Le siecle où vous vous etes déposés est le seul coupable.
(...) il ne nous manque rien qui ne nous soit pas dû.
(...) il n'y a pas assez de place sur la terre pour quitter qui que ce soit (...).
Ils ont acheté la terre, toute la terre. Ils en ont acheté une moitié, puis une autre moitié, le quart plus les trois quarts. Ils se la sont tapée, envoyée. Il se la sont payée et les autres les ont laissés faire. Cette pierre est à celui-ci. Ces concombres à celui-là. Ce marais à cet autre. À la plupart des autres: un salaire! Ceux qui ont acheté la terre, lient les pieds et les mains des autres pour ne pas qu'ils touchent à trop de pieds carrés de la terre, ou ils les chassent à coup de lois et de contrats. La terre est fermée comme un salon de barbier le dimanche, interdite comme un concert à guichet fermé. La terre est vaincue, envahie; et occupée comme par une armée.
Le paradis est défendu par des anges; n'importe quel violent peut le leur ravir.
Je suis contre les pays. Il n'y a pas assez de pays. Il devrait y avoir autant de pays qu'il y a d'hommes et de femmes, sinon quatre fois plus: un pour chaque jambe et pour chaque bras.
La plus belle mort qu'on peut désirer est celle qui survient tout de suite après qu'on a fini de vivre; et c'est la mort qui nous sera donnée.
Personne ne me mettra dans la tête que c'est gagner sa vie que de la donner à un propriétaire d'usine. La vie est gratuite.
La plus belle mort qu'on peut désirer est celle qui survient tout de suite après qu'on a fini de vivre (...).
Plus fort on nomme ce qui nous manque, plus on augmente notre abaissement aux yeux de ceux qui nous ont raccourcis!