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J'avais adoré "Le talisman du loup", j'ai adoré "Leina et le seigneur des amanites".
Le conte de Barbe bleu est revisité subtilement avec cette histoire qui s'est sans doute inspirée d'autres références que je n'ai pas. On retrouve des mécaniques de contes divers et un univers fantastique où la nature a une grande importance. L'héroïne est attachante et se détache des contes traditionnels par sa façon d'être, simple et humble.

L'association Nicolas Digard, Myriam Dahman et Julia Sarda fonctionne à merveille. Je suis d'ailleurs totalement fan des illustrations de cette dernière que je trouve envoutantes.
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Un conte qui m'a tout de suite immergée dans une forêt enchantée.

Les illustrations collent parfaitement au récit.

La lecture est rapide, certes, mais efficace. Il est parfois inutile de rallonger des histoires qui sont bien meilleures quand on les raccourcit.
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(Retrouver tous mes avis lectures sur mon instagram @ocean.ofbooks)



• Titre : "Leina et le seigneur des Amanites"
• Texte : Myriam Dahman & Nicolas Digard
• Illustrations : Júlia Sardà
• Éditeur : Gallimard Jeunesse
• Note : 5/5

• Citation(s) : "Cette forêt a des yeux et des oreilles, murmuraient ses habitants, cette forêt est hantée."


• Résumé : Leina possède la seule barque de toute la ville et connaît la rivière comme personne. C'est pour cela qu'elle aide les habitants à traverser lorsque ces derniers veulent se rendre dans la forêt.
Mais cette forêt, il se murmure au village qu'elle est hantée et pour cause on parle même de gens s'y étant aventurés et qui ne sont jamais revenus.
Un jour elle aide un jeune homme à traverser mais ce dernier, une fois dans la forêt, disparaît.
C'est alors que Leina va tenter de le retrouver.


• Avis : J'ai beaucoup aimé. Les dessins sont parfaits pour l'ambiance de cette histoire. le livre à lui seul est magnifique et mérite une place de choix dans nos bibliothèques. L'histoire est courte mais se suffit à elle-même, c'est un peu comme un conte à se raconter près du feu. Je le conseille autant aux enfants qu'aux adultes.
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Après le très beau le talisman du loup, le trio Dahman, Digard, Sarda revient avec un nouveau conte plein de mystères au coeur de la forêt profonde.
On suit la jeune Leina, pêcheuse et navigatrice de barque, qui va défier le Seigneur des amanites pour sauver les jeunes de son village transformés en animaux sauvages.
On entre facilement dans le récit et l'on suit avec inquiétude l'entrée de l'héroïne dans la forêt et surtout dans la demeure du seigneur.
Les illustrations sont très belles. Elles jouent autour des couleurs naturelles notamment les plus sombres pour faire monter la tension. J'aime tout particulièrement les encadrements réalisés, qui ne sont pas sans rappeler celles d'Ivan Bilibine pour les contes russes.
Un travail remarquable qui a été nommé au Prix Sorcières 2023.
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J'avais déjà très envie de découvrir le talisman du loup du même trio, donc quand j'ai pu emprunter Leina et le Seigneur des Amanites, je me suis précipitée dessus. Je trouvais l'album parfait pour l'automne et je ne regrette pas cette lecture que j'ai trouvée très bonne – je suis impatiente de pouvoir lire l'autre album dorénavant.

J'ai adoré cette ambiance très automnale que cela soit avec les couleurs, les motifs présents sur les illustrations, il règne une atmosphère soignée. Un côté frissonnant et fantastique, c'est un album qui respire le mystérieux, tout en étant sombre et envoûtant. Je suis fascinée par le travail du texte et de l'image, par le travail fait pour conférer à l'ensemble une patine, une esthétique qui le rend unique en son genre.

L'histoire est très intéressante à découvrir, elle s'inspire en grande partie du conte de Barbe-Bleue, tout en développant sa propre voie. Ce qui renforce automatiquement cet aspect conte intemporel et inclassable dont il est pourvu. L'histoire a de bons rebondissements, un rythme prenant, des péripéties captivantes et un final très chouette à lire, j'ai aimé cette thématique du respect, du lien entre l'humain et la nature. le personnage de Leina est super chouette à suivre, nous avons une héroïne courageuse et débrouillarde, qui se soucie des autres et de son environnement.

L'aspect conte que je décrivais plus haut se perçoit aussi dans la maquette, dans les jeux de typographies pour donner du caractère à une lecture à haute voix. Il y a les encadrés autour de certains textes ou de certaines pages pour donner un effet « ancien ». C'est vraiment ce qui m'a le plus fasciné dans cet album, c'est de voir un album à l'ancienne être réinventé, modernisé, soigné pour faire en sorte que l'objet-livre soit un ovni littéraire.

Enfin, les illustrations sont superbes. J'ai aimé ces couleurs naturelles, c'est une palette restreinte qui s'harmonise parfaitement et j'aime énormément les détails de chaque double-page, c'est soigné et élégant, j'aime ce côté « naturaliste » comme les vieilles affiches ou pages d'encyclopédie pour présenter champignons, feuilles et fleurs. Les personnages sont expressifs dans les attitudes, dans les couleurs utilisées pour créer des ambiances.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Leina est la passeuse qui fait traverser la rivière à tous ceux qui souhaitent se rendre dans la forêt … Mais nombre d'entre eux ne reviennent pas et la forêt est vite réputée hantée. le jour où le jeune Oren disparait, Leina décide de partir à sa recherche et rencontre un crapaud hors du commun…
Magnifiquement illustré dans un style qui rappelle les plus grands du patrimoine, à commencer par les artistes Arts and Craft, ce conte nouveau semble enraciné dans bien des cultures, tant il est nourri de références littéraires ou graphiques. Une belle réussite !
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"Leina et le seigneur des amanites" se présentera sous le signe du conte merveilleux.
C'est l'histoire d'une forêt à mauvaise réputation, d'un passeur et d'un crapaud.
Certains jeunes lecteurs ne pourront s'empêcher de trouver à cette aventure une petite ressemblance au conte de la Barbe Bleue.
Brrrr....
Il y sera aussi question de la curiosité, de la confiance et des apparences.

Le personnage de cette histoire, Leina, est une humaine, c'est une passeuse.
Leina fera passer ceux qui le lui demandent de l'autre côté de la rivière, qui sépare sa ville au bord de l'eau de la forêt dite hantée, sans poser de questions.
Quelle discrétion!
Bien plus encore que de se montrer utile, rien ne saurait lui faire plus plaisir que de rendre service, on le devine ici.

Et puis un jour, l'un de ses passagers ne reviendra pas de son escapade dans la forêt hantée. 
Inquiétudes.
Et puis un soir, un crapaud élégamment vêtu lui fera signe pour traverser la rivière dans l'autre sens.
Vous le croyez, vous ?
S'est-elle endormie et rêve-t-elle ?

Bienveillante et ne jugeant pas, Leina fera passer le crapaud de l'autre côté et celui-ci reviendra bien vite, furieux d'avoir été si mal accueilli dans la ville malgré son beau costume.
Ces humains n'ont décidément aucun savoir-vivre, aucun savoir-être.
Pour la remercier, le crapaud, Monsieur Bombifrons, l'invitera à diner et lui offrira l'hospitalité pour la nuit :
"- Je dois m'absenter un moment, dit-il; Mais la tempête fait rage, vous devez absolument être mon invitée ce soir.
Il tendit à Leina un trousseau de clés.
-Mon palais compte 19 chambres. Choisissez celle qui vous plait le plus, main n'entrez sous aucun prétexte dans la chambre à la porte noire. Je reviendrai dans une heure..."
Ceci ne vous rappelle rien ?
Quel genre de passager est donc le crapaud ? Peut-on à lui faire entièrement confiance ? 
Il est difficile de trouver excellente compagnie de nos jours et par ici.

Toute l'intrigue reposera sur cette confiance difficile et d'ailleurs le crapaud proposera à la jeune Leina un petit jeu pour la tester : gage ou vérité.
Ah si vous saviez ce qui se cache derrière la porte noire !
Est-il si juste de jouer sur la cruriosité des invités, Monsieur Bombifrons?
L'histoire fera donc réfléchir sur les quidams fourbes et les autres justes en pêché de curiosité.
Le crapaud aura bien du mal à faire confiance en étant si mal reçu tandis que lui offrira bonne hospitalité.
L'ambiance sera très légèrement frissonnante comme sera le faire un conte mais bien moins effrayant que la Barbe Bleue (nous ne serons pas sur le même niveau de lecture).
Les illustrations de Julià Sarda nous partageront encore une fois sur l'ambiance de la forêt, merveilleuse, source de secrets ou de dangers dans ses recoins.
Ceci devrait faire un très bon choix pour une lecture à haute voix.
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Énorme coup de coeur pour "Leina et le seigneur des amanites", des mêmes auteurs du livre "Le talisman du loup".
C'est un album jeunesse qui aurait pu avoir sa place aux rayons bd graphique même si ce n'est pas une bd, mais je ne trouve pas que l'album puisse s'adresser à un jeune public.
L'histoire est plutôt effrayante voir même stressante, les illustrations, son sombre, le style est un peu gothique, le tout aux allures d'estampes japonaises. Un mariage sublime de tous ses éléments graphique qui rend cet album magnifique.

L'univers a toute la maturité des lecteurs qui aiment les yokai, la thématique s'y ressemble d'ailleurs, puisque l'on va suivre une jeune femme très timide qui s'occupe d'amener des gens d'une petite ville au bord d'une rivière à traverser une zone de forêt, sauf qu'elle va finir par s'apercevoir que les gens n'en reviennent jamais.
Elle fera la rencontre d'un crapaud géant qui par galanterie l'invitera à venir chez lui pour le souper. C'est chez lui qu'elle découvrira avec effroi comment sont traiter les gens disparus...
C'est une histoire parfaite pour ce faire peur le soir autour du feu alors que la pluie tape contre les vitres et pourquoi pas même a proposer pour le soir halloween !
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Ce beau conte moderne inspiré de plusieurs contes traditionnels m'a captée du début à la fin. Il est très bien écrit et construit, et les illustrations sont très soignées, pleines de détails, de vraies oeuvres d'art. Il interroge intelligemment le rapport des hommes à la nature, thème d'une grande actualité et pas toujours facile à aborder sans être moralisateur voire rébarbatif.
J'ai préféré celui-ci au précédent des mêmes auteurs.
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Tout le monde n'est pas ce qu'il prétend être. Cette jolie fable invite à beaucoup de réflexions autour de l'apparence mais aussi du rapport de l'homme à l'animal, à la nature. Les illustrations sont magnifiques et nous emmènent dans un tout autre univers. Leina plonge dans une forêt pleine de secrets et elle en ressortira avec une nouvelle vision des choses...peut-être que le lecteur aussi.
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