Le Pavillon des combattantes

Très belle lecture. Nous suivons des infirmières, des soignants alors que la guerre et la grippe espagnole déciment. Pas de moyens, mais de l'humanité, de l'entraide, des belles relations. Et la pauvreté en Irlande.
Je garderai cette histoire en tête.

Une infirmière irlandaise se débat seule dans un service de l'hôpital de Dublin regroupant des patientes enceintes et contaminées par la grippe espagnole, véritable fléau. Les histoires de toutes ces femmes s'y mêlent et dressent un portrait de cette terrible époque.

Bon pas ouf malheureusement alors que le résumé était assez prometteur. La protagoniste a des réflexions féministes contemporaines alors que l'histoire se déroule en 1918 donc c'est assez hors propos. L'autrice ajoute une romance lesbienne qui sort de nulle part alors que les deux personnages passent tout le livre ensemble. le livre est rédigé avec un point de vue interne et la protagoniste n'a absolument jamais aucune sentiment pour l'autre, elle ne fait aucune allusion au fait qu'elle la trouve mignonne au contraire elle n'arrête pas de dire que c'est une gamine.
J'ai l'impression que ce livre essaie de s'inscrire dans des préoccupations actuelles alors que simplement les omettre ou mieux les amener aurait été beaucoup mieux.
Je l'ai fini pour dire de le finir mais je n'avais pas envie d'y retourner.

En pleine pandémie de grippe espagnole, l'ancien monde est en train de s'effondrer. A la maternité, des femmes luttent pour qu'un autre voit le jour.
1918, trois jours à Dublin, ravagé par la guerre et une terrible épidémie.

L'auteur nous confronte ici aux difficultés du monde face à une épidémie. Nous suivons Julia (une "combattante" en blouse blanche) qui lutte dans son service infectieux pour permettre aux mères malades de mettre aux mondes leurs bébés.

Ce livre est terrible de part son récit puissant et réaliste. Plus d'une fois j'ai été obligé de poser le livre tant il est prenant et dérangeant. Aucun détail n'est épargné : le sang, "l'homme squelette", les méthodes archaïques ....
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Un roman qui nous plonge dans l'Irlande du début du 20ème siècle en pleine épidémie de Grippe Espagnole. Nous allons suivre Julia, une jeune infirmière en charge de femmes enceintes atteintes par le virus dans une maternité.

L'histoire raconte la condition des femmes mais aussi les outils rudimentaires de l'époque en médecine. Les accouchements étaient très difficiles.

Je dirais que ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains. L'intime est une partie intégrante de l'histoire. Certaines descriptions sont parfois assez choquantes. L'auteure n'épargne aucun détail.

Un huit clos qui se déroule durant 3 jours éprouvants. Julia et Bridie, son aide qui ne connaît rien au monde médical, vont faire preuve d'un sang-froid exemplaire pour sauver les femmes enceintes et leurs bébés. Une maternité dans laquelle la vie et la mort se côtoient et où les combattantes sont ces femmes qui enfantent dans la douleur. On est confronté à la dure réalité de l'époque. Âmes sensibles s'abstenir.

Nous sommes à la fin de la première guerre mondiale, dans une Irlande indépendante, fortement éprouvée par ce conflit qui a vu partir toute une génération de jeunes gens et revenir des hommes pour beaucoup sévèrement blessés et surtout marqués par ces quatre années d'enfer. Pour couronner le tout, une épidémie de grippe espagnole achève de ravager l'Irlande et Dublin, la capitale, n'est pas épargnée.

Grâce à ce roman nous allons découvrir le contexte de cette époque où tout est réuni pour que les coutumes du XIXème soient mises à mal du fait des bouleversements imposés par l'Histoire. Il se déroule sur trois jours intenses, avec comme personnage principal Julia Power, une jeune infirmière de trente ans, tout juste formée en obstétrique, qui se retrouve dans l'obligation de gérer une petite unité de la maternité de Dublin.

À l'hôpital on manque de tout, personnel, matériel, médicaments, la confusion règne au sein même des équipes. Julia doit faire face malgré tout, allant à l'encontre de toute la discipline qui régit les services, prenant peu à peu des initiatives qui bouleversent les habitudes pour aider ses patientes. Elle peut compter sur l'aide d'une médecin, recherchée par la police à cause de son engagement politique mais dont les méthodes quasi révolutionnaires pour l'époque séduisent Julia. Elle s'appuie aussi sur la bonne volonté d'une jeune orpheline bénévole, encore sous la coupe des religieuses qui travaillent en nombre dans cet hôpital.

Nous allons ainsi découvrir des fonctionnements archaïques dans cette Irlande du début du XXème siècle, auxquels il est bien difficile de s'opposer, des comportements religieux bien contestables, des séquelles de la guerre et de la pauvreté galopante bien terribles qui conduisent nombre d'Irlandais à la révolte.

Surtout, nous vivons au rythme de ces accouchements à une époque où il n'était pas question d'accouchement sans douleur, de préparation, de péridurale, de réanimation, et les décisions qui s'imposent à Julia nous font prendre conscience des risques invraisemblables qui existaient, il y a encore peu, à donner la vie.

Un roman resserré autour de la condition des femmes au tout début du XXème siècle, dans une écriture précise, incisive, réaliste et intense, admirablement traduite, où l'Irlande prend des dimensions universelles.
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L'histoire se déroule à Dublin en 1918 en pleine pandémie de grippe espagnole dans le service de quarantaine de la maternité.

Les accouchements sont décris avec beaucoup de détails. Âmes sensibles s'abstenir. Certains passages étaient assez difficiles à lire mais ça permet de s'immerger complètement dans le récit.

Dans ce livre, il est avant tout question de féminisme. Les femmes doivent se soutenir, s'entraider, s'épauler afin de soigner et accoucher aux miens leurs patientes atteintes de la grippe avec peu de moyens, d'équipements et d'espace.

J'ai apprécié comment la jeune orpheline et bénévole, Bridie a fait preuve de courage et d'abnégation afin d'aider au mieux l'infirmière Julia qui s'était retrouvée seule à devoir gérer le service.

Un roman historique en huit clos, oppressif et immersif.

Le pavillon des combattantes ⛑
|2023 ~ Lecture n°29|
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La couverture me tentait beaucoup, le résumé un peu moins. Et pourtant... cette lecture a été une belle surprise.
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Nous nous retrouvons au côté de Julia au sein d'un hôpital de Dublin, auprès de patientes touchées par une épidémie. Non non je vous rassure, pas Mr Coco 😷 puisque nous sommes en 1918. Il s'agit de la grippe. le tout dans un pays ravagé par la guerre...
Certaines descriptions médicales sont très poussées mais cela ne m'a pas dérangé dans le sens où celles-ci permettent de bien comprendre la souffrance qui pouvait toucher les femmes enceintes à l'époque mais aussi les conditions de vie de ces dernières.
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Seul petit point négatif à ce roman : la longueur des quatre chapitres. Il faut compter une centaine de pages par chapitre. Alors ceux-celles qui comme moi aiment arrêter leur lecture à la fin d'un chapitre, il va falloir trouver une autre stratégie 🤭
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Une très belle découverte dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket 🌸

Addictif et passionnant. Voilà les mots qui me viennent à la fin de cette lecture.
Dès le début du récit, nous suivons Julia Power dans ses longues journées à l'hôpital. Elle se retrouve confronter à des situations très compliquées. J'ai d'autant plus été fascinée peut-être par mon métier. Moi-même étant infirmière en salle de naissances, je n'ai pas pu m'empêcher de reconnaître certaines situations que nous rencontrons nous-mêmes aujourd'hui. Heureusement pour nous, les moyens et les conditions ne sont plus les mêmes.
Je n'ai pas pu m'empêcher de voir une étrange ressemblance avec la période de Covid que nous avons nous-même rencontrés.
Bref, j'ai adoré cette lecture et je suis ravie de l'avoir partagé comme première lecture commune.

Hello booksta ! Je vous retrouve aujourd'hui pour mon dernier post de l'année, et pas des moindres, puisque je viens vous parler d'un de mes derniers coups de coeur !
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💭 1918. Pandémie de grippe espagnole et guerre, le monde s'effondre et la population se meurt. Pendant ce temps, des femmes luttent pour donner la vie. Pendant trois jours, Julia Power, sage-femme, se démènera pour sauver ces femmes enceintes atteintes de la terrible maladie. Un huit-clos contre la mort, mais aussi pour la vie.
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Il y a peu, le pavillon des combattantes a rejoint ma wishlist. Il n'y est guère resté, puisque je l'ai tiré au sort pour faire partie de mes lectures de décembre. Il me tentait vraiment beaucoup, et j'avais très hâte de le découvrir ! Et ça a été une très belle surprise.
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C'est un livre qui est assez difficile à lire, car il aborde des sujets très durs. On ne se rend pas toujours compte d'à quel point la médecine, surtout obstétrique, a évolué en une centaine d'années, ainsi que la connaissance du corps de la femme. Je pense que l'on n'arrive pas toujours à estimer la chance qu'on a de vivre à notre époque, en Europe, même si tout n'est pas parfait. Ici, l'histoire se déroule en Irlande, et on a pourtant l'impression de lire les faits d'un pays beaucoup plus reculé et sous-développé.
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Les femmes ne connaissaient pas leurs corps, ne savaient même pas toujours par où le bébé devait sortir. Devaient faire douze enfants à leur mari, pour leur prouver qu'elles l'aimaient vraiment. Elles s'empêchaient de manger pour ne laisser, ne serait-ce qu'une croûte de pain, à la ribambelle d'enfants affamés qui attendait autour de la table du maigre repas. On n'imagine pas toujours la révolution qu'a été l'apparition des moyens de contraception.
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Ici, on retrouve des femmes d'à peine trente ans, qui en paraissent soixante. Elles ont le ventre totalement déformé des trop nombreuses grossesses qu'elles ont dû endurer, le visage émacié par la faim, les seins comparables à deux fruits pourris. Les yeux éteints par le deuil des enfants disparus, à cause des conditions invivables, dans des maisons où le froid et l'humidité perçaient les murs.
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Alors rajoutez à ça la guerre, puis une pandémie. Pour le coup, vous allez me dire qu'on connaît. C'est d'ailleurs ce dont j'avais peur, que l'histoire me rappelle les trois dernières années. Mais non, c'est vraiment abordé de manière différente, avec quelques rappels malgré tout, qui sont plus des clins d'oeil qu'autre chose. Il est intéressant de voir comment ce genre de maladies était géré (enfin, pour le coup, ils ne géraient rien du tout) à l'époque, et c'est aussi pour ça que le livre m'a plu.
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Les personnages sont très attachants, et on s'inquiète de ce qu'il va leur arriver. L'histoire ne s'essouffle pas, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. La façon dont l'autrice a d'écrire apporte un plus, que je ne saurais définir. Ce livre m'aura vraiment touchée.
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Je vous le conseille sans hésitation, mais faites toutefois attention si vous êtes sensibles à ce sujet, car certaines scènes sont assez choquantes.


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