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Dublin, le Grand Chien Noir s'est emparé de la ville et c'est toute une population qui déprime et tourne en rond, ne sachant plus que faire. C'est l'abandon de toute lutte et la résignation.

Mais Gloria et Simon qui sont frère et soeur ont eux décidé de se battre ! Ils partiront à la recherche de ce Grand Chien Noir qui terrorise ses parents, son oncle et que leur grand-mère affirme connaître !

Une nuit, ils choisissent de suivre son ombre afin de mieux comprendre le phénomène et si possible, le détruire...Ils traverseront les rues de Dublin mais aussi son Zoo et son port.

Un roman différent et très intéressant. Il met en avant les enfants, seuls capables encore d'agir et laisse les adultes en arrière-plan, à la manière d'un décor.

L'image métaphorique du grand chien noir se précise au fil des pages jusqu'à représenter toutes les "crises" du monde. Il s'agit toujours de se battre contre une force invisible qui vous écrase.

La couverture est très belle et représente bien le contenu du livre.

L'écriture elle-même est hypnotique avec de nombreuses répétitions à la manière d'un exorcisme vaudou... et cela fonctionne !

Un livre d'aventure, qui appelle à ne jamais renoncer mais à s'unir afin de se battre et de ne plus tout accepter... un roman d'actualité à lire avec une fin optimiste et explosive !
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Une belle fable, mais j'ai trouvé ça long, terriblement long.
Je voulais lire Roddy Doyle, dont j'avais bien aimé Opérations Farceuses il y a quinze ans, et suite à plusieurs conversations autour de cet auteur ces temps-ci. J'étais donc contente d'avoir déniché ce roman au rayon enfants. J'espérais même pouvoir le proposer au club-lecture de nos CM, mais je ne le ferai pas.

Le Grand Chien Noir, c'est le symbole de la dépression qui frappe les habitants de Dublin à cause des durs effets de la récession.
Les enfants, tristes et lassés que les adultes ne sourient plus jamais, se lancent courageusement à la poursuite de ce grand chien terrifiant, qui parfois se change en noir nuage mais qui grossit inexorablement.
La fable est belle, et une jolie façon d'aborder avec les enfants le problème de la récession.
De la poésie et un peu de fantastique, tous les animaux parlent et aident les enfants, leur copain est un vampire, on croise aussi un troll.
Intéressant aussi que ce qui parviendra à vaincre le chien, ce sont des mots, un mot plutôt, et des rires.
Cependant, j'ai trouvé cette course poursuite dans les rues et les parcs de Dublin excessivement longue.
200 pages à courir après un nuage, même en discutant avec les mouettes, et les flamants roses, c'est long.
Et la chute me laisse perplexe : veut-on signaler aux enfants que s'ils rient et disent des mots positifs, la dépression va cesser ? Et les adultes retrouver le sourire ? ( Voire un travail)

Pour ceux qui connaissent Dublin, ou qui veulent le découvrir, on a un beau parcours dans la ville.

Je sais que la plupart des lecteurs ont trouvé ce roman très beau, je suis navrée une fois encore d'être sans doute passée à côté, mais comme dit au début, je ne le proposerai pas à mes petits lecteurs, je craindrais trop qu'ils s'ennuient autant que moi.
Dommage car le sujet est intéressant, et j'ai aimé croiser certaine dame mouette ! Et les autres animaux, chouettes, suricates et autres.

Le nom de l'illustrateur figure de façon extrêmement discrète sur la 4e. Pourtant, c'est bien illustré pour un roman de deux cents pages, au moins toutes les deux ou trois pages, les enfants, les animaux (souvent très amusants), le copain "vampire", et le chien qui grossit peu à peu.

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Gloria et Simon sont frère et soeur. Même s'ils se chamaillent parfois, ils s'adorent. Et ce qu'ils aiment par-dessus tout, c'est se faufiler hors de leur chambre le soir et se glisser sous la table de la cuisine sans être vus pour écouter les discussions des grandes personnes. Depuis quelques jours, leur oncle Ben vit à la maison. Ils sont désormais six sous le même toit (les parents, la grand-mère, l'oncle et eux). Gloria a prêté sa chambre à Ben et a rejoint celle de Simon. D'habitude, ils s'amusent bien avec leur oncle, mais aujourd'hui c'est différent : il est d'une humeur morose. Cachés sous la table, ils vont comprendre pourquoi Ben a perdu son sourire.
Depuis que le Grand Chien Noir s'est posé sur les épaules de Ben, celui-ci est déprimé. L'animal, tel un nuage noir, s'est invité sur Dublin, faisant régner une grande tristesse. Finis les rires et les blagues, les habitants sont devenus sombres et mélancoliques. La dépression s'est installée sur la capitale irlandaise.
Quand la grand-mère dit que le Grand Chien Noir a enlevé le coeur à rire de la ville, Gloria et Simon savent ce qu'ils ont à faire. Il leur faut à tout prix retrouver ce Grand Chien Noir et le chasser de Dublin. Sans perdre une minute, les voilà dans les rues, en quête de l'animal. Ainsi commence la grande poursuite. La nuit durant, ils arpenteront la ville en compagnie d'autres enfants et aidés par les animaux du zoo. Leur joie de vivre aura-t-elle assez de pouvoir pour faire disparaître ce chien et le fléau qu'il traîne avec lui ?
Ce roman jeunesse aborde judicieusement la crise économique et la dépression qu'elle engendre auprès de la population. La métaphore du Grand Chien Noir, messager du désespoir est bien trouvée. Sa noirceur, sa taille démesurée, son poids écrasant et son discours pessimiste va à l'encontre de la fraicheur, de la spontanéité, de la légèreté, de l'humour et de l'optimisme des enfants. Les illustrations et les dialogues donnent du rythme à l'histoire et le fantastique (un camarade vampire, les animaux qui parlent, l'arrivée d'un troll...) bouscule un quotidien trop rude. Si j'ai aimé le livre, mon fils de dix ans a trouvé la poursuite trop longue et répétitive... agacé, il n'est pas allé au bout de l'histoire.
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Simon et Gloria vivent avec leurs parents à Dublin. Ils ont un oncle qu'ils adorent, oncle Ben. Un jour leurs parents annoncent qu'Oncle Ben va venir vivre avec eux, "le temps que les choses s'arrangent pour lui". Oncle Ben a des soucis à cause de la récession qui ravage le pays. Les chiens de la ville ont senti le vent venir avant tout le monde, ou plutôt le Grand Chien Noir. Une drôle de chose arrivée dans la nuit, "dans un nuage - en fait c'était lui, le nuage". Une drôle de chose qui "prit peu à peu la forme d'un chien et la forme de chien devint un chien". Rien à voir donc avec les sarcastiques chiens de Dublin (oui, "les chiens, surtout à Dublin, sont facilement sarcastiques. Vous n'avez qu'à bien écouter leurs aboiements, en particulier le matin, vous verrez") !
La vie familiale de Simon et Gloria va être chamboulée : Gloria doit partager sa chambre avec son grand frère et dormir sur un matelas à même le sol. Même si elle adore Oncle Ben, son lit et sa chambre lui manquent ; Simon n'apprécie pas trop de devoir dormir dans la même pièce que sa petite soeur, même si c'est quand même bien rassurant pour un gamin qui a peur du noir. Oncle Ben est triste, leurs parents semblent inquiets. Les soirées se remplissent de chuchotements et de murmures. Les deux gamins tentent de percer le mystère de tout cela et un jour, ils entendent leur grand-mère déclarer que "le Grand Chien Noir de la Dépression s'est installé sur les épaules" de Ben. La grand-mère n'en est pas à sa première rencontre avec ce chien là, mais elle ne l'a pourtant jamais vu aussi féroce et virulent. Toute la ville est atteinte : le Grand Chien Noir a tout simplement volé le coeur à rire de Dublin.
Les enfants se sauvent dans la nuit pour attraper le Grand Chien Noir et récupérer le coeur à rire de la ville. C'est le début d'une trépidante aventure, fantastique à souhait mais dans un contexte très réel et contemporain. L'occasion d'un road trip dublinois nocturne peuplé de mots aux pouvoirs magiques, de rires, de frissons et d'animaux qui parlent.

Les vrais animaux de Dublin, qu'ils soient sauvages ou domestiques sont tous adorables.
Il y a Fang, un gentil bâtard énorme mais inoffensif. Fang est un chien "trop content" pour être le Grand Chien Noir. Il a une manière bien particulière de manifester son enthousiasme (allez, je le dis : il pète) ! Un chien anglais ne ferait jamais ça, mais n'oubliez pas, vous êtes à Dublin !

Et quand on est à Dublin, on ne peut pas faire l'impasse sur les mouettes, à moins d'être sourd et aveugle. de vrais petits soldats qui aideront Simon et Gloria, et tous les gamins de la ville qu'ils entrainent dans leur aventure, à combattre le Grand Chien Noir de la Dépression.

Au Zoo de Phoenix Park, on croise Kevin le suricate sautillant qui encourage tout ce qu'il peut les gamins.

On rencontre même un troll, sous le pont de bois de Bull Island, dont le Grand Chien Noir a déprimé sa maman !

Les animaux et les enfants sont les héros de Roddy Doyle. Grâce à eux, le lecteur se paie de bonnes tranches de rire dans une cavalcade nocturne un peu loufoque, qui semble sans fin, à travers les rues de la ville, puis les docks, la plage, Clontarf... (il y a même un gentil faux vampire dans l'équipe!).

Et puis il y les batailles de mots magiques, presque dignes d'un bataille de Clontarf !
Le mot magique le plus célèbre en Irlande est traduisible par Génial (en VO, brillant), que les Irlandais vous servent à toutes les sauces et toutes les occasions. Un mot chargé d'optimisme et d'humour, un mot qui fait rire, qui illumine la vie les visages. C'est LE mot des enfants de Dublin pour combattre le Grand Chien Noir. le mot qu'ils vont hurler et brailler dans les rues noires. Un mot chargé d'énergie positive et de joie de vivre que le Grand Chien Noir de la Dépression déteste. Un mot qui les entraînera à faire des concours d'expressions loufoques pour garder le moral.

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Le Grand Chien Noir, son expression à lui, est tout le contraire de "génial" : c'est "Bons à rien", "nuls" . L'insulte pour tenter d'atteindre psychologiquement les gens qui finissent par croire, effectivement qu'ils le sont. L'expression consacrée pour tuer. Une expression noire, méchante, toute moche. A l'image du Grand Chien Noir

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Un roman bourré d'humour, joliment illustré qui fait la part belle à l'avenir de l'Irlande : les enfants.



Un roman original dans sa conception, un peu foufou - mais ça c'est totalement irlandais ! Une belle manière d'expliquer la crise économque aux enfants, avec humour et une touche d'optimisme non négligeable. Un roman dublinois d'ailleurs dédié aux mouettes de Dublin.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à retourner visiter Dublin pour la énième fois, et à écouter attentivement tous les chiens, les mouettes, les flamants roses et les suricates...

Il se trouve que j'avais acheté ce roman avant même de savoir qu'il serait publié en France. Je l'ai donc lu deux fois et je me suis éclatée deux fois, comme une gamine !
Roddy Doyle vous donne le coeur à rire, le coeur à rire de Dublin !

Un joli livre jeunesse pour la rentrée littéraire.

A lire de 10 à 110 ans.
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L'histoire montre comment deux enfants, rejoints petit à petit par deux, quatre, dix enfants vont mettre en fuite ce grand chien noir de la dépression par leurs rires et leur motivation à sauver leur famille. Situé dans la ville de Dublin, on assiste à une véritable course-poursuite nocturne (d'ailleurs un plan de la ville et du parcours est donné en début et fin d'ouvrage).

(Totalité de la chronique en cliquant sur le lien)
Lien : http://boumabib.fr/2015/10/0..
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J’ai terminé ce roman vendredi 13 en soirée, juste avant que ne démarre le cauchemar à Paris.

A la Poursuite du Grand Chien Noir est un roman jeunesse légèrement fantastique dont l’histoire se situe à Dublin, et qui aborde avec humour un sujet grave de société. Le tigre celtique a rugi durant quelques années glorieuses, puis la crise a tout balayé. Beaucoup de gens en Irlande ont perdu leur travail, leur maison, leur santé aussi : « Le Grand Chien Noir de la dépression avait envahi la ville de Dublin. […] C’était affreux d’observer sa façon de se fondre dans l’air et de se glisser dans les maisons. De voir comment il était capable de faire changer l’humeur, de tuer les rires et d’effacer les sourires sur des visages qui souriaient pourtant depuis toujours. Il savait aussi transformer les rêves les plus doux en cauchemars. »

Ce Grand Chien Noir a volé le cœur de Dublin, « le cœur à rire ».

Ce livre à l’humour omniprésent – cet humour irlandais que j’adore – et superbement illustré en noir et blanc, prend une plaisante dimension fantastique : les enfants de Dublin vont, aidés par les animaux de la ville, tous ensemble le temps d’une très longue nuit, se mettre en chasse de ce monstre.

« Et c’est alors qu’ils le virent. Un nuage. Un lourd nuage noir, très bas, plus bas que les toits des maisons, [qui] a la forme d’un chien. […] Plus il reculait dans la rue et plus sa forme de chien devenait visible. Deux triangles de brume sombre évoquaient des oreilles. »
« Il faisait froid. C’était un froid vivant, comme un animal invisible qui se frottait contre eux. »
« Le Chien venait à leur rencontre. Ses yeux étaient deux cavernes obscures. Aucune lumière à l’intérieur, pas la moindre étincelle. »

Moi aussi vendredi soir, j’ai vu le Grand Chien Noir et j’ai senti le froid qu’il distille, un cousin peut-être : celui de la peur.

Ce Grand Chien Noir de la dépression à Dublin, seuls les enfants peuvent le combattre. Car ils sont le rire, l’espoir, l’avenir.
« — Vous voyez ? dit le rat. C’est pour ça que le Grand Chien Noir vous déteste.
— Mais pourquoi ? demanda Alice.
Elle n’avait encore jamais parlé à un rat.
— Parce que vous êtes en train de rire quand vous devriez pleurer. »

A l’aide du mot magique « Génial ! », ils vont se battre contre la Bête. (Génial, « Brilliant » en anglais, qui est aussi le titre original de ce roman). « Génial », c’est le mot préféré de la ville de Dublin. Tout le monde là-bas dit Génial, tout le temps, « au moins vingt-sept fois par jour ». Mais les dublinois avaient-ils déjà remarqué qu’en plus d’être un mot « vraiment chouette, [qui crépite] en sortant de la bouche », « Génial » a aussi des pouvoirs magiques ? C’est Gloria qui le réalise la première, en traversant une ruelle obscure avec son frère Simon, au tout début de leur escapade (eux, c’est leur oncle Ben qu’ils veulent sauver, sur les épaules duquel s’est assis le Grand Chien Noir quand il a perdu son emploi, puis sa maison) :
« — Je pourrais marcher sur un truc dégueu.
— Géniaaal ! dit Gloria.
Le mot éclata au-dessus de leur tête et remplit le passage d’une douce lumière dorée, qui les fit sursauter. »

Tous ensemble ils vont vaincre le Grand Chien Noir.

Alors nous aussi utilisons la recette de Roddy Doyle pour lutter contre tous les Grands Chiens Noirs ! En ces jours sombres mes amis, tous ensemble fraternisons, rions, et découvrons les pouvoirs magiques du mot Génial ! Géniaaal ! GENIAL !!!

Car oui en un mot ce livre l’est ; génial !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Roddy Doyle exploite ici un thème rarement abordé dans la littérature jeunesse, celui de la crise économique et de ses répercussions sur les individus ainsi que sur la société dans sa totalité. Pour traiter de ce sujet délicat et difficile à expliquer, l'auteur choisit une approche originale qui mêle le réel avec des éléments fantastiques, le tout saupoudré finement d'humour et d'une certaine naïveté. Tantôt à travers les yeux d'enfants, tantôt à travers la perception d'animaux, la triste réalité de plusieurs personnes et familles se dévoile devant nous : la perte de travail et l'insuffisance de moyens financiers provoquent une dépression et un pessimisme qui deviennent difficiles à gérer. Tout le monde est touché par le poison du désespoir et on ne voit plus les gens sourire car le Grand Chien Noir a volé le « coeur à rire de toute la ville ». Ce Chien possède une arme particulière qui consiste en sa capacité à briser la confiance en soi-même. Et c'est à cette difficulté que les enfants seront confrontés au cours de leur poursuite nocturne ; ils vont apprendre à surmonter leurs peurs et leurs incertitudes ainsi qu'à apprécier la force de la solidarité et de l'amour pour leurs proches.
La narration est fluide, l'intrigue est bien construite, le vocabulaire est riche et efficace, ce qui rend la lecture dynamique et captivante. le texte, ponctué de péripéties et rythmé par de nombreux dialogues, est à la portée du public ciblé. La mise en page ainsi que les illustrations en noir et blanc ajoutent de la vigueur au récit en soulignant son côté aventurier et humoristique.
[Le début et la fin de la critique sur mon blog]
Lien : http://www.baladenpage.com/m..
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La récession économique accable les habitants de Dublin, qui perdent leur emploi, parfois même leur maison. le constat devient le même sous tous les toits, les adultes sont désespérément tristes et déprimés. La situation est grave… Lorsque Simon et sa petite soeur Gloria entendent leur grand-mère parler de Grand Chien Noir de la Dépression qui se serait abbatu sur les épaules de leur oncle Ben, ils décident de prendre les choses en main et de chasser ce chien. Alors qu'ils parcourent les rues de Dublin à la poursuite de l'animal, ils sont bientôt rejoins par tous les enfants de la ville qui, comme eux, ont quelqu'un a sauvé du Grand Chien Noir, un frère, une mère, un père… Ensemble ils vont tout faire pour récupérer le Coeur à Rire de la ville dans une course poursuite extraordinaire.

Difficile de ne pas penser au Sinistros d'Harry Potter, ce grand chien noir censé être signe de mauvais présage ou de mort lorsque l'on voit la couverture de cet ouvrage et c'est ce qui m'a attiré. Roddy Doyle exploite le mythe du Grim (en anglais) pour expliquer aux enfants les effets de la crise économique. le texte, en arborescence, est rythmé par une course poursuite à travers les rues de Dublin où la coopération, la persévérence et l'espoir sont mis à l'épreuve avec beaucoup d'humour et un petit côté fantastique. Un livre formidable pour aborder un sujet grave avec légereté.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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A la poursuite du grand chien noir raconte sur fond de crise économique, chômage, morosité des adultes, le parcours des enfants de la ville qui poursuivent le grand chien noir qui a volé le coeur de la ville, afin de lui rendre sa joie de vivre.

Ce roman très enfantin, peut-être un peu trop même pour l'âge recommandé (mais comme je n'ai plus 10 ans cela vient probablement de là), se propose donc d'aborder le sujet de la crise afin d'aider les enfants à se familiariser avec ce sujet quotidien, faisant ainsi comprendre le pourquoi de la morosité ambiante et le pourquoi de certaines choses.

Cela étant si ce livre se veut éclaireur sur une situation, je le trouve malgré tout et comme je le disais plus haut trop enfantin pour réellement faire passer son message, en plus d'être trop simple sur la solution finale, et ceci même si la victoire sur le chien n'est pas définitive gardant ainsi un côté réaliste de la situation. Certes le but de ce livre n'est pas de faire déprimer les enfants ni de leur faire peur sur l'avenir, mais si je veux bien accepter l'idée de l'aide des animaux dans leur quête –car un animal c'est toujours bénéfique pour le moral- je dois avouer que la logique du mot « Génial » m'a échappée. Même si c'est par essence un mot enthousiaste, je ne comprends pas qu'on en face une arme pour combattre la morosité. Mais

(suite blog)
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Le Grand Chien Noir avait envahi Dublin, pour distiller son poison. Un jour, il se faufila dans la maison de Gloria et Simon, comme dans des centaines, des milliers d'autres maisons. Seuls les enfants de la ville pouvaient faire quelque chose… Alors ils le poursuivirent..
J'ai lu les 70 premières pages puis j'ai capitulé. Toutes ces pages juste pour apprendre que les enfants Gloria et Simon aiment à se cacher sous la table de la cuisine le soir pour écouter la conversation des adultes.
C'est très long, ennuyeux, et l'on ne voit pas où l'auteur veut en venir.
A oublier.
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