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Undertaker tome 6 sur 7

Meyer Ralph (Autre)
EAN : 9782505083382
64 pages
Dargaud (27/08/2021)
4.35/5   165 notes
Résumé :
Dans L'Indien blanc, Sid Beauchamp était chargé par Joséphine Barclay de retrouver la dépouille de son fils, Caleb, réduit en esclavage par les Apaches et enterré au cœur des terres interdites d'Arizona.
Pour mener à bien cette mission, il a fait appel à Jonas Crow, son ami de jeunesse devenu croque-mort. Ce qu'il ne lui a pas dit, c'est qu'il a lui-même empoisonné Caleb. Et que celui-ci, marié à une Indienne nommée Salvaje, avait embrassé la cause du peuple ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Jonas Crow est embauché par Sid Beauchamp pour ramener le corps de Caleb, le fils de la richissime Joséphine Barclay et future épouse de Sid, mort en territoire apache. Mais la mission qui s'avérait des plus simples se complique dès lors que le croque-mort apprend par Salvaje que Caleb n'était nullement l'esclave des Indiens. Bien au contraire, il était son époux et le père de son enfant et un meneur de la résistance apache. Pire, il n'a nullement été abattu par les Indiens mais empoisonné par Sid lui-même ! Aussi Jonas décide-t-il de ramener le corps de Caleb en territoire apache. Mais il échoue et se retrouve captif de Sid, ainsi que Salvaje, son fils Chato, et le vieux guerrier Kenitei, qui les ramène tous vers Tucson. Sous peine de représailles, Jonas doit suivre les prérogatives de Sid, notamment celles de ne pas dévoiler les causes de la mort de Caleb à sa mère...

Sixième tome des aventures de notre croque-mort préféré qui clôt le diptyque entamé avec "L'indien blanc". Si Jonas Crow était ravi de ses retrouvailles avec son ami d'enfance, Sid Beauchamp, il va vite déchanter maintenant que le voilà fait prisonnier, ainsi que Salavje, Chato et Kenitei. Sid pense-t-il sincèrement que son ami va ainsi se laisser mener par le bout du nez ? Dès les premières pages, le ton est donné et la tension ne cesse de s'accentuer tout au long de cet album, jusqu'au final explosif. Xavier Dorison nous concocte un scénario captivant, détonant et finement maîtrisé aux personnages fort bien campés. Graphiquement, le duo Ralph Meyer / Caroline Delabie fonctionne toujours à merveille en nous proposant des planches cinématographiques fort détaillées et expressives.
C'est sans surprise que l'on attend impatiemment le tome 7...
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Un massacre a eu lieu. Mais peut-on parler de massacre lorsqu'il s'agit de se débarrasser de cette vermine apache qui menace et ose s'en prendre aux honnêtes citoyens de Tucson ? D'ailleurs Sid en sait quelque chose puisque ces sauvages lui ont brûlé les mains ! Sid Beauchamp est le très populaire shérif de Tucson qui l'accueille dans la joie lorsqu'il y revient avec ses prisonniers dont la redoutable apache Salvaje (Sauvage, tout un programme). Mais l'ambition de Sid ne s'arrête pas là ! Il veut épouser la femme la plus riche de la ville. Pour ce faire, il a été chargé d'une mission : ramener le corps de Caleb, le fils de Joséphine Barclay, la « charmante » et richissime dame qu'il compte marier. Pour ramener le corps, il a fait appel à son ancien compagnon de jeunesse, Jonas Crow, devenu croque-mort… Tout est bien qui finit bien ?

Critique :

Le graphisme (Ralph Meyer) et les couleurs (Caroline Delabie et Ralph Meyer) ne manquent pas d'attrait : le dessin est vif et confère une très forte impression de mouvement, les poses sont naturelles et les expressions des visages, très fortes. de l'excellent travail en somme puisque l'ambiance est très réussie.
Et le scénario, alors ? Un côté déjà vu et très tendance : les Indiens sont les gentils et les blancs sont les méchants à de rares exceptions près (John Wayne doit se retourner dans sa tombe). Mais bon, ce n'est que justice après toutes les vilainies que les blancs leur ont fait endurer en se faisant passer pour les gentils grâce à Hollywood et aux BD de mon enfance…
Le fait que le héros de ces histoires soit un croque-mort est l'atout de cette série. Et même si la fin a quelque chose de prévisible, je n'ai pas boudé mon plaisir à lire cette histoire.
Je n'entrerai pas dans le débat, Blueberry, c'était mieux. Je trouve que cela n'a pas raison d'être même si, incontestablement, Giraud a marqué l'histoire de la BD avec son lieutenant fort peu conventionnel…

Une petite remarque : je déteste ces macarons que les éditeurs font apposer sur les couvertures et qui parfois s'enlèvent difficilement et laissent de vilaines traces. C'est vendeur ? Il m'arrive parfois de ne pas acheter un livre parce que cette manie publicitaire m'énerve…
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« Undertaker » est une chouette série western. Il faut dire que Dorison a un grand savoir-faire pour proposer des récits efficaces habités par des personnages forts. « Salvaje » fait directement suite à « l'indien blanc » et clôt avec réussite cette histoire classique et prenante. le dessin de Meyer accompagne de façon classieuse le scénario de Dorison.

Je ne me lasse pas de cette série tant elle est bien faite et respectueuse du genre et des lecteurs.

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Une fois encore, Undertaker est à la hauteur de sa réputation !

Sans dépasser la gueule cassée de Blueberry, il se hisse tout de même à sa cheville, ce qui, vu le niveau atteint par certains albums du duo Charlier/Giraud, n'est pas une mince affaire.

De toute façon, les scénarios de Dorison ne sont pas ceux de Charlier et les deux séries sont différentes.

Évidemment, on aime comparer une nouvelle série avec d'autres qui ont atteint des sommets. Moi, j'apprécie les deux et je double donc mon plaisir lecture en laissant de côté les débats stériles.

Les dessins sont de toute beauté et les visages sont tous bien distincts et parfaitement réalisés. Undertaker est sexy, dans son grand manteau noir de croque-mort…

Undertaker n'est pas un gentil mec sympa, il a ses failles, ses défauts, une jeunesse mouvementée et n'a rien d'un chevalier blanc, même s'il est un peu plus évolué que certains de ces contemporains qui veulent casser, tuer, exterminer ou évacuer très loin les méchants Indiens.

Dans ce diptyque, les Indiens n'avaient pas le rôle de méchants, même si ce ne sont pas des enfants de choeur non plus. On les a cherchés, on les a trouvé. Exterminez des Indiens et tout le monde applaudira, mais si un Indien extermine un Blanc, ce sera un tollé général.

Ici, les Méchants sont les Blancs. Et ils sont réussis, les portraits des vilains ! Sid Beauchamp, avec sa gueule potelée et son sourire affiché, me fait penser à Culverton Smith, dans la série Sherlock (BBC). Son air de type perpétuellement de bonne humeur file les chocottes. le pire sera lorsque l'on croisera la route de sa future épouse… Elle est aussi grave que lui.

Ce qui a de bien, dans la saga Undertaker, c'est que les personnages sont travaillés, pas stéréotypés, même si Sid veut le beurre, l'argent du beurre et le cul des banquiers en épousant sa Joséphine, la femme la plus riche de Tuckson.

Le scénario n'est jamais en rade non plus. Dorison soigne ses récits, évitant de cuisiner la même soupe déjà servie mainte fois et, tout en utilisant les codes du western, il les façonne à sa manière pour qu'ils collent à son personnage de croque-mort (et ancien braqueur de banque) et à son univers. On est donc dans un univers connu qui arrive à nous surprendre, ce qui est assez rare.

Une excellente série western à découvrir, si ce n'est déjà fait !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Depuis quelques années, c'est toujours avec plaisir que la sortie d'un album d'Untertaker se fait accueillir. La période est généralement mise à profit pour relire les derniers volumes de la série (et notamment la première partie d'un diptyque, comme dans le cas de l'Indien blanc), histoire de se remettre tous les éléments en tête.

Une nouvelle fois Salvaje s'inscrira dans cette nouvelle tradition d'albums de qualité. Nous voilà plongés dans la suite des mésaventures de Jonas, Nato, Salvaje et même (osons le dire) celles de Sid qui se révèle être un méchant bien plus complexe que prévu.

Ce volume mettra un terme au scénario et c'est franchement avec regret que nous allons quitter cet arc narratif. de la première planche (qui nous offre une plongée dans le passée assez déroutante) à la dernière et à sa conclusion pour le moins inattendue, nous allons avoir ici droit à un véritable festival, ou mieux, de feux d'artifices de bonnes idées…

Assurément nous sommes dans un western avec son lot de poncifs plus au moins attendus et remis au goût du jour, mais l'intrigue va ici bien plus loin, en laissant davantage de place, et quelle place, à un personnage qui jusque-là faisait figure de victime, de second plan, manipulée par un roublard chanceux bien partie pour devenir le grand méchant.

L'action, les surprises, les retournements de situations sont ici légions et comme si tout cela ne suffisait pas, le scénario ouvre d'autres portes plus complexes : l'avenir de la culture indiennes, les relations entre Jonas et Salvaje, l'avenir et le présent de Jonas. de la matière il y en a ici à foison !

L'ensemble scénario-dessins est ici d'une très grande qualité. Il est impossible de lâcher l'album avant sa conclusion. Les dessins y sont pour beaucoup et nous transportent véritablement dans d'autres lieux et d'autres temps.

Le petit autocollant rajouté sur la première de couverture est certes un argument publicitaire, mais il n'en dit pas moins vrai : avec un album pareil, comment ne pas songer à l'héritage de la série Blueberry ?

Salvaje contribue bien à faire de la série Undertaker une grande réussite, un grand classique contemporain à lire et à relire sans hésitation ! L'annonce du titre du prochain volume crée une attente que l'on sent déjà insoutenable. Vivement le prochain volume !
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critiques presse (4)
ActuaBD
15 septembre 2021
Ce nouvel épisode de l’Undertaker se révèle toujours aussi divertissant. Le dessin de Ralph Meyer -magnifié par les couleurs de Caroline Delabie- brille autant dans les scènes d’action que dans les séquences plus intimistes. Le scénario de Xavier Dorison est quant à lui dynamique et divertissant quoique peu réaliste quant à sa conclusion... Cela dit, ce n’est qu’un détail car il faut bien que la morale soit sauve à la fin, n’est-ce pas ?
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDZoom
08 septembre 2021
Un héros de plus en plus complexe, des dialogues aussi incisifs que décalés et un graphisme toujours somptueux : voilà la recette du succès (1) de ce sombre et violent western hors-norme, où le protagoniste est un croque-mort ! Elle est bien entendu de nouveau au rendez-vous pour la conclusion de cette troisième épopée située en plein Far West, avec juste son lot de nécessaires poncifs du genre pour ne pas trop déstabiliser les aficionados !
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
03 septembre 2021
Ce tome 6 d'Undertaker se termine par un final réussi et qui vous laissera pantois. Il nous tarde déjà de retourner chevaucher avec l'Undertaker dans sa prochaine aventure intitulée Mister Prairie. Salvaje est un excellent récit qui prouve que Undertaker est une des séries récentes qui marqueront les prochaines années.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
25 août 2021
Fin de la route pour ce diptyque d’une rare richesse scénaristique, graphique, un foisonnement permanent de rebondissements, de ressorts psychologiques qui se dévoilent dans une chaine foisonnante d’images explosives. Si l’on peut dire. Avec une vieille histoire d’amitié qui va faire des étincelles.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Vous avez dit devant tous mes hommes qu'il y aurait un jeune apache qui serait son fils.
- C'est ce que Salvaje m'a dit.
- Mais qu'en pensez-vous ?
- Je suis croque-mort, pas devin.
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- Alors, monsieur Crow... qui a tué mon fils ?
- Hum... Je suis croque -mort, pas shériff.
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Je te tuais d'une balle,j'entrais dans l'histoire ,je gagne ton scalp ...J'entre dans la légende!
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Alors Dieu a prévenu Tucson : quand on construit sur de la merde…
…on finit toujours par s’y enfoncer.
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Qui sème la tempête récolte le plomb.
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