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3,76

sur 426 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai toujours un peu d'appréhension au moment de lire des témoignages, par crainte (naïve) de faire acte de voyeurisme, mais le thème de celui-ci, la mort et le deuil, me hante, alors : let's go !
Joan Didion, grande figure de l'intelligentsia américaine qui vient de disparaître, raconte comment elle a survécu au décès de son époux John Dunne, lui même écrivain, journaliste et scénariste, après 40 ans de vie commune.
Et ce n'est pas le livre auquel je m'attendais. Je pensais y trouver des réflexions profondes et universelles sur la mort, et je n'ai lu que le récit d'une veuve hagarde et courageuse, qui se remémore les instants innocents et heureux, et narre les épreuves difficiles. Il y a bien quelques préceptes bien formulés, mais ils tournent en boucle. Didion dissèque froidement chaque situation et s'auto-analyse sans complaisance, mais j'ai été profondément agacée par tous les petits détails qui rappellent sa mondanité, et soulignent d'autant plus son décalage avec la vraie vie quand elle est contrainte de s'y immerger ou qu'elle expérimente sa propre vulnérabilité.
Ce témoignage est peut-être en mesure d'apporter du réconfort, du courage et de l'espoir à ceux qui sont confrontés à la mort, mais il ne m'a absolument pas touchée et ne m'a rien enseigné ; et il est trop autocentré à mon goût.
Je retourne aux romans.
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Quelle déception ! je pensais trouver à travers ce livre , un peu de magie et beaucoup d'émotion et bien que nenni !!!
Cette mise à distance ne permet pas de ressentir la moindre émotion. de plus les parenthèses, les dates, les références empêchent une lecture fluide. Sans tomber dans un roman larmoyant, il était sans doute possible d'humaniser la douleur. Ici, c'est un exposé froid relatant des faits avec un tel recul qu'il pourrait s'agir d'un événement banal et non pas de la mort de son mari.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé et je reste sur une déception.
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30 décembre 2003, l'écrivain John Gregory Dunne s'écroule sur sa table à manger. Sa mort est quasiment instantanée, alors que sa fille Quintana vient d'être plongée dans un coma à la suite d'une mauvaise pneumonie.
Près d'une année plus tard, sa veuve, Joan Didion, publie ce qui peut être qualifiée d'oeuvre de deuil. Grande figure de la vie intellectuelle américaine, elle tient à distance les émotions et fait plus volontiers appel à Philippe Ariès, l'historien de la mort au Moyen-âge, ou à d'éminents neurologues. le récit alterne entre un cheminement personnel et les souvenirs d'une vie de couple et de famille. L'auteur rapporte avec finesse et précision les fragments d'une vie partagée sans en écarter les écueils.
Encensé par les critiques, ce documentaire malgré sa grande tenue littéraire m'a laissée perplexe. Comme souvent pour ce genre de témoignage, je m'interroge toujours sur ce qui pousse un individu à publier. D'autant plus dans ce cas particulier où l'auteur s'écarte délibérément du récit de vie larmoyant. Cette démarche me rendrait presque cynique. Ces évènements sont bien dramatiques, leurs recensions abouties, mais à quoi bon ?
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Joan Didion a écrit ce livre un an après le décès de son mari. Elle y raconte la difficulté de faire son deuil après quarante ans de vie commune, d'autant qu'elle a du affronter en même temps les graves problèmes de santé de leur fille unique.
Bien sûr, la douleur de l'auteure force le respect et devrait nous réduire au silence. Mes commentaires ne portent donc pas sur Joan Didion, sa personne, son histoire personnelle, sur lesquelles je n'ai absolument aucun commentaire à faire.
Après ces précautions d'usage qui paraissaient nécessaires,
avouons que je n'ai pas accroché avec ce livre. L'année de la pensée magique est un livre profondément américain, reflet d'une certaine Amérique qui se limite à New York et Los Angeles, sans oublier Honolulu. Nous avons droit à la litanies des noms à rallonge des hôpitaux américains, à des informations anatomiques et pharmacologiques complètes, à une infinité de détails déroutant de précisions sur ses souvenirs, ses fréquentations.
Je comprends bien que dans son deuil, Joan Didion se raccroche à mille détails matériels. Mais en terme de littérature, cela donne un livre froid, à l'opposé de ce qu'elle semble être, et osons le dire, sans intérêt majeur.
Après avoir lu La lettre à Laurence de Jacques de Boubon-Busset, sur un thème similaire, il m'est difficile de trouver beaucoup de saveur à L'année de la pensée magique. Son sel titre aurait du m'alerter...
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Joan Didion avec cet ouvrage nous faire part d'un moment difficile de sa vie. Alors que sa fille, tout juste mariée, est dans le coma et qu'elle est hospitalisée non loin de chez elle, son mari décède brusquement. Elle va donc, tout au long de l'année qui suit, essayer de faire son deuil. Ce récit est le récit de cette démarche et sera l'objet de réminiscences des moments vécus avec sa fille et son mari mais aussi son besoin de comprendre la maladie.
J'avoue ne pas avoir été sensible à sa quête car pour moi cela relève trop du personnel et n'a pas besoin d'être étalé. Je comprends cette démarche d'écriture mais pas le besoin de la publication. 
J'ai donc écourté la lecture car je n'ai ressenti que de l'ennui et n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour elle.
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Lassant de la 5th avenue à Honolulu resort…

Bien que souvent émue par un texte qui m'a touchée et a résonné en moi, j'ai parfois eu envie d'abandonner la lecture alourdie par les répétitions et le désordre des chapitres, un récit probablement à l'image de l'état de l'autrice durant son deuil. Ce sont les passages au présent et les quelques belles réflexions qui réveillent le livre et lui donnent son intérêt.

Mais m'a gonflée le parasitage « m'as-tu vue », ce réflexe qu'ont les riches auteurs américains à sans cesse citer les hôtels luxueux où ils déjeunent, les parcs de New York où ils se promènent, leurs amis importants, toutes les références de ce qu'ils ont lu, coupant le rythme de leurs phrases à coup de « entre la 48e et la 35e rue » , « steak house machin », « penthouse truc »... Ce name dropping à tour de phrases, et cette fierté d'un mode de vie complètement absurde m'ont gênée : qu'est-ce que l'autrice veut nous dire lorsqu'elle évoque leurs allers-retours en avion pour un dîner ? Leurs habitudes dans des hôtels de luxe à Honolulu ? Les adresses de tous les cafés de l'upper west side ? Cette étalement des richesses répété à chaque phrase tombe comme un cheveu sur la soupe, et néglige la fluidité du récit, pour quoi faire ?

Bref plutôt mitigée, plutôt pas convaincue.
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Un livre sur le deuil. Mais avec beaucoup de détails médicaux qui n'apportent pas vraiment une plus value à ce récit. L'écriture de cette oeuvre a permis à l'auteure de passer au travers de cette pénible situation. Ne recommande pas sauf aux endeuillés.
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Un essai sur le travail du deuil, une autobiographie d'une écrivaine américaine qui vient de perdre brutalement son mari et qui est, au chevet de sa fille plongée dans le coma. Au plus près de ses pensées, de ses souvenirs, Joan Didion nous parle de deuil, du travail de deuil, comment affronter le vide, les souvenirs qu'ils jaillissent sans crier gare, parce qu'on repasse à un carrefour, déjà emprunté avec le défunt, parce qu'on entend une musique; déjà entendue et partagée. Un texte très intime, des sortes de notes écrites au fils des heures, des jours... Très intime de la part de l'auteure mais aussi pour le lecteur car des questionnements qui peuvent être partagés. Une lecture jamais larmoyante et un fort sentiments de sympathie et d'empathie vers l'auteure. Elle décrit très bien sa propre façon d'affronter ce vide, des recherches bibliographiques, techniques (des études médicales) aller à la recherche de données rationnelles, précises sur le corps humain, des lectures de textes philosophiques... Une traduction parfaite de Pierre Demarty et une envie de découvrir les œuvres romanesques de cette auteure mais aussi de son époux, lui aussi écrivain. Car elle parle aussi très bien de leur travail, leur façon d'écrire, leur expérience dans le milieu du cinéma et dans l'écriture de scenarii. Un texte très intéressant et qui interpelle. Merci de l'avoir mis en avant dans le cadre des poches d'été pour Picabo river book.
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J'ai mis très très longtemps à rentrer dans le livre. Toute la partie où Joan Didion tourne en rond dans ses recherches et répétitions d'informations dasn un but salvateur, se défend à coup de rationalité alors même qu'elle vit inconsciemment le retour de John comme évidente, je suis restée au bord, à la regarder se débattre sans compassion.
Et puis, passé les 3/4, les choses ont commencé à bouger, j'ai mieux partagé son émotion et son combat .
Mais bon, je ne peux pas dire que ce livre ait été pour moi réellement bouleversant comme il aurait dû l'être.
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Un beau livre sur le deuil, l'absence et comment vivre cette perte tout en s'interrogeant sur la vie, la mort, la maladie.
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