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sur 426 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comment passe-t-on de la vie ordinaire au cauchemar absolu ? C'est très simple : en une fraction de seconde. « Et puis plus rien - disparu », commente Joan Didion. L'instant d'avant, l'écrivain John Gregory Dunne, son mari depuis quarante ans, buvait son whisky du soir au salon, L'instant d'après, il était ce corps que les pompiers ne parviendront pas à réanimer. Commencé « neuf mois et cinq jours » après cette soirée funeste, le livre de Joan Didion est une tentative pour comprendre,mais comprendre quoi...

Il faut dire aussi que tous deux revenaient d'un service de réanimation où leur fille unique, Quintana, était entre la vie et la mort ( Quintana est morte après la sortie du livre..., Joan Didion parlera de sa fille adoptive dans le bleu de la nuit ).

« Savoir, c'était contrôler », écrit-elle. Hélas non. Et on lit là le récit d'une femme habituée à tout contrôler, et qui, là, ne comprend pas pourquoi il en est autrement.
Alors elle écrit. Tout. Avec tous les détails, les souvenirs, comme si , comme dans les scénarios qu'elle écrivait avec son mari, elle pouvait changer la fin du film...
Elle entre dans les univers bien connus ( enfin, que seuls peuvent comprendre ceux qui l'ont connu de très près) du deuil. La culpabilité, bien sûr ( et si j'avais fait autrement, est ce que???) . La prise de conscience de ses jugements très sévères sur d'autres:
"Je me souviens du mépris que m'avait inspiré le livre écrit par la veuve de Dylan Thomas, Caitlin, après la mort de son mari, Leftover life to kill. Je me souviens de mon dédain, de ma sévérité envers sa façon de ‘s'apitoyer', de ‘geindre', de ‘s'appesantir'. Leftover life to kill est paru en 1957. J'avais vingt-deux ans. le temps est l'école où nous apprenons".

Et puis aussi, la conscience de ce qu'elle perd, qui n'est pas seulement l'homme aimé, mais aussi son regard sur elle:
"Le mariage, ce n'est pas seulement le temps ; c'est aussi, paradoxalement, le déni du temps. Pendant quarante ans, je me suis vue à travers le regard de John. Je n'ai pas vieilli. Cette année, pour la première fois depuis mes vingt-neuf ans, je me suis vue à travers le regard des autres ; pour la première fois, j'ai compris que j'avais de moi-même l'image d'une personne beaucoup plus jeune. Nous sommes d'imparfaits mortels, ainsi faits que lorsque nous pleurons nos pertes, c'est aussi, pour le meilleur et pour le pire, nous-mêmes que nous pleurons. Tels que nous étions. Tels que nous ne sommes plus. Tels qu'un jour nous ne serons plus du tout"..

Ce texte , qui a quelquefois la froideur clinique des rapports médicaux, m'a fait penser à certains rescapés d'accidents indemnes , mais dont des membres de la famille sont morts. le contact n'est plus possible, ils sont eux aussi dans un autre monde. C'est très retenu, presque sec, mais on sent que Joan Didion écrit ainsi parce que tout ce qui lui reste est justement le contrôle de l'écriture, et que sinon, elle sombre.
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En voyant ce livre régulièrement à la bibliothèque, je me suis laissée tenter et je l'ai emprunté.

Joan Didion est une auteure née en 1934. Elle est connue comme journaliste, essayiste et romancière, ainsi qu'auteure de scénarios de film. Dans ses écrits, elle explore le trouble et l'agitation sociale et personnelle. Elle est considérée une auteure culte par beaucoup d'écrivains.
C'est donc une personne assez connue aux Etats-Unis (et pourtant, elle est relativement peu connue en France je trouve).

J'ai eu très peur un moment d'être incapable de lire ce livre. Perdre la personne qu'on aime et qui partage notre vie jour après jour est certainement une de chose qui me fait le plus peur.
Il y a des livres comme ça, dont le thème me fait trop peur, ou est insoutenable (cela m'était arrivé avec le roman "Nos étoiles ont filé" d'Anne-Marie Revol…très bien écrit, mais trop dur pour moi) et je décide de m'arrêter, pour ne pas me faire du mal.


Or ici, finalement, grâce à l'écriture de Joan Didion, je n'ai pas eu à m'arrêter. C'est sans aucun doute dû à son style exceptionnel.
Ce récit n'est pas -je trouve- très émotionnel. Joan Didion reste très calme, très scientifique, très impersonnelle : elle nous raconte cette première année terrible, en nous décrivant très spécifiquement ce qui s'est passée, ce qu'elle a pensé et ce qu'elle a fait.

Elle analyse le deuil en fait. Sans en faire un essai, elle le décrit, y pense, se documente, essaye de comprendre comment il fonctionne et qu'est-ce qu'il en ressort. Elle fait ce qu'on ose guère faire : mettre des mots sur ce drame, non seulement le drame lui-même, mais sur les jours, les uns après les autres, plusieurs mois après. La mort, on y pense tous, même si on évite. Joan Didion, elle s'y plonge et en ressort avec ce livre.

J'ai du mal à voir cet ouvrage comme un roman. Ce n'est pas romancé. Cela me fait penser à une sorte de témoignage à cause du contenu, mais aussi à un essai, à cause du ton très impersonnel qui est employé. Ton, qu'elle quitte à de très rares occasions, qui rendent le récit bouleversant.

Joan Didion a toujours pensé que le savoir, l'information et la connaissance permettaient d'avoir un certain contrôle sur la vie et sur les événements. "Savoir, c'est contrôler" est une phrase qui revient souvent.
D'où ce besoin de lire des ouvrages sur la pathologie de sa fille, sur ce qui a causé la mort de son époux et sur le deuil. Et d'une certaine manière, à la fin de ce livre, le deuil se retrouve nu, désacralisé. Et ça, c'est impressionnant, vu comment notre société y réagit.

J'ai beaucoup aimé ce qu'elle dit sur le deuil et la mort : Avant, la mort était tout le temps présente, l'être humain en avait moins peur car on la côtoyait régulièrement, puisqu'on ne pouvait que difficilement l'empêcher.
Maintenant qu'on arrive à la repousser, la mort nous fait très peur. On n'en parle pas, on tourne autour…surtout dans notre société qui refuse de vieillir, cherchant à prolonger la jeunesse au maximum.


Cela ne se fait pas d'afficher son chagrin.Le deuil doit être maintenu secret, ou alors être très discret et noble. Il faut être fort, ne rien montrer, craquer si on veut, mais rideaux fermés, chez soi et tout seul. Il faut surmonter rapidement, ne pas être trop triste. Ne rien montrer. C'est malsain et effrayant je trouve.

Avant, on ne pouvait pas rire ni danser, on était en noir pendant des mois et des mois (voir des années et des années pour les époux). A présent, il faut oublier au plus vite et passer à la suite. On est passé d'un extrême à l'autre.


Alors qu'elle essaye d'apprendre à vivre seule, d'apprivoiser la solitude, durant toute cette première année, il y a une pensée qui s'impose, alors qu'on la sait stupide, irrationnelle, impossible "Et si il revenait? Et si je pouvais le faire revenir?". C'est l'année de la pensée magique, celle où tout est encore possible, parce que la mort de son époux n'appartient pas encore au passé, c'est un drame qui s'est produit dans l'année. Il est encore possible de l'arrêter, de retourner en arrière où de changer le cours des choses.
Et ainsi Joan Didion cherche dans le passé, dans la chronologie (qu'elle dissèque au maximum : qu'avons-nous fait ce jour là? Et si j'avais fait ça? Et si on avait pris cette décision?) de manière irrationnelle (et elle le sait très bien, mais elle ne peut s'en empêcher) une façon de faire revenir son époux.

J'aurais encore tellement de choses à dire sur ce livre…mais je vais m'arrêter là, ma critique est déjà bien assez longue. Je ne peux dire qu'une chose : c'est un livre à lire.


—————————————-

Un livre assez exceptionnel dans son genre, dont je ne regrette pas du tout la lecture.
C'est un livre que j'ai apprécié et qui -je pense- doit aider les personnes dans la même situation qu'elle. Je vais essayer d'en savoir plus sur cette écrivaine. Elle a vraiment une écriture incroyablement bonne.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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J'ai pris au hasard ce livre dans la bibliothèque de ma commune et j'avoue avoir été sidérée par ce texte. Je pense sincèrement que c'est le meilleur essai que j'ai lu sur la perte d'un être cher.
Ce n'est absolument pas larmoyant, c'est une analyse, une étude du vécu sur l'année qui a suivi la mort. Une analyse presque chirurgicale parfois. Peut-être trop... Il est clair que l'aspect "sentiment" est mis de côté.
Etonnant !
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# L'année de la pensée magique - Joan Didion
Fabienne m'avait recommandé ce livre, qui n'est ni un roman ni tout à fait un essai sur le deuil.

L'autrice américaine perd son mari John Dunne brutalement alors que leur fille unique est à l'hôpital. Et elle dissèque ce qu'elle a parcouru, pensé pendant cette année particulière. le choc est d'autant plus grand que son mari et elle ont entretenu une relation fusionnelle, ils étaient constamment ensemble, durant cinquante ans.
Leur relation était plus qu'amoureuse, elle était hautement intellectuelle, car tous deux écrivains, ils partageaient chaque jour, du matin au soir, leurs textes et réflexions.

Le style est dépouillée, presque glacial parfois même médical et au départ je n'ai pas très bien compris la démonstration de l'autrice. Et puis cela a pris son sens, Joan Didion cherche à analyser son fonctionnement face au choc, elle ne s'autorise aucun atermoiements, aucun mélodrame uniquement des faits, des causes et des conséquences. J'aurais aimé, c'est vrai, ressentir plus émotions, en savoir plus sur leur amour, leur complicité. Son approche froide m'a tenu à l'écart.
Cependant, le dernier tiers du livre m'a apporté une clé de compréhension de sa vision de la mort notamment sur la place du décédé dans la vie, pour toujours, différente des vivants. Et ce que je retiens, c'est qu'aussi rationnel que l'on soit, notre cerveau nous préserve de la folie, de l'angoisse et pour cela, parfois il déconnecte des petits câbles avec le monde réel.

Je m'attendais à découvrir une grande vérité sur la mort des gens que l'on aime et finalement je n'ai trouvé que quelques éclairages sur ces moments. Même si je reste sur ma faim, rien que pour ces lumières sur ce grand mystère, je le recommande.

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Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à dîner avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne – quand ce dernier s'écroule, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaie de se résigner à la mort de son compagnon et de s'occuper de leur fille, gravement malade. dans un récit sobre et sans complaisance, l'auteur raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, une expérience indicible – et sa rédemption par la littérature.

Poche de l'été du Picabo River Book Club

Je me suis demandée comment j'allais pouvoir lire l'histoire d'un deuil, n'était-ce pas un peu du voyeurisme, puis j'ai ouvert le livre et c'était parti.

Il y a un côté passionnant pour moi qui cherche indéfiniment des réponses sur la mort et le deuil.

Il y a pourtant des passages que j'ai trouvés trop érudits, mais c'est mon goût personnel.

Avec ce livre j'ai découvert que les sensations physiques dans les premiers temps du deuil sont visiblement les mêmes pour tous : la perte fait avoir froid.

Parce que Joan Didion, au moment où son mari meurt a sa fille à l'hôpital en soins intensifs, il est beaucoup question aussi de la peur face au risque de la perte de son enfant. Et là aussi, une angoisse universelle semble-t'il, une angoisse maternelle qui est de ne pas pouvoir mourir pour ne pas laisser ses enfants, quel que soit leur âge.

Ça parle du deuil qui fait remonter tant de souvenirs qui serrent le coeur, qui rendent l'absence encore plus tangible.

Quand la personne avec qui on a partagé tant d'années ses pensées, ses remarques sur tout et rien, à qui on a envie de dire « tu as vu... », n'est plus, le vide de l'âme s'installe.

« Je sais pourquoi nous essayons de garder les morts en vie : nous essayons de les garder en vie afin de les garder auprès de nous.
Je sais aussi que si nous voulons vivre nous-mêmes, vient un moment où nous devons nous défaire de nos morts, les laisser partir, les laisser morts. »
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« La vie change vite. La vie change dans l'instant. »

Ainsi commence le récit de Joan Didion, célèbre écrivaine américaine. Ces moments où tout bascule. Ces journées ordinaires qui s'achèvent en enfer. Suite à une pneumonie, la fille de Joan et John est dans le coma depuis cinq jours. En rentrant de l'hôpital, ils préparent le repas, se mettent à table, discutent. Soudain, John meurt d'une crise cardiaque foudroyante.

« La vie change vite. La vie change dans l'instant. »

Ils allaient fêter leur quarante ans d'anniversaire de mariage. Tous deux écrivains, ils travaillaient ensemble. le compagnon de toute une vie. Joan Didion écrit alors le deuil. Parce que c'est son métier, parce que c'est ce qu'elle est, parce que l'écriture lui aussi indispensable que de respirer.

Elle écrit le deuil, le décrit, l'analyse sans le psychanalyser, le ressent, l'intellectualise, le réfléchit, le documente. Il en ressort une réflexion profonde, sincère et généreuse. En mettant des mots sur ce qui nous concerne tous, sur ce qui (in)consciemment nous terrasse, la mort, le deuil, s'ils ne nous font pas moins peur, en ressortent désacralisés.

La perte de son amour, la terreur de perdre sa fille qui va, qui s'en va pour mieux revenir, un parcours de construction pour « vivre sans ». Et cette pensée magique. Celle qui naturellement revient, que l'on sait irrationnelle mais qui s'impose de manière si évidente et qui finalement dicte nos actes dans le seul but de pourvoir au : « et s'il revenait... ».

Sans oublier la question lancinante... pressent-on que son heure est arrivée ? Peut-on commander la mort de peur de ne pas supporter celle d'un être cher ?

En tournant la dernière page, j'ai été soulagée d'apprendre que Quintana, la fille de Joan Didion est vivante. Nouvelle claque. Les mots dans un livre restent figés mais la réalité rattrape les vivants.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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L'ANNÉE DE LA PENSÉE MAGIQUE de JOAN DIDION
Un soir de décembre l'auteure, Joan DIDION dine avec son mari, écrivain également, lorsqu'il va s'effondrer brutalement terrassé par une crise cardiaque fulgurante. Pendant de longs mois elle va ressasser cette soirée, le Timing précis de tous les micro événements qui vont se dérouler, essayer de comprendre le pourquoi, comment les secours auraient ils pu le sauver, avait on perdu trop de temps dans le transport ? Elle va sans cesse analyser, décortiquer cette soirée, d'autant plus tragique qu'au même moment et depuis des semaines sa fille, leur fille était dans le coma suite à une pneumonie.
C'est un témoignage qui a sûrement servi de thérapie à l'auteure, c'est une étude quasi clinique et très froide qui se déroule page après page. C'est toujours douloureux de faire le deuil d'un proche compagnon ou d'une compagne et chacun fait comme il peut avec le problème, il n'y a pas de méthode garantie.
J'ai trouvé ce texte glacial comme un bistouri en acier trempé, sans émotion apparente, et néanmoins d'une froide beauté.
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Le 30 septembre 2003, Joan Didion perd son mari, mort subitement d'une attaque. Face au désarroi et à la peur, elle prend des notes qui deviennent au fil du temps un livre. Entrelaçant drame intime et réflexion sur le deuil, mais aussi le temps, la finitude humaine, la mémoire. Un texte d'une lucidité déchirante.
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L'année de la pensée magique est le second livre de Joan Didion que je lis. D'un point de vue purement chronologique, je les ai pris en ordre inverse (les deux titres lus), mais c'est un hasard dû aux disponibilités en bibliothèque, rien de plus. Si j'avais pu, j'aurai lu dans le bon ordre, je suis même un brin maniaque sur ce point.
Ces deux ouvrages portent sur le même thème, très gai, qu'est le deuil. Après celui de son enfant, je passe sous la plume de Joan Didion à celui du compagnon, même si l'histoire tragique que vit leur fille est également très présente, et pour cause...

Le style est le même. Jamais larmoyant, il expose les faits. C'est très terre à terre et en même temps on voit combien la perte d'un être cher peut nous faire immédiatement basculer dans un univers parallèle, en apparence très normal pour autrui car on ne dévoile rien. On dissimule de nos jours ce qu'hier était si naturel.

Chaque personne confrontée au deuil trouvera un écho dans ce récit. Je ne suis donc pas étonnée de savoir que cette ouvrage est une référence. Tout y est juste, sans artifice et c'est cela qui fait mouche en nous.
Simple, mais si véridique que sa lecture nous fait mal, mais aussi beaucoup de bien.
C'est aussi à cela que sert la littérature...
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Le 30 décembre 2003, alors qu'avec sa femme Joan Didion ils s'apprêtent à passer à table après avoir rendu visite à leur fille hospitalisée, dans le coma, John Gregory Dunne s'écroule sur la table de la salle à manger, victime d'une crise cardiaque.

"La vie change vite. La vie change dans l'instant. On s'apprête à dîner et la vie telle qu'on la connaît s'arrête."

Qu'advient-il de nous lorsque notre monde s'arrête de tourner en quelques secondes mais qu'il faut rester en mouvement pour soi et pour sa fille qui se bat contre la mort, elle aussi? Quelles sont ces pensées qui nous laissent espérer que l'être follement aimé, le complice de 40 ans, va passer le pas de la porte alors même que l'on a vu son corps inerte et organisé ses obsèques? Comment avancer alors que le moteur qui nous entraînait s'est définitivement éteint?

Joan Didion (journaliste, scénariste, romancière) commence alors à coucher sur le papier le texte de ce livre qui témoigne très sobrement et de façon parfois même chirurgicale de ce qu'elle traverse cette première année de deuil. Une année rendue doublement particulière puisque sa fille est gravement malade et qu'elle se doit d'être à ses côtés, sans relâche, en restant debout, bien ancrée à la réalité. Pourtant les pensées magiques ne cessent de s'imposer à elle. Et c'est bien de cela qu'il est question dans ce texte. de l'irrealité omniprésente qui accompagne le deuil.

L'année de la pensée magique a été primé, il est un classique de la littérature. Il mérite d'être lu au moins une fois. Bien qu'il y ait quelques passages plus nébuleux, j'ai trouvé dans cet ouvrage matière à réflexion et à questionnement. Ce que j'apprécie particulièrement.

A lire peut-être à distance de son propre deuil s'il est trop récent.
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