Les vampyres de
Victor Dixen démarrent un nouveau cycle, délaissant les fastes de la cour de Versailles pour la démesure new yorkaise. Un premier tome toujours aussi addictif.
Le deuxième cycle de Vampyria se délocalise Outre-Atlantique. New York et son magnifique hôtel vampirique le Nécropolis Palace vont accueillir les lecteurs, loin de la cour du Roi Soleil, souverain mégalo transformé en vampyre il y a 300 ans afin d'acquérir l'immortalité, régnant en maître sur le monde. Les autres souverains du monde, adoubés et transformés en Immortels, appliquent les mêmes lois qu'en France : le peuple qu'ils dirigent est soumis au couvre-feu, à une taxe de sang et à une soumission absolue au royaume de Louis XVI.
À New York, la haute société organise tous les ans en grande pompe la transformation de jeunes nobles issus des 13 colonies de la Nouvelle Amérique. Les Immortels gagnent du terrain.
Mais ce pouvoir acquis par la force ne plaît pas à tout le monde, de jeunes mortels que tout oppose vont s'allier pour gâcher la fête. Les Desperados, comme ils se surnomment, n'ont rien à perdre mais veulent tous voir basculer cette dictature et sauver ce à quoi ils tiennent.
Dans cette nouvelle Vampyria, les sorcières traquées et torturées entrent dans la danse et, associées à ceux qu'on a spoliés, déchus ou déçus, vont orchestrer leur vengeance dans un fascinant huis clos, ayant pour cadre le fabuleux hôtel Nécropolis.
De l'action toujours, du sang bien entendu, des personnages torturés et des retrouvailles inattendues.
Pourtant, pas besoin d'avoir lu la première saga pour plonger dans la version américaine de cette uchronie. Mais ce qui est sûr, c'est, que ce soit à Versailles ou aux Amériques, le pouvoir de l'imaginaire de
Victor Dixen reste toujours aussi fascinant.