Il en est ainsi jusqu'à la Renaissance. Alors commença la méthode de représenter deux fois le défunt : gisant d'une part, à genoux et priant de l'autre. Quelques unes des dernières statues tombales le représentaient les mains jointes. Ce mouvement n'appartint plus qu'aux figures agenouillées. Les gisants prirent l'aspect rigoureux du cadavre et furent représentés nus. Plus tard, toute espèce de gisants fut absolument supprimée.
Le grand François I" du Louvre, attribué contre toute apparence à Jean Clouet, est un mauvais morceau d'atelier, tiré pour le visage sur des copies de copies. L'expression plate et stupide vient de là. Le portrait que je donne est le premier original. Autant que l'art légèrement froid du temps s'y est prêté, ce portrait en restitue la belle physionomie.