La vérité sur l'affaire Harry Québert" pour l'ambiance et le thème du récit.
Quand il est passé à "la grande librairie", l'auteur a déclaré ne pas établir de plan de son livre.
J'en arrive alors à la conclusion qu'il a une tête vraiment bien ordonnée.
Tout petit bémol, le livre est encombrant. Pas moyen de l'emporter dans les transports en commun. Il faudrait un sac spécial. Dans ces cas-là, je vois que la liseuse aurait des avantages.

Challenge pavés 2018
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Soyons clairs toute de suite : j'avais adoré le second livre de Joël Dicker, « La vérité sur Harry Quebert » ainsi que l'adaptation en série par Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dempsey, dans le rôle principal.

Il y a quelque chose de spécial dans la plume de Joël Dicker qui me harponne dès les premières lignes et je ne sais pas expliquer pourquoi. En lisant « La disparition de Stéphanie Mailer », j'ai retrouvé ces mêmes éléments qui ont fait que j'avais adoré un des précédents ouvrages de Joël Dicker : une enquête policière abandonnée faute de preuves et d'indices, des personnages parfaitement construits de A à Z, une ambiance lourde et pesante…

J'ai beaucoup apprécié me retrouver dans les Hamptons, où l'auteur me fait clairement voyager dans cette région qui me fascine. Alternant les chapitres avec les voix de ses personnages, Joël Dicker va en profondeur de son sujet avec de très nombreuses pièces. le livre compte quand même près de 840 pages dans son format « poche ! Il se compose comme un puzzle et ce n'est que dans les toutes dernières pages que tout se met en place, bien loin de ce qu'on aurait pu imaginer.

Le lecteur mène lui-même l'enquête, écrite de manière très visuelle, auprès des protagonistes, tant dans le passé que dans le présent. J'espère qu'une adaptation en série ou film verra le jour…

Bref, encore une fois un coup de coeur avec cet auteur !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Le seul intérêt du livre est que la pauvreté du style et du contenu permet de ne pas s'infliger de longues journées de lecture : c'est vite plié !
C'est bourré d'incohérences : par exemple le flic à une semaine de sa retraite qui décide de prolonger de plusieurs mois pour reprendre une enquête rondement bouclée (en fait horriblement bâclée !), 20 ans plus tôt.
Le gars qui couche avec sa secrétaire qui s'avère être vénale, mais en fait non, puis oui (on ne sait plus trop !). Il la tue, l'emballe dans du film alimentaire et la fourre dans le coffre puis embarque sa femme (qui lui a tout pardonné après avoir avalé 3 kilomètres de couleuvres !)
Tous les (mauvais) poncifs du genre sont réunis : les flics au passé lourds de secrets, la pute au grand coeur, la fifille droguée, les jeunes_qui_passent_tout_leur_temps_sur_leur_portable, vous comprenez ma bonne dame...pffffff!
et c'est comme ça pendant des 100aines de pages, même le suspense ne parvient pas à sauver ce truc
A fuir !!
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La disparition de Stephanie Mailer est le quatrième roman de Joel Dicker que je lis et c'est le quatrième coup de coeur. Encore une fois, ce roman est un thriller très bien ficelé et intelligent.

Dès les premières pages, j'ai été captivé et il m'a été difficile de lâcher le roman. L'intrigue est passionnante, parfois sinueuse, les liens entre les deux périodes distinctes de vingt ans sont bien décrits tandis que le suspense monte progressivement. Aucune longueur sur les plus de six cents pages que compte le roman. L'auteur saute d'un rebondissement a un autre, d''une époque a une autre ou encore d'un personnage a un autre et doucement les pièces du puzzle viennent s'emboiter les unes avec les autres.

J'ai été charmé par la petite ville d'Orphea qui semble être une ville ou il fait bon vivre (malgré tous ces meurtres). J'ai aimé que l'histoire tourne autour du festival de théâtre. Beaucoup de critiques disent que les personnages sont hystériques ou caricaturaux mais je pense que c'est volontaire de la part de Dicker qui souhaite nous ramener au théâtre et a ce festival. Tous jouent un rôle, cachent leur vrai visage, leurs secrets et ne montrent qu'une partie d'eux même.

Anna, Jessie et Derek forme un trio incroyable. Ils sont perspicaces, attachants et leur passé apporte encore un peu plus de mystères au roman. Leurs faiblesses et échecs les rendent terriblement humains.

C'est encore une fois une vraie réussite et il me tarde de lire un autre roman de l'auteur.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le moins que je puisse dire c'est que cette lecture fut laborieuse.
J'ai pensé l'abandonner une dizaine de fois, mais finalement, petit bout par petit bout, j'en suis venu à bout.
Dans la première partie, j'ai pris des notes de façon à ne rien oublier de ce roman dont j'espérais le même plaisir que celui que j'avais eu avec l'un des précédents opus de l'auteur « La vérité sur l'affaire Harry Québert ».
Au fil des pages, je me suis retrouvée noyée par trop de détails, trop de pistes, trop de personnages creux, voire caricaturaux. de situations rocambolesques, en fausses pistes, j'ai pris le parti de suivre mon chemin cahin-caha jusqu'au point final.
J'ai lu par-ci, par là quelques passages qui ont réveillé mon intérêt, mais au final, je crois que je vais éviter ce genre de romans, qui ne me convient pas.
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1994, le soir de l'inauguration du festival de Théâtre d'Orphéa, une petite ville paisible, baignée par un doux soleil, le maire, sa femme et leur jeune fils sont abattus, le massacre fait une quatrième victime qui a été le témoin malheureux de la scène. Pourquoi le maire s'apprêtait-il à prendre la fuite le jour de son assassinat. Jesse Rosenberg un jeune inspecteur encore peu expérimenté arrive à résoudre l'affaire et à interpeller l'assassin.

20 ans après, alors qu'il va prendre sa retraite pour réaliser un autre projet, lors de la réception organisée à l'occasion de son départ, le capitaine Rosenberg, est abordé par une jeune journaliste Stéphanie Mailer qui affirme qu'il est passé à côté de l'enquête et qu'il s'est trompé de coupable. La réponse était sous ses yeux et il ne l'avait simplement pas vue. Seulement ce soir-là, Stéphanie disparait.

Si les cent premières pages laissent entrevoir un bon roman, l'histoire se transforme ensuite en un casse-tête chinois , les situations sont parfois invraisemblables, les personnages se multiplient, un critique théâtral qui n'hésite pas à encenser une pièce qu'il n'a jamais vu, en échange de quelques jours dans une suite d'un palace, une femme vénale qui ruine son patron. Une jeune fille de bonne famille qui se défonce avec de l'alcool et des drogues. Un maire corrompu, mais cela n'empêche pas de trouver le récit bien long.

Où est donc passé le style que j'avais tant apprécié dans la vérité sur l'affaire Harry Québert. Déjà son précédent roman le livre des Baltimore était un peu en deçà, mais là, à la fin de ma lecture j'ai vraiment ressenti une énorme déception. Joël Dicker, façon Agarha Christie, réunit tous les coupables possibles sur scène pour une pièce de théâtre « La nuit noire » au cours de laquelle la vérité doit surgir, mais hélas, Joël Dicker n'a pas le même talent que la reine du crime et même la fin semble bâclée.

Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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En 1994, une petite ville tranquille des Hamptons est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu'une passante, témoin des meurtres.

L'enquete est vite bouclée par un duo de jeunes policiers, sous les félicitations de la ville et de leur hiérarchie.

Mais vingt ans plus tard, au début de l'été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu'il s'est trompé de coupable à l'époque.

Evidemment, cette brave Stephanie ne tarde pas à disparaitre..

Que d'incohérences et de clichés !

Des longueurs, de l'ennui, et énormément de fautes et de coquilles. Je me demande comment ça se passe à la relecture. Est ce qu'il faut vite publier, quitte à laisser autant d'erreurs?

Je ne comprends vraiment pas l'engouement pour ce livre et cet auteur. Et je dois m'accrocher pour arriver à terminer cette lecture... que j'ai reussi à boucler finalement

une vraie deception. dommage
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J'avais pourtant été mise en garde par les commentaires de nombreux Babeliotes, mais ayant conservé un bon souvenir des deux précédents romans de Joël Dicker, je me suis quand même plongée dans celui-ci.
Quelle farce !
Pendant 800 pages, j'ai eu l'impression de lire un livre de la Bibliothèque Verte, entre des personnages grossièrement brossés, et une intrigue invraisemblable et décousue. Heureusement, ça se lit facilement, et je reconnais même avoir fini par ressentir une certaine forme de fascination devant tant de mots rassemblés pour raconter n'importe quoi. Comme si l'auteur lui-même ne savait pas dans quelle direction écrire.
Alors j'ai lu qu'il pourrait s'agir d'une parodie, mais à mon sens, il s'agit davantage d'un ratage. Mais ce n'est pas si grave, ça arrive à tout le monde. Et je conserverai néanmoins de ce roman le souvenir amusé d'une vaste fumisterie.
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Un bon polar! L'auteur serait déçu de ce qualificatif puisqu'en entrevue il nie avoir écrit un polar!

Est-ce que ça signifie qu'il n'aime pas les polars?
Sûrement, il fait d'ailleurs dire à un de ses personnages : « parce que dans l'ordre du respect accordé aux genres, il y a en tête de gondole, le roman incompréhensible, puis le roman intellectuel, puis le roman historique, puis le roman tout-court, et seulement après, en bon avant-dernier, juste avant le roman à l'eau de rose, il y a le roman policier. »

Alors j'hésite, je mettrais quatre étoiles à ce livre dans la catégorie polar, car on y trouve le suspense, les crimes et les policiers tourmentés habituels du genre. L'écriture est fluide, c'est un vrai « page-turner ».

Mais si monsieur Dicker a voulu écrire un grand roman, c'est raté. Pas d'éblouissement devant de belles métaphores, pas de jolies citations à retenir, pas de profondes réflexions sociales ou psychologiques.

Alors, à vous de décider si vous voulez lire ce bon polar d'un auteur qui n'aime pas les polars…

Ou passer votre chemin…
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