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Lucie Delplanque (Traducteur)
EAN : 9782953879100
368 pages
ZDL éd. (25/05/2011)
4/5   5 notes
Résumé :
Yalta, Crimée, 4 février 1945. La Seconde Guerre mondiale se termine. Les trois hommes les plus puissants de la planète, Winston Churchill, Franklin Roosevelt et Joseph Staline, se réunissent pour organiser les modalités de la paix et redessiner la carte du monde.

Ces supposés alliés vont se livrer une guerre sans merci, se mentir, se trahir, entamant un bras de fer pour trouver un accord commun et assurer leur place dans l’Histoire. Roosevelt est mor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Juin 1963. Alors qu'il prend le frais sur le pont du Christina, le yacht de son ami Aristote Onasis, Winston Churchill est pris à parti par un serveur polonais qui lui reproche d'avoir trahi le peuple polonais, des années plus tôt, lors de la conférence de Yalta. C'est l'occasion pour lui de se souvenir de ces huit jours qui ont changé la face du monde...
Yalta, du 4 au 11 février 1945. La deuxième guerre mondiale est en passe de prendre fin, les alliés se réunissent en Crimée, invités par Staline qui ne souhaite pas quitter l'URSS. Trois hommes, Joseph Staline, Franklin Roosevelt et Winston Churchill, vont décider du sort de l'Allemagne vaincue et du visage du monde d'après-guerre. Ils sont alliés, certes, mais plus en raison des circonstances que de leurs convictions et les forces en présence sont inégales. Franklin Roosevelt est miné par la maladie, sa fin est proche, il est obnubilé par son grand projets de Nations Unies qu'il veut laisser en héritage et il a besoin de l'URSS à ses côtés pour combattre les japonais. Winston Churchill est un vieil homme, fatigué par les années de guerre, contesté au sein de son parti. Lui seul se préoccupe du sort de l'Europe et des visées soviétiques. le vrai maître du jeu est Joseph Staline. le fringuant sexagénaire est en position de force, il a stoppé Hitler sur le front de l'Est, son armée est aux portes de Berlin, l'occasion est belle d'étendre la sphère d'influence de son pays.
Pendant ce temps-là, la Pologne est exangue. Elle vient de subir successivement l'invasion nazie et la libération russe. Marian Nowak, un officier polonais déguisé en plombier, prend contact avec la délégation anglaise et lance un appel à l'aide pour son peuple dont l'armée de Staline est en train d'organiser le massacre. Churchill promet mais a-t-il les moyens d'imposer ses vues?


Une date, une vieille photo, les accords qui décidèrent du partage du monde, voilà tout ce dont je me souvenais de la conférence de Yalta. Voilà mes lacunes comblées grâce à Michaël DOBBS qui nous fait vivre les évènements au jour le jour. On y découvre le sens de l'hospitalité bien à lui de Staline, les tractations secrètes en marge de la conférence, les petites trahisons entre amis, les ambitions, les coups de gueule, les ruses, les compromis, les capitulations. En mêlant faits réels et pure fiction (Marian Nowak est un personnage inventé), il a écrit quelque chose qui n'est ni un livre d'histoire ni un roman mais plutôt un docu-fiction passionnant de bout en bout. Les trois hommes les plus puissants du monde sont disséqués avec minutie, on sait tout de leurs craintes, de leurs haines, de leurs revendications et parallèlement, on suit le destin funeste du peuple polonais (hommes et enfants martyrisés, tués, femmes violées) dont Churchill se fait le défenseur bien qu'il sache déjà que son sort est scellé.
Alors si vous voulez vous aussi tout connaitre de cette semaine qui a fondé le monde tel qu'il a été jusqu'à il y a peu, n'hésitez pas à vous plonger dans l'excellent Churchill à Yalta, une magnifique leçon d'histoire qui se dévore comme un roman.
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“Si la Pologne était perdue, que risquait-il de perdre d'autre ? Gagner la guerre, mais perdre la paix. L'héritage perpétuel des imbéciles.”

Juin 1963, à bord du magnifique yacht Cristina, Winston Churchill (1874 – 1965) écoute les invités d'Onassis pérorer sur l'état du monde, ravivant de si vieux et si présents souvenirs…
Un cigare refroidi dans une main, son verre se porte à ses lèvres et la Pologne à sa mémoire ; la Pologne, raison de l'entrée en guerre et victime de la négociation de Yalta.
Yalta…comment oublier cette semaine de Février 1945 passée en Crimée entre le mourant Franklin d'Roosevelt et l'ogre Staline, entre son ami et celui qu'il avait essayé d'éliminer. Cette semaine qui vit l'Amérique, la Russie et l'Empire Britannique redessiner la carte du Monde pendant que leurs troupes victorieuses couraient sus à Berlin…

Le livre qui manquait sur Churchill et Yalta. Au milieu des bibliothèques écrites sur le sujet, il a fallu un oeil radicalement neuf, un regard et une méthode tranchant sur celle des historiens ou des biographes pour apporter ce sang nouveau. le pari est gagné, le résultat au-delà de toutes espérances car :
• Baron Michael Dobbs of Wyle n'est pas un homme ordinaire. Les deux pieds à cheval au-dessus de l'Atlantique, cet homme de presse, homme politique, écrivain, mémorialiste…cet homme qui n'a jamais eu de “proper job” et qui a été au coeur de la vie publique pendant des décennies, cet empêcheur de penser en rond, “The man who in Latin America would have been shot”, s'étonne encore d'avoir été créé baron en 2010 et d'être autant invité à discourir.
Michael Dobbs choisit ce même angle que Stefan Zweig dans ces biographies. Il commence par comprendre les acteurs, leurs forces, leurs faiblesses. Ils recherche ce qui les motivent, ce qui les oppresse. Puis replaçant ces être humains dans le contexte, il regarde ce qu'ils ont accompli. Ce regard de l'intérieur vers l'extérieur, à rebours de la démarche historique classique, qui veut que l'on parte des évènements pour considérer les personnages, propose une fresque puissante portée par l'irrationalité humaine et par l'impact de la vie personnelle sur les actes de la vie en société.
• Et enfin la Pologne. Apprendre à tous combien cette Pologne au secours de laquelle L'Empire a volé ; cette Pologne première victime des exactions de l'Allemagne puis de la Russie ; cette Pologne sacrifiée à Yalta sur l'autel des Nations Unies et de l'équilibre mondial ; cette Pologne a été trahie et que la mémoire longue des peuples se rappelle toujours à présent.

Avant d'entrer plus avant dans cette semaine de Février 1945, remercions la petite maison d'édition bordelaise SDL Edition emmenée par Madame Zofia de Lannurien, qui croyant au pouvoir des mots sur l'histoire, a confié la traduction à Lucie Delplanque, apportant aux francophones une pan ignoré de l'histoire européenne, une part de notre histoire à nous réapproprier.

Quatre histoires s'imbriquent agrémentant notre lecture et aiguisant notre vision et notre curiosité.
Les trois délégations occupent trois bâtiments, le NKVD (ancien KGB) s'occupant des travaux d'électricité posant des micros partout. La dictature bolchévique a remis en état autant que faire se peut, le palais Youssoupov pour les russes, le Livadia ancien palais d'été du Tsar pour les américains, et enfin le palais Vorontsov pour l'Empire.

• Staline, FDR, WC : Les négociations ont commencé. L'américain souhaite entrer dans l'histoire en étant celui qui a créé les Nations Unies, le russe ne pense qu'à conquérir le reste du monde et l'anglais constate que l'Empire britannique ne survivra pas au nouvel ordonnancement du monde et, qu'en mode défensif, il ne pourra qu'essayer d'en limiter les conséquences.
• Les conseillers des trois hommes jouent aussi leur partie. Appelés à les remplacer suite au décès qui ne saurait tarder de FDR, du résultat des élections anglaises (que WC perdit) ou d'un accident mortel malheureux assez courant dans la Russie révolutionnaire, les seconds couteaux sont des épées qui n'attendent que le moment de sortir.
• Franck Sawyers et Marian Nowak. le premier sert WC depuis des années, le deuxième officier polonais sous pseudo connaît la vérité sur Katyn. Rapportant les nouvelles du camp rouge, il est une source d'information qui ne souhaite que s'évader de Crimée. Promesse est faite, l'honneur est engagé. Ce polonais sera la Pologne. Cette histoire dans l'histoire sera la victoire du courage individuel sauvant l'honneur britannique.
• En écho, nous suivons la vie dans la petite ville polonaise de Piorun. Proche de la frontière allemande, elle vit passer les allemands, subit l'occupation, survit à la retraite et assista à l'arrivée de l'ogre rouge. La ville de Piorun sera pour nous la Pologne, témoin muet des évènements de Yalta.


Samedi 3 Février 1945, Yalta … Staline impose à Churchill et ses 70 ans et surtout à un Franklin Delano Roosevelt épuisé - il mourra deux mois plus tard - un déplacement de 10 000 km pour leur offrir la vue sur les décombres de Sébastopol (1942), marques du sacrifice russe à la folie hitlérienne …Premier round Russie. le ton est donné. le russe ne perdra plus la main.

Dimanche 4 Février - le sort de Dresde est scellé
Staline impose, Churchill résiste, le vieillard impotent accepte de détruire la belle cité baroque de Dresde cassant la résistance des enfants et des vieillards allemands et accélérant la conquête de l'Allemagne par l'Est. 100 000 morts pour une erreur stratégique qui se paiera très chère.
Entretien privé Staline / FDR. Churchill ne pourra plus voir celui qui était jusqu'alors son ami. Les alliances ont bougé. Staline emporte le deuxième round.

“Tous trois étaient devenus des vieillards. Churchill avait 70 ans, Staline à peine 4 ans de moins ; Roosevelt, qui avait fêté son 63ème anniversaire sur le chemin de Yalta, était de fait le benjamin, même s'il semblait prématurément vieilli. Il semblait aussi très pressé. Ils savaient que le monde les observait, que l'Histoire les jugerait, mais aucun n'en avait autant conscience que l'américain. Il avait tant de choses à transmettre. Il avait été élu quatre fois président des USA, ce dont aucun homme, vivant ou mort, ne pouvait se vanter. A présent que le temps lui filait entre les doigts, seul l'avenir comptait à ses yeux.”

Lundi 5 Février - La situation est sans issue
L'Amérique annonce son retrait d'Europe sous deux ans. L'ogre et le vieillard sont d'accord pour dépecer la Pologne et anéantir l'Allemagne.

“Deux ans. Deux ans ! Churchill hurlait intérieurement, tel un condamné qui vient de voir le bourreau aiguiser sa hache. La Pologne anéantie. L'Allemagne en cendres. La France prostrée. le Royaume-Uni dénué de tout. Et les Etats-Unis partis. Plus rien ne se dresserait entre le Kremlin et la côte Atlantique.”

Mardi 6 Février - La Pologne est à vendre
La lutte s'engage. Roosevelt veut croire en la promesse de Staline sur la tenue d'élections libres. Et pourtant La Bulgarie, quatre jours auparavant, a été décapité par l'ogre. Tous les leaders non communistes fusillés, sous couvert d'une “purge d'éléments fascistes”.

Mercredi 7 Février - La Pologne au centre de la dispute
Varsovie a payé son tribut au national-socialisme. Détruite alors que les soviétiques restaient assis de l'autre coté de la Vistule regardant ses deux ennemis s'écharper.
Yalta l'achève la laissant sous la botte russe avec le regard bienveillant de l'Amérique et impuissant de l'Empire britannique.

“Quatre jours s'étaient écoulé sur les 6 six que Roosevelt avait accepté de consacrer à sauver le monde. Si le président avait fini par reconnaître qu'il devrait peut-être poursuivre jusqu'au septième jour, comme dans la Bible, il restait tant de choses à faire et si peu de temps. Tout était accompli dans l'urgence.”

Jeudi 8 Février - “Le point crucial de cette grande conférence” Churchill dixit
Staline commence à montrer les dents, Roosevelt à abandonner.
L'américain veut ses Nations Unies, son triomphe diplomatique. Churchill constate que si “la bataille pour la Pologne était perdue. Il était temps de commencer la guerre des mots”.

Pendant ce temps-là à Pirun, “Lorsque l'officier en eut fini avec la mère et les deux filles, le reste de la troupe leur passa dessus. La mère ne reprit jamais ses esprits. C'est ainsi que la Pologne fut libérée”.

Vendredi 9 Février - “Utilisons le langage de la liberté pour tisser un texte si serré qu'il étranglera quiconque osera l'ignorer.”
Sans alliés, la Pologne perdue, l'Empire pris entre les deux puissances au Moyen-Orient et en Chine, Churchill a deux combats à mener. Sauver ce qu'il peut de l'abominable Allemagne pour en faire un rempart contre l'empire rouge et enchaîner le monstre dans les mots.

Samedi 10 Février Bataille de l'Allemagne
Promis à l'anéantissement, au dépeçage, Churchill se bat sur les mots. “Le langage diplomatique, ce nid d'inexactitudes terminologiques”…Dommage de guerre de 20 milliards devient dommage de guerre à négocier sur un point de départ de 20 milliards. La bataille des mots pour sauver ce qui peut l'être encore.

Dimanche 11 Février – Fin des débats
“Des arrêts de mort, pas simplement pour l'Allemagne et le Japon mais aussi pour d'innocents pays comme la Chine, la Pologne et bien d'autres encore aux confins de l''Europe.“

Retour en 1963 sur le yacht Cristina. Un magnifique épilogue, un dialogue extraordinaire. 25 pages denses qu'il n'y a pas lieu de dévoiler.

Paru en Grande Bretagne en 2005 chez Head Lines publishing sous le titre Churchill's triumph.

Lectori salutem, Pikkendorff

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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L'éditrice, Zofia de Lannurien (d'où les éditions ZdL)parle d'un "roman de fiction documentarisé", c'est à dire que sur la base de documents officiels, avec des personnes réelles, l'auteur bâtit un livre dans lequel, il extrapole et dans lequel il ajoute des personnages fictifs, tel le plombier polonais Marian Nowak. Dans le même genre, j'ai lu récemment L'homme qui aimait les chiens de Léonardo Padura (dès que je peux je le replace, tellement ce roman est formidable).

Avant même de débuter, la conférence de Yalta part sur de mauvaises bases : Staline refuse de sortir de Russie et oblige Churchill et surtout Roosevelt, très malade et en fauteuil (il mourra en avril 1945) à parcourir de nombreux kilomètres. Sur place, les palais des délégations anglaise et états-unienne sont sur écoute, et Staline mène le bal face à un Roosevelt affaibli qui ne rêve qu'à une seule chose : créer l'ONU avec l'appui du dirigeant russe. Pour cela, il accèdera à beaucoup de ses requêtes, Churchill se battant seul pour contrer Staline. Celui-ci est d'ailleurs très habile et sait jouer de la faiblesse du président. de plus, ses troupes étant aux portes de Berlin, il est là, en position de force.

Dans le même temps, un plombier polonais, Marian Nowak, par l'intermédiaire du valet de Churchill prend contact avec celui-ci. Ce plombier est fictif, et par lui, l'auteur nous dit toutes les horreurs qu'ont vécu les Polonais. Écrasés, tués, mis véritablement en esclavage par les nazis, les femmes et jeunes filles seront violées, les hommes torturés. Ils seront libérés par l'armée russe qui leur prodiguera les mêmes atrocités, voire pire ! Pendant ce temps, à Yalta, Staline justifie l'avancée de ses troupes et les crimes qu'elles perpétuent. Les pages 200 à 202 racontent comment un homme voit sa femme et sa fille de 16 ans se faire violer, comment tentant de se rebeller, on le sort et on lui tire dessus, et lui, hurle "cassé en deux, tenant à pleines mains la plaie béante où, quelques instants auparavant, se trouvait encore ce qui faisait de lui un homme." ; et pendant qu'il crie, à l'intérieur de sa maison, les soldats russes violent également sa petite fille de 10 ans !

Chaque chapitre de ce roman concerne une journée de la conférence qui en a eu huit. En parallèle, on assiste aux débats, aux joutes verbales avec de belles réparties
'aimerais tant vous faire passer tout ce que j'ai ressenti en lisant ce roman : il est pour moi aussi fort que celui de L. Padura dont j'ai parlé plus haut et c'est un compliment, puisqu'il fait partie de ce que j'ai lu de mieux dernièrement ! Et pour finir, je ne peux que vous inciter, d'abord à lire ce livre (vous ne le regretterez pas) et ensuite à ne pas sauter la préface -ni la postface et les remerciements- dans laquelle M. Dobbs explique son travail de romancier par rapport à celui d'un historien. Il n'amoindrit pas leurs travaux mais explique qu'un roman "documentarisé" peut expliquer plus de choses et est surtout à la portée du plus grand nombre. L'historien s'attache aux faits, et le romancier plutôt aux personnes et à leurs vies qui parfois expliquent leurs actes. Ça me va ! Personnellement, je préfère un bon roman, bien construit, bien documenté à un ouvrage plus austère bien que sûrement plus précis et plus fin.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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J'étais alléché par le titre. J'aurais dû me méfier, tout le livre est dans son sous-titre : « La Pologne trahie ». Loin d'être un livre d'histoire sur les dessous de Yalta, ce docu-fiction n'a qu'un but, attirer l'attention du lecteur sur les injustices faites aux polonais.
Je compatis sincèrement aux malheurs séculaires de ce peuple, et je reconnais volontiers que leur sort méritait un livre. Mais l'éditeur, espérant gonfler sa recette, a eu l'idée d'intituler son hymne à la Pologne « Churchill's triumph » (titre de l'édition originale) beaucoup plus vendeur.
Au final, une belle supercherie.
Correctement écrit, mais assez ennuyeux. Quelques phrases intéressantes sauvent néanmoins l'ensemble.
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alta, dans mon esprit ce nom évoque une photo d'un livre d'histoire. Une photo où l'on voit Churchill, Roosevelt et Staline. Ma mémoire ne m'a pas trahie, j'ai vérifié. Staline a l'allure altière du vainqueur. Il peut se le permettre. du 4 au 11 févier 1945, après la défaite de l'Allemagne, Churchill, Roosevelt et Staline sont réunis à Yalta. Staline a invité et Roosevelt et Churchill à venir car il refuse de quitter la Russie. En fait, les dirigeants Américains et Anglais n'ont pas et le choix et ont obtempéré devant Staline. Ces trois hommes âgés ont entre leurs mains l'avenir du monde. Roosevelt est malade et rêve à ce qu'il voudrait laisser derrière lui, les futures Nations-Unis.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/11/michael-dobbs-churchill-yalta.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il est impossible de comprendre réellement ce qui s’est produit à Yalta sans sonder le cœur et les entrailles de ces trois vieillards épuisés, dont l’un, Roosevelt, n’avait plus que quelques semaines à vivre. Ce qu’ils ont accompli en quelques jours devait affecter de façon dramatique le cours de l’Histoire pendant les cinquante années à venir et mettre en péril tant d’enjeux pour lesquels ils étaient entrés en guerre. Il est presque impossible d’avoir une lecture claire de ces évènements si l’on n’a pas cherché à comprendre ces trois hommes, leurs ambitions, leurs craintes, leurs haines et leurs passions. Alors, seulement, l’Histoire explose soudain de vie.
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Staline, pourtant n'en avait pas fini avec Churchill :

- Des rumeurs courent en Suisse, monsieur Churchill, sur un éventuel accord que vous souhaiteriez passer avec l'Allemagne. Une paix séparée, quand ils seront débarrassés de Hitler.

- Je dois vous dire, maréchal Staline, que ce n'est pas dans mes habitudes de passer des accords avec Hitler. Mais, si je devais l'envisager, soyez assuré que je viendrai (sic) vous consulter en priorité, afin de bénéficier de votre expérience considérable en la matière. (p.282)
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“Tous trois étaient devenus des vieillards. Churchill avait 70 ans, Staline à peine 4 ans de moins ; Roosevelt, qui avait fêté son 63ème anniversaire sur le chemin de Yalta, était de fait le benjamin, même s’il semblait prématurément vieilli. Il semblait aussi très pressé. Ils savaient que le monde les observait, que l’Histoire les jugerait, mais aucun n’en avait autant conscience que l’américain. Il avait tant de choses à transmettre. Il avait été élu quatre fois président des USA, ce dont aucun homme, vivant ou mort, ne pouvait se vanter. A présent que le temps lui filait entre les doigts, seul l’avenir comptait à ses yeux.”
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“Des arrêts de mort, pas simplement pour l’Allemagne et le Japon mais aussi pour d’innocents pays comme la Chine, la Pologne et bien d’autres encore aux confins de l’’Europe.“
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Gagner la guerre, mais perdre la paix. L'héritage perpétuel des imbéciles.
(p 200)
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