Jérôme K. Jérôme Bloche, tome 21 : Déni de fuite

Bloche est confronté, cette fois-ci, à la disparition du papa d'une petite fille de l'immeuble. Il apprend que le disparu a été renversé devant l'épicerie. Commence alors pour Bloche l'enquête pour retrouver le coupable. J'aime beaucoup cette série pour le côté humain donné aux histoires. Ce n'est jamais une simple enquête, il y a toujours tout le côté émotionnel qui est évoqué et ça c'est top. J'aime bien aussi le petit couple Bloche/Babette, ils sont mignons tous les deux.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un volume de cette série. Et ça m'a fait plaisir de retrouver les personnages qui font partie du petit monde de Jérôme : Mme Rose la concierge, Mme Zelda la voisine, Burhan l'épicier du coin, Babette la petite copine coquine,... Il y a dans les enquêtes de Jérôme toujours un petit côté humain et tendre qui fait la différence, qui fait que j'aime voir ce que sont devenus les personnages d'un tome à l'autre. Cette fois, j'ai trouvé que l'histoire n'était pas très marquante ni très originale, ça se lit un peu (trop) vite, même si on est surpris vers la fin. Ce n'est sans doute pas la meilleure histoire de la série, mais cela reste agréable à lire, ne serait-ce que pour l'humour tendre qui parsème ce volume.
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Un scénario tout à fait dans la lignée des Jerôme dont la perspicacité ne se dépare ni de ses maladresses ni de son Solex, sans oublier les gaffes à répétition avec Babette.

Les bourdes de Jérôme jalonne le déroulé de l'histoire avant que sa finesse de jugement ne vienne balayer tout cela et lui permettre de trouver la solution.

Le graphisme clairement inspiré de la ligne... claire, est toujours un régal dans les détails et avec les personnages nettement dessinés les rendant aisés à identifier.

Si vous aimez la série, n'hésitez pas, vous ne serez pas déçu.
Si vous voulez la découvrir, vous aurez un bonne perception de ce qu'elle est.

Quand Babette met le réveil à 6h00 pour aller travailler souvent Jérôme est obligé de ce lever. Et ce jour là, il rentre chez lui et découvre une petite fille sur un pallier qui attend son papa. le détective ne peut pas laisser ce bout de choux toute seule. Il va faire appel à Mme Zelda, à la concierge et se faire aider par Burhan qui a tout vu de l'accident. 

On sait bien qu'il va trouver le coupable et en plus, on va le payer pour cela. Tout finira bien pour tout le monde avec pour certain un soulagement de la conscience. Les indices nous sont donnés petits à petits pour que cela pique notre curiosité. On découvre les chose en même temps que notre détective qui à l'esprit de plus en plus affuté. Lorsqu'il fouille la voiture incriminée, il trouve un détail qui a échappé à la police. le jeune homme a tout compris et le lecteur aussi. Alain Dodier ne laisse jamais rien au hasard. C'est un fin scénariste qui un passionné de policier. 
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C'est toujours un plaisir de retrouver Jérôme, un peu lunaire, un peu farfelu, pas toujours bien organisé mais avec une capacité de raisonnement assez intéressante, même si elle est parfois déroutante.
Cette fois-ci, il retrouve une petite fille sur son palier, elle cherche son papa qui est parti acheter du lait en pleine nuit car elle voulait un biberon.
Si on se doute rapidement de l'événement qui a pu provoquer l'absence du père, on se demande qui a agi. Heureusement, l'épicier, ami de notre détective, a vu quelque chose. Parfois, les apparences sont trompeuses et il faudra toute la sagacité de l'homme au solex pour faire les bonnes déductions.
Ce n'est peut-être pas la meilleure enquête mais elle est plaisante. J'ai trouvé la fin un peu rapide et je me repose la question du nombre de pages (imposé ?) par l'éditeur….

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