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La suite des dames du faubourg. Cette fois-ci lors de la révolution de 1789. Toujours cette façon de nous retracer l'Histoire de France au travers de la vie de gens simples et courageux. Nous sommes toujours dans le quartier de Saint-Antoine parmi les abbesses et le ébénistes. On y retrouve les anciens personnages et de nouveaux apparaissent, nous y partageront leurs joies, leurs peines et leurs amours, dans la vie de tous les jours.
Plus c'est long et plus j'adore (pas de double sens la dessous hein bande de pervers), on a bien le temps de s'installer dans ce genre de livre et c'est toujours un déchirement de devoir le ranger.
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C'est le tome deux de ce roman qui pourrait être l'Hymne au faubourg Saint Antoine.
Le sujet est passionnant on se trouve vite captivé par l'histoire des gens du bois mais aussi par le point de vue historique
Les détails concernant les meubles de l'époque la référence à des maîtres incontestés du bois retient notre attention.
Ce roman est très bien écrit et montre une connaissance approfondie du sujet.
Dans ce cas-ci l'art et la fabrication des beaux meubles à travers les siècles, tout en faisant revivre pour le lecteur la vie des artisans du faubourg Saint-Antoine.
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Dans ce deuxième tome des « Dames du Faubourg », l'auteur nous fait voyager au coeur d'une époque tumultueuse et sanglante, depuis la Révolution Française jusqu'à la chute de l'empereurNapoléon Bonaparte et la réinstallation de Louis XVIII sur le trône de France.

Au fil de ces trente années d'histoire, les générations des artisans du bois du faubourg Saint-Antoine vont se succéder et devront diversifier leur négoce afin de survivre aux périodes difficiles qu'ils doivent affronter. Avec beaucoup de précision et de sensibilité, Jean Diwo poursuit la narration de l'épopée familiale, mêlant les faits historiques à la vie romancée de cette communauté d'ouvriers qui continue d'exister et de survivre en dépit des difficultés rencontrées.
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Après nous avoir conté près de 300 ans de l'histoire du faubourg Saint Antoine dans « les dames du faubourg », Jean DIWO remet en scène, pour notre plus grand plaisir, la famille des artisans du meuble. Il nous fait revivre la vie parisienne des premières heures de la révolution jusqu'à la chute du Premier Empire. Celle du faubourg s'articule cette fois autour d'Antoinette, fille de l'ébéniste de renom Oeben, belle-fille du non moins célèbre Riesener, épouse du conte de Valfroy. le salon d'Antoinette, situé place d'Aligre, est devenu le lieu de convergence d'un ensemble de personnages hauts en couleur, amoureux des arts, qui, dans leurs quotidiens respectifs, témoignent des joies, mais aussi des drames qui animent le faubourg pendant cette période charnière, particulièrement sombre, qui voit le chemin de la démocratie s'ouvrir à coup de guillotines et de baïonnettes. Nous assistons à l'évolution des modes et styles et à l'adaptation progressive de toute une corporation à la mécanisation qui préfigure la production industrielle de masse aux dépens de l'artisanat.

Ce deuxième tome est plus intimiste que le premier, il laisse plus d'espace aux personnages. Une vraie réussite, tant pour sa trame romanesque que pour sa richesse historique.
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Suite des « Dames du faubourg ».
On retrouve avec plaisir la famille Oeben, menée par Antoinette, fille de cet ébéniste réputé, mariée à l'aristocrate de Valfroy puis compagne de Lenoir, homme de goût et de culture. Les maîtres - artisans du faubourg sont toujours là et vieillissent après avoir passé le relais à la génération suivante : Jacob, le maître des sièges Louis XV et Louis XVI, Riesener, le vieil ébéniste, Richard et Lenoir, fondateurs de la filature sur le boulevard qui portera leur nom, les bronziers, les miroitiers, les tapissiers, les faïenciers, tous s'activent de la Révolution à la Restauration et il est plaisant de suivre leur parcours, plus ou moins romancé et enrichi de personnages de fiction crédibles et attachants.
Diwo est né dans ce quartier qu'il semble bien connaître et auquel il est manifestement très attaché. J'ai bien aimé, parce que j'y ai passé mon enfance, son évocation de la place d'Aligre, avec son marché Beauvau fondé par l'abbesse de Saint Antoine des champs. Qui aurait pu croire que ces vieilles maisons, aujourd'hui disparues au profit d'un hideux immeuble moderne et déjà de piètre figure, aient vu passer Eugène Delacroix (qui serait le fils naturel de Talleyrand) et toutes ces célébrités du XIXème siècle dans le « salon » de la délicieuse Antoinette ?
Si je peux, je m'attaque au troisième volume dès cet été !

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Les héros du 1er volet de la sage "Les Dames du faubourg" ont vieilli. Leurs descendants abordent la période troublée de la révolution tout en continuant à faire vivre les métiers du meuble installés tout au long de cette grande artère de Paris qu'est la rue du faubourg St Antoine.
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Second tome de la trilogie, nous voici en 1789, on continue de suivre nos personnages par l'entremise leurs descendants, mais aussi les mouvements de l'histoire.
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