Vampyria America, tome 1 : Le Tombeau des immortels

Je m'étais promis que je ne me lancerais pas dans ce second cycle de Vampyria ! le problème, c'est que quand il s'agit de Victor Dixen, je suis faible. Pourquoi ? Parce que c'est un auteur que je suis depuis ses débuts, à l'époque où il avait encore assez peu de lecteurs pour se permettre de gérer un forum où nous pouvions dialoguer en direct avec lui. Vous imaginez le truc aujourd'hui ? Impossible ! C'est purement affectif : il sort un livre, je le lis, point. le problème, c'est que je ne rajeunis pas et que le YA, j'ai parfois un peu du mal. C'est ainsi que, suite à ma lecture de la cour des ouragans, je m'étais fait la réflexion que je ferais mieux de m'arrêter là.

Hum… Quelques mois plus tard, j'ai fini par craquer et acheter le tombeau des immortels, premier tome d'un nouveau cycle dans le même univers que Vampyria, si ce n'est que l'intrigue se déroule de l'autre côté de l'Atlantique. On y retrouve Rafael, l'un des héros du premier cycle. Il participe à la machination de six desperados prêts à tout pour se venger des atrocités que leur ont fait subir les immortels. Pour cela, sous la direction d'une sorcière morte dont l'âme s'est réfugiée dans le corps de son familier, ils vont prendre en otage les débutants de la saison dans un hôtel de luxe. On est presque dans un huis clos, à quelques flashbacks près.

L'introduction de la sorcellerie dans cet univers est presque comme une évidence. Il était déjà question, dans le cycle précédent, d'alchimie et d'ésotérisme, mais cette fois, c'est à une vraie sorcière de Salem que l'on a à faire. Malheureusement, pas assez, j'aurais aimé en apprendre tellement plus sur elles, c'est un aspect qui mérite d'être développé et j'espère qu'il le sera dans la suite. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas dramatique. Non, ce qui m'a vraiment fait défaut, c'est d'abord un réel attachement aux personnages, et ensuite un peu de tension car c'est parfois longuet.

Concernant les personnages, je ne m'y suis pas spécialement attachée. Annabel est trop transparente pour soulever le moindre intérêt ; Rafael et Deziree le sont un peu moins mais ils ne sont pas non plus inoubliables ; Waya est quasi inexistant et Archer, j'avais juste envie de lui taper dessus ! Quant à Sibyl, elle est très prévisible. Bref, compliqué… En outre, à propos de l'intrigue, j'ai l'impression que Victor Dixen s'est un peu perdu entre scénario politique et huis clos prétendument effrayant. On tourne en rond et les flashbacks perpétuels cassent le rythme, donnant l'impression que cette fichue prise d'otages n'en finit pas.

Finalement, même si le final est bien plus dynamique, dans l'ensemble, je me suis ennuyée. Tout cela est un peu trop lisse et trop facile pour réellement marquer les esprits. Est-ce que je lirai la suite ? Probablement. Il n'empêche que c'est une lecture qui m'a semblé bien fade, c'est dommage.
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Je suis mitigée sur cette histoire, j'ai tellement aimé la trilogie Vampyria que je me suis dit que forcément l'allée américain sera aussi bien, sauf que non.
Je suis un peu déçue, je me suis ennuyée en suivant le rythme de l'histoire. J'avais envie peut-être de découvrir New York sur cet angle vampiresque alors que j'ai connu que l'hôtel.
Ce qui m'a fait énormément plaisir par contre c'était de retrouver des personnages de l'autre saga.
Je trouve intéressant que dans ce livre ça soit plus visible les bestioles autres que les vampires. Je vois le potenciel et où l'histoire veut nous amener donc je donnerai une chance aux autres tomes.

À New York, chaque année, treize jeunes mortels issus des Treize Colonies sont sélectionnés et ont l'honneur d'être transmutés en immortels.
À cet occasion, un bal majestueux à la gloire de ces ”nouveaux-nés” et des seigneurs de la nuit est donné et c'est lors de ce dernier que les six Desperados ont décidé de frapper un grand coup.
Archer, Annabel, Waya, Sibyl, Deziree et Rafael, tous ont des comptes à régler avec le pouvoir vampyrique, il est grand temps pour les Desperados de récupérer ce qui leur a été volé.
Le début de l'enfermement dans les méandres du Necropolis Palace est imminent, le plan est en marche, les Desperados détiennent les débutants et comptent bien en faire leur monnaie d'échange.

J'admets que j'avais quelques attentes de cette lecture et qu'à l'issue de celle-ci, je suis plutôt réservée.
À commencer par les personnages, certains m'ont laissé de marbre, je prends pour exemple Annabel qui est presque transparente.
Archer est parfaitement imbuvable, ce qui en fait un protagoniste profondément détestable.
Quand à Waya, Deziree et Rafael (que nous connaissons), l'évolution était intéressante mais hélas peu approfondie, selon moi.
Et Sibyl qui introduit la petite bourgade de Massachusetts, Salem, de ses sorcières et de la traque de ces dernières.
L'apparition de la sorcellerie dans cet opus est une approche qui me séduit beaucoup mais j'attends un réel développement pour les tomes à venir afin de savoir le charme se confirme.

Les retrouvailles avec les personnages des différentes Cours de l'Immuable tels que Rafael de Montesueño, Hyacinthe de Rocailles et Lord Sterling Raindust sont très “nébuleuses”.
Je crois que j'ai eu très envie de retrouver l'atmosphère des trois premiers envois de la saga mais dans le Tombeau des Immortels, il émane autre chose, c'était annoncé par l'auteur mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit si divergent.

Néanmoins, je ne ferme pas la porte à la suite parce que j'ai très envie de savoir où l'auteur veut aller, s'il va décortiquer l'aspect que j'ai aimé dans ce roman.
En conclusion et bien que réservée sur le Tombeau des Immortels, je dirais, affaire à suivre!

Il me tardait de continuer l'aventure Vampyria mais cette fois en Amérique.

Six Desperados, prêts à tout pour se venger du mal qu'ont pu leur infliger les immortels. Une sorcière, un puritain à qui on a enlevé sa soeur, une saltimbanque, un chevalier espagnol, une bourgeoise à qui on a volé son visage et un Cherokee. Ils ont tous de très bonnes raisons de prendre en otage les treize élus convoqués à New-York pour devenir immortels, lors d'un bal somptueux où les plus odieux vampyres seront de la partie.
Une mission risquée mais aux portées inimaginables.

J'ai adoré la saga Vampyria et je suis vraiment perplexe en refermant ce roman. Je n'ai pas vraiment aimé. Comment on peut passer d'une saga que j'ai adoré à quelque chose qui me laisse un goût plutôt fade ?
Malheureusement les personnages n'aident pas. Et c'est là où le bât blesse le plus. Archer est exécrable, Annabel inexistante, Rafael plus froid qu'une statue, Sibyl si prévisible. L'alchimie entre les 6 Desperados ne se construit pas progressivement elle arrive d'un coup, sans vraiment d'explications. (Je parle même pas du lien entre Archer et Deziree qui change radicalement en un claquement de doigt).
Plusieurs événements arrivent trop facilement, parfois je me suis ennuyée et j'ai même été peu surprise. La fin rattrape le tout, parce que pour moi les trois quarts du roman sont longs et pas assez approfondis. Il y avait vraiment matière à développer plus les sorcières, élément clé de cette saga en plus. Cette prise d'otage m'a semblée trop facile, expédiée rapidement et prévisible.
Mon avis peut paraître dur mais ayant adoré les autres romans j'ai été vraiment déçue. Même si on retrouve certains personnages de la saga antérieure tout a un goût plus fade. Rafael m'a terriblement ennuyée par exemple.
Bref je ressors déçue de cette lecture. J'en attendais peut-être beaucoup trop je ne sais pas.

Je suis bien contente d'avoir écouté ce roman, car il m'a paru assez long, malgré son univers bien construit et très intéressant. J'ai trouvé quelques longueurs au roman. La version audio étant très bien jouée, j'ai pu me laisser porter par l'histoire. Bien que le final soit plus dynamique, dans l'ensemble, je me suis ennuyée. Tout semble un peu trop lisse et trop facile pour laisser une réelle empreinte dans l'esprit du lecteur et je ne lirais probablement pas la suite.
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En comparaison avec les très bons et très originaux précédents volumes, on regrette un problème de rythme et de densité dans cette livraison qui donne l'impression d'un faux départ.
Cela ne tient pas forcément à la narration partagée entre plusieurs personnages, mais à la lenteur des développements et à l'explication pénible de chaque réaction ou motivation des protagonistes, souvent superflue. le cadre américain est esquissé de manière rapide et frustrante, peu originale comparativement à celle de la France vampirique et le huis clos souligne le manque de densité de l'histoire. Certains détails sont en outre involontairement (?) comiques (la sorcière sous forme de pie qui explique longuement son plan de prise d'otages, le Lord punk qui avoue tragi-comiquement qu'en fait il est un vrai Iroquois, etc.).
On est réveillé de ce tunnel par un déluge de twists et de déboulages in extremis de personnages de la précédente trilogie jetés là pour vous retenir en prévision du prochain tome.
On espère que celui-là décollera, car tout ce qu'on retiendra de cet épisode longuet, c'est qu'il y a une bande de rebelles en cavale...