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3,71

sur 111 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bon oui, faut pas être bégueule, pour apprécier J. Cranston le coroner, qui se saoule, pète et rote sans vergogne, y compris devant les puissants.

Mais c'est ainsi. Il ne dénote pas particulièrement dans la description de ce moyen-âge rude et violent, sombre, et terriblement réaliste.

C'est toute la force de Doherty, on s'y croirait, on y est (et heureusement qu'on n'a pas les odeurs, dans les livres, je pense qu'on vomirait à plusieurs reprises, si c'était le cas, arfeu !)

De l'autre côté, on a Frère Athelstan, le dominicain qui expie un acte grave pour lui mais dans lequel pourtant il n'a qu'une part bien minime et innocente, et qui au départ n'est là que pour accompagner et écrire les rapports du coroner, "punition" décidée par sa hiérarchie.

Deux personnages aux antipodes qui créent une dynamique très intéressante dans le roman, qui apporte par moments une fraîcheur bienvenue dans toute cette noirceur ambiante...

C'est cool d'avoir une nouvelle série de Doherty à lire alors que j'arrive sur la fin des H. Corbett...
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Un frère dominicain au parcours atypique, et un coroner mènent l'enquête dans l'Angleterre poisseuse et intrigante du Moyen Age.

J'avais peur de moins apprécier ce roman que ceux d'Ellis Peters -avec les enquêtes de Frère Cadfael - mais il n'en fut rien ! L'intrigue fait ittéralement revivre l'époque médiévale des Plantagenêt. On se représente aussi bien dans les bas-fonds mal famés et sales que dans les sphères des petits bourgeois dont la vie est faite d'intrigues et de luttes de pouvoir.

Je me suis totalement laissée embarquée par ce roman policier haletant dont l'ambiance est si bien travaillée et les personnages très bien construits.
Maintenant j'ai hâte de découvrir d'autres aventures de ce duo !
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Vos oreilles ne saigneront pas car "La galerie du rossignol" n'est pas un nouveau récital du fameux Rossignol Milanais, mieux connu sous le nom de Bianca Castafiore.

Le rossignol de cette galerie n'a rien à voir non plus avec le petit oiseau d'un homme qui sifflerait chaque fois qu'une dame passe.

Mais comme le plancher de cette galerie grince, faisant penser à un chant de rossignol, va falloir en tenir compte si vous voulez aller tuer une personne en passant par cette galerie.

Le masque est conseillé pour lire ce roman, si possible avec une arrivée d'oxygène car en l'an de grâce 1377, tout le monde rote, pète, même à table, même devant un régent.

Ajoutez à cela la pestilence des corps qui ne voient pas souvent l'eau et encore moins le savon, les habits qui dégagent des senteurs aussi délicates que 20 chiens mouillés qui resèchent et des cadavres en putréfaction, pendus à des gibets. Respirez un bon coup à fond et paf, vous mourrez étouffé !

Le temps me manque souvent pour lire tout ce que je voudrais lire et malheureusement, les enquêtes du frère Athelstan et du coroner Sir John Cranston en pâtissent en premier lieu. J'essaie au moins d'un lire un à chaque Mois Anglais car je les adore, ces deux enquêteurs atypiques.

Le Dominicain frère Athelstan est homme pieu, calme, posé, tandis que Sir John Cranston est ventripotent, gras, gros, a le gosier plus qu'en pente, s'endort partout, rote, pète, dit des gros mots. Gérard Depardieu serait parfait dans le rôle.

La force de cette saga tient dans ces deux personnages qui se complète malgré leurs différences et dans la description de l'Angleterre de 1377. Les bas-fonds sont présents, bien décrits, ne manque que l'odeur (heu, oubliez l'odeur, on s'en passera) et la dichotomie est bien faite avec le monde d'en haut, celui des nobles (qui ne sentent pas meilleur que ceux du Londres d'en bas).

On ne pourra pas reprocher à l'auteur de ne pas immerger ses lecteurs dans l'Histoire et de ne pas mettre le prix sur les décors qui sont plus vrais que nature. Je reproche parfois à certains livres d'être frileux sur l'époque où se déroule leurs romans, ici pas, l'auteur connait son sujet, il le maîtrise et nous le sert sans que cela soit indigeste ou mal mélangé.

Les romans ne sont pas fort épais, ils sont rythmés car l'auteur s'attache à nous montrer la vie de nos deux enquêteurs, leurs petites misères, les paroissiens qui se crêpent le chignon, les blessures secrètes de Cranston, sans que tout cela ne vienne briser le rythme de l'enquête. Toutes ces petites choses forment un tout que l'on dévore car il a du goût (et des odeurs).

Distrayant, amusant, odorant et les quelques touches d'humour ou de bisbrouilles entre nos deux personnages ajoutent du piment au récit, de la vie. C'est réaliste, tout simplement.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Dans un Londres qui pue, un coroner pansu et ivrogne doit résoudre une cascade de meurtres à l'aide d'un prêtre dominicain bourré de remord et en proie aux tentations de la chair. Il y a de quoi faire une bonne histoire et c'est ce que réussit ici l'auteur, par certains cotés du moins. le récit est plein de rebondissements, les déductions finales de Athelstan sont aussi étonnantes que judicieuses et la toute fin charmante. Cependant le personnage de Sir John m'a semblé pas assez développé; il boit et bouffe, tonitruant à ses heures, oui mais encore? Par opposition nous avons beaucoup d'éléments pour saisir la personnalité et les dilemmes du prêtre. Leur improbable duo prendra-t-il du coffre au fil de leurs tribulations? C'est ce que je verrai éventuellement puisque cette première aventure m'a tout de même laissé un goût de revenez-y!
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Une nouvelle edition 10/18 cette fois sous le vrai nom de l'auteur Paul C. Doherty et non plus Paul Harding comme les anciennes editions.
J'ai decouvert le premier de la série, à savoir ce livre grace à l'offre 1 10/18 offert pour 2 achetés cet été. La nouvelle couverture avec cette tête de crâne est bien plus appétante que les anciennes grosses tête peinte du moyen age.
La serie du frère Athelstan dont voici le 1er, est composé de environ 14 livres. Il y en a 1 par an en fait à peu près et celase passe pour le 1er tome en été 1377, et le dernier tome paru en juin dernier " la torche ardente" se passe en fevrier 1381. Donc pour nous il s'est passé 15ans quand dans l'histoire seulement 4 ans se sont écoulés. L'intrigue est intéressante, les 1er chapitres sont toujours des sortes de rappels historiques, et la psychologie des personnages bien définit, ce qui ne sera plus le cas dans les tomes suivant ou on se focalise plus sur l'enquête . Jamais je n'aurais acheté ce livre de moi meme s'il navait pas ete gratuit et surtout heureusement qu'ils ont changé les couvertures car si si la couverture fait le livre. Une bonne chose car j'ai vite acheté les suivants.
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Moi qui ne suis pas habituellement fan d'enquêtes policières, et bien le fait que cela se passe au Moyen-âge m'a permis d'apprécier ce premier tome.
En effet, même si l'enquête n'a rien d'exceptionnelle, avec ses assassinats, ses suspects et autres indices glanés petit à petit, c'est le Londres du début de la guerre de Cent ans qui m'a le plus plu.

Nous suivons l'enquête du Coroner Cranston et de son clerc frère Athelstan dans les différents quartiers de Londres, dépeints avec beaucoup de minutie. Nous avons l'impression d'y être. Derrière l'intrigue, nous apercevons la grande histoire, les trahisons pour le pouvoir, les négociations et la vie des anonymes à une époque lointaine riche de nos croyances vraies ou fausses.

J'ai passé un très bon moment, entre les ribaudes, les prélats, les apothicaires et religieux. Et je sais que je continuerai cette série car elle a su m'immergé complètement dans cette atmosphère particulière qu'est le Moyen-Age.
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Le coroner Cranston et frère Athelstan enquêtent à la suite de l'empoisonnement de Sir Thomas Springhall et le suicide de son valet.

Premier volet de la saga : Frère Athelstan. C'était bien mais sans plus.
L'intrigue démarre vite. Il n'y a pas de longueurs. Ça se lit vite et bien.
Certains éléments sont dévoilés en milieu de roman ce qui maintient en haleine.
Seul regret : il n'y a pas vraiment d'indice qui permet de découvrir qui est le meurtrier.


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Après Frère Cadfael (Ellis PETERS), Soeur Fidelma (Peter TREMAYNE), Juge Ti (Robert VAN GULIK) ou Helkias (Marie VISCONTI), j'attaque là un nouveau "Grand Détective" Frère Athelstan de Paul HARDING alias Paul DOHERTY. Ce petit dominicain passionné d'astronomie, aide le coroner, Sir Cranston, ivrogne invétéré et grossier mais attachant, à résoudre une série de meurtres, dans le Londres du 14° siècle. Une belle découverte !
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L'Histoire de la galerie du rossignol est très porteuse et m'a emmené dans un autre monde. J'ai beaucoup aimé les personnages, très marqués, on les comprend, on les voit. Cependant, j'ai trouvé que la vision du bas Moyen Age par l'auteur était très sévère, les odeurs sont omniprésentes, la saleté est partout (au point qu'ils n'osent pas mettre pied à terre?). Je trouve que c'est exagéré. de plus. de plus, on ne comrpend pas tout de l'histoire avec le régent.
Néanmoins, l'écriture est très bonne.
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La galerie du rossignol est le premier livre de la série que Paul Doherty a consacrée à son surprenant tandem d'enquêteurs médiévaux, Frère Athelstan et Sir John Cranston. C'est également le premier ouvrage de cet auteur que j'ai eu l'occasion de lire, ce qui m'a ensuite donné envie de découvrir certaines de ses autres séries en cours, tout aussi réussies.

Ce roman policier nous entraîne dans les rues et venelles de la ville de Londres à la fin du XIVe siècle, à la poursuite d'un meurtrier qu'un jeune Frère Dominicain et le Coroner de la ville, sommés de collaborer, sont censés démasquer. Nous sommes ici en présence de deux antihéros, mais les apparences sont trompeuses : au premier abord, Frère Athelstan semble timide et effacé, tandis que les colères de Cranston font trembler les suspects, du moins lorsque son penchant pour le clairet contenu dans sa "gourde miraculeuse" ne l'endort pas purement et simplement en plein interrogatoire...

Cependant, derrière cette façade peu flatteuse, on découvre bientôt que le premier se montre fort observateur, doué de logique et d'esprit d'analyse, tandis que le second cache un grand coeur, beaucoup de courage et une certaine ruse sous un tempérament emporté et soupe au lait. Malheur à ceux qui feront l'erreur de les sous-estimer !

... la suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..
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