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3.64/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris (16e) , le 31/01/1811
Mort(e) à : Offranville (Seine-Maritime) , le 30/09/1942
Biographie :

Jacques-Émile Blanche, est un peintre, graveur et écrivain français.
Bien qu'il ait reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Émile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte. Il fit ses premiers pas dans le milieu mondain sous la bienveillante protection du comte Robert de Montesquiou. Il a acquis une grande réputation de portraitiste. Son style, vivant et raffiné, porte l'empreinte de sources française et anglaise.
Au début des années 1900, il est nommé chef d'atelier à l'Académie de la Palette.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

Source : wikipedia
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« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017) « […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner) 0:00 - 1er aphorisme 0:17 - 2e aphorisme 0:40 - 3e aphorisme 0:54 - 4e aphorisme 1:19 - 5e aphorisme 1:28 - 6e aphorisme 1:55 - 7e aphorisme 2:20 - 8e aphorisme 2:44 - 9e aphorisme 2:55 - 10e aphorisme 3:51 - 11e aphorisme 4:12 - 12e aphorisme 4:26 - 13e aphorisme 4:40 - 14e aphorisme 5:07 - Générique Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995 Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V

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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
La pensée ne prend sa valeur totale que sur le papier, écrite, quand, de vague, il lui faut devenir précise, ou s'évaporer en quelque sorte : épreuve la plus concluante à laquelle nous puissions soumettre notre cerveau.
L'acte de peindre, pour des êtres intelligents, est une épreuve analogue, et qui se mêle, comme pour le pianiste, à la satisfaction d'un exercice physique où le corps est engagé comme l'esprit. Elle "matérialise" la pensée, lui donne une forme que nos sens contrôlent. Elle grave dans la mémoire, le contour et la couleur des sites qui se déroulent devant nous, le volume des êtres et des choses.
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Il faut connaître ces coutumes invariables du peintre, heureux dans sa retraite, marié à une femme supérieure, elle-même peintre de mérite; il faut savoir sa fidélité à quelques principes et à quelques idées de jadis, pour s'expliquer son oeuvre, sans pareille à notre époque : les causes qui la restreignirent lui donnent une part de sa signification et de l'originalité.
Fantin, qui s'instruisit lui-même auprès des Maîtres, sans passer par l'Ecole, est un exemple parfait pour les jeunes hommes d'aujourd'hui. Tel artiste, plus hardi que lui et de plus d'invention, aurait peut-être fait un autre usage du cathéchisme appris au Louvre. Tout ce qu'il faut savoir, il le savait.
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Les pastels de commande voulaient être plus flatteurs. De l'actrice Bob Walter, il est un grand portrait, dans un costume Pompadour, robe de taffetas gris tourterelle, d'un joli mouvement gracieux et affecté ; derrière elle, une colonne et une draperie conventionnelle qui cache un coin de ciel mauve. Portrait flatteur dans son intention, mais où l'ossature du visage et les minces lèvres pincées décelaient le peintre satiriste. Forain n'était rien moins qu'un courtisan. S'il avait déjà un faible pour les personnes titrées, les élégants et les fêtards dont il était l'ami, son oeil implacable, son esprit de gamin, né au coeur d'un quartier populeux, réservaient à ses compagnons de plaisir et à ses amphytrions un remerciement redoutable.
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Cézanne fait son oeuvre comme l'on découpe du bois avec un tour, comme l'on met du vin en bouteille. Y a-t-il encore de ces hommes là ? L'âme d'un Cézanne serait-elle maintenant "viable" ?
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Je ne tenterai pas ici d'étudier le philosophe; quant au peintre, quelque style dont il ait cru ou voulu se rapprocher, — antiquité, moyen âge — il conserve sa manière propre et très moderne. Appelons le un post-raphaélite, Il marcha seul, à côté des pré-raphaélites, demeurant un isolé comme tous les grands créateurs. Si sa pensée plana sur des cimes d'où nous sommes exclus, il fut d'ailleurs un réaliste. A coté de sa fameuse « Espérance », les yeux bandés, accroupie sur le globe terrestre, et qui pince la dernière corde de sa harpe, vous verrez, du Watts réaliste, certain attelage de brasseur, un fardier, des chevaux fumants dans une rue de Londres, sous la conduite d'un gars aux vêtements de cuir, et qui font de loin penser à Gustave Courbet. L'harmonie bleu-turquoise de l'Espérance, tableau trop littéraire, et la peinture robuste des Fardiers, les rouges, les oranges de ce splendide morceau sont deux aspects d'un art presque trop riche et dont se méfient les apôtres de « l'art circonscrit ».
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Le Salon des Indépendants ouvrait ses portes toutes grandes, prêtant ses kilomètres de cimaise à ceux qui refusent la sanction d'un jury La critique, après avoir maudit le surcroît de besogne dû à un troisième salon annuel, se réservait pour celui qui parut le plus vivace : pour le plus jeune, le plus audacieux, le plus « avant-garde ». L'Allemagne envoya ses esthéticiens et ses marchands de tableaux découvrir les talents de l'avenir; la spéculation internationale s'organisa sur les marchés, les amateurs discutèrent ces nouvelles valeurs de bourse; une cote s'établissait entre Berlin et Paris pour la production française, dont la contrefaçon allait bientôt se répandre dans les quatre parties du monde.
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Les amateurs ne se plaindront pas que le Salon d’Automne ait lieu et qu’avec fracas il prenne un caractère officiel, si contraire pourtant à l’esprit qui l’inspire. — Il s’y présente des groupements et des œuvres au dernier goût du jour, dont la diversité apparente, mais l’unanime prétention à la « nouveauté », offrent une belle image de la « Liberté dressée en face de l’Académisme », toute rayonnante, enfin victorieuse. Il était temps de rappeler d’un exil, où l’on cueillait, il est vrai, les lauriers mêlés avec les palmes du martyre, les parias d’hier, et de leur faire gravir les escaliers à tapis rouges, entre deux haies de gardes républicains en grande tenue et de plantes vertes.
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Il serait absurde de dire que l'on ne sache plus peindre; jamais il n'y eut autant de virtuoses du pinceau, jamais plus d'adresse, de goût, d'intelligence; jamais plus d'idées en mouvement ni autant d'ingéniosité; mais la conception que l'on s'est faite peu à peu de ce que doit être un bon tableau est à l'inverse de celle de Manet. Ressuscitant, il se fâcherait sans doute, ou croirait que l'on veut rire, quand nos peintres et nos critiques louent la maîtrise, tout au moins l'adresse de l'ouvrier, dans des ouvrages qu'il aurait décrétés plus que pauvres en technique, mais que l'on compare sans sourciller à ceux des maîtres d'autrefois.
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Préface de 30 p. de Marcel Proust

Propos de peintre est une compilation des meilleurs portraits de peintres et autres figures intellectuelles du début du précédent siècle, écrits par Jacques-Émile Blanche, tels qu’ils furent publiés entre 1919 et 1928. La sélection des textes a été réalisée par Frédéric Mitterrand. L’exposition en 2012 à la Fondation Pierre Bergé a rappelé combien Jacques-Émile Blanche était un artiste incontournable de son époque.
Et à en croire Philippe Dagen du Monde : « Ce Blanche-là (écrivain) a compris son temps avec une justesse enviable. Certaines de ses analyses le placent à la hauteur de Valéry. »
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Quand je dis « peinture décorative », j'entends celle faisant partie intégrante de l'architecture, et non pas les toiles de Salon, qui sont des tableaux de chevalet agrandis, ni les ornements entrelacés d'arabesques dont l'humanité s'est plu, depuis l'antiquité la plus lointaine, à embellir ses temples et ses maisons. Le « tableau agrandi », comportant un sujet déterminé, représentant des hommes ou des dieux dans leurs occupations héroïques ou familières, et nous dominant d'une frise ou d'une coupole : voilà qui devient odieux, insupportable, dès-que cela n'est pas sublime ou exquis.
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