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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ainsi s'achève, avec ce quatrième tome, le premier cycle de la série Murena. Un second cycle suivra mais je ne sais pas encore s'ils l'ont ou pas à la médiathèque dans laquelle je m'approvisionne en bandes-dessinées...Suspense, donc !

Ici, les complots ne cessent de se multiplier et je crois que les deux principaux qu'il faille avant tout retenir est celui que, d'une part, prépare Néron contre sa mère (il a compris depuis longtemps qu'Agrippine était une femme avide de pouvoir et prête à tout pour cela, jusqu'à amener son propre fils dans sa couche) et d'autre part celle que cette-même mère (Agrippine) fomente contre l'Empereur (Néron) afin de le conduire à sa perte. Vous l'aurez donc compris, il y a vraiment une haine inimaginable entre ces deux êtres et tout cela pourquoi ? Pour être à la tête de Rome tout simplement.
Acté, la maîtresse officielle de Néron, a une très bonne influence sur celui-ci car elle l'incite et réussit à la faire se réconcilier avec celui qui fut jadis l'un de ses meilleurs amis, Lucius Murena. Elle apprécie beaucoup ce dernier et pense que, même s'il n'est animé que par la vengeance de sa mère, il a néanmoins une âme pure.

Des têtes tomberont dans ce quatrième tome mais lesquelles ? Je ne voudrais pas vous en dire trop mais sachez qu'une tête peut tomber au sens propre tout comme au sens figuré, tel en est le parfait exemple lorsqu'une femme fait, selon l'expression, "perdre la tête" à un homme en le rendant fou d'amour pour elle et ainsi pouvoir le contrôler à sa guise. Ça y est, j'ai réussi à éveiller votre curiosité ? En tout cas, je l'espère car cette série vaut vraiment la peine, autant pour tous ceux et celles qui sont passionnées d'Histoire que pour les autres, que l'on s'y attarde. A découvrir !
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"Alea jacta est", comme disait César ; les dés sont jetés, et l'étau se referme, autour de bien des personnages, dans ce quatrième tome de "Murena", qui vont devoir affronter leur tragique destinée.
L'étau se referme, et le titre exprime bien ce qui va se passer dans ce tome : la mort de certains des personnages les plus importants. Et c'est toujours très bon : dessiné superbement par Delaby, servi par un scénario solide inventé par un Jean Dufaux au sommet de son art, des personnages forts, une peinture tout à fait passionnante et détaillée de la Rome antique, une précision d'orfèvre, nous livrant ainsi la suite d'une histoire forte, qui ne laisse pas indifférente.
Cette peinture de la Rome antique, pose beaucoup de questions sur la nature humaine, la condition humaine, et le fait politique.
Mais c'est surtout une grande BD historique, traversée par un souffle épique, et tragique, de telle façon qu'elle ne peut laisser personne indifférent. Cette bande dessinée aborde des thèmes universels, avec une intelligence rare, et sa peinture, tragique, de la Rome antique et de l'évolution de ces personnages, ne peut pas indifférer.
Un très beau quatrième tome, virtuose, comme les précédents !...
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An 58 de notre ère.
Rome, la métropole aux 7 collines domine le monde.
Banni de la cour de Néron, Lucius Murena a trouvé refuge chez Patrone, dont la belle esclave finit par lui remonter le moral. L'empereur Néron est fort occupé à maintenir son autorité sur le sénat. Des rumeurs d'inceste entre sa mère et lui viennent salir l'image du Dieu parfait qu'il tente de se donner. Enfin, une nouvelle religion émerge dans ce climat délétère. Un poisson en est le symbole.

Le scénario oscille entre la romance de Néron et Acté et les scènes de combat des gladiateurs. le sexe et la violence règnent sur Rome. Les tentatives d'Aggripine pour séduire son fils sont assez explicites dans les dessins et le scénario. Ce qui se murmure entre les murs du sénat nous est montré par les auteurs. On en vient presque à applaudir le parricide.

L'intrigue politique prend ainsi une nouvelle tournure. L'épisode nous laisse avec Néron, enfin seul pour tenir les rennes du pouvoir. Néanmoins, une nouvelle menace pointe déjà sous les traits de Poppé, une jeune noble, déterminée à profiter de l'empereur pour ses propres ambitions.
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Faveurs et disgrâces continuent à alimenter cet album. Néron enfin va se décider à ordonner sa vie, à asseoir son pouvoir.
Sa Rome est un monde sans pitié dont lui et sa mère sont les plus terrifiants fleurons.
Précis, efficaces, scénario comme dessin sont remarquables.
Le coeur de cet opus étant consacré à un combat de gladiateurs qui m'a beaucoup plus saisi que ceux que j'ai pu voir au cinéma !
Du très beau travail dont beaucoup se sont inspirés par la suite.
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An 58 à Rome.

Murena vit à l'écart de la cour depuis qu'il a été banni par l'empereur. L'esclave à laquelle il s'est attaché est rappelée auprès de son ancienne maîtresse Poppée. Pendant ce temps, des bruits circulent à propos d'une prétendue relation incestueuse entre Agrippine et Néron.

Mais les évènements prennent une autre tournure. Néron pardonne à Murena tandis qu'Agrippine tombe peu à peu en disgrâce. L'empereur organise un combat entre Draxius, un ancien gladiateur et l'esclave d'Agrippine, et Balba.

Une période bien sombre. On retrouve dans ce tome les ingrédients des précédents : les intrigues, la violence, les combats de gladiateurs, une sexualité omniprésente mais surtout un pan de l'histoire passionnant. C'est ce dernier élément qui m'intéresse. Cet album marque la fin du premier cycle, le cycle de la mère.
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Ce céleste premier cycle de la Mère, qui jouit depuis ses prémices des meilleures auspices, s'achève sur une fascinante note sanglante mais néanmoins un tantinet frustrante. Hélas, le flou scénaristique embrumant le sort d'Agrippine qui est, rappelons-le, un des enjeux majeurs depuis l'aube de la saga si ce n'est le plus substantiel, constitue la première fredaine de Jean Dufaux.

Excès de zèle sur l'autel des sensations ou manque de hardiesse à l'idée de se séparer de l'emblématique mère de Néron, nul ne le saura jamais, mais avec cette décision de l'écrivain, une chose est sûre, le bât blesse. Reste que les lecteurs les plus tolérants qui n'ont pas hâte à voir sa tête sur un plateau en argent, ou tout simplement les plus attachés à la première femme de l'empire, se verront probablement animés d'une griserie ardente à l'idée de la retrouver sous le crayon de Delaby.

Oubliée cette petite maladresse de l'auteur, que l'on lui pardonne naturellement tant la constance dans la qualité scénaristique est remarquable depuis l'aurore du cycle, l'oeuvre de son compère est toujours autant de haute volée avec des dessins vivants appuyés par un trait net.

Malgré un dénouement en demi-teinte, la multitude de sillons encore partiellement explorés et tracés dans le récit par Dufaux réservera à coup sûr son étourdissant lot de retournements de situation à venir. le second cycle bénéfice donc des plus optimistes présages et devrait, en toute logique, délivrer un pernicieux opéra des âmes tourmentées où la mesquinerie règne en maître. Espérons simplement que la part belle sera enfin faite à son personnage éponyme.
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Ce quatrième tome de la série Murena, intitulé Ceux qui vont mourir, est marqué par les combats de gladiateurs et par la mort d'Agrippine. Il clôt donc à ce titre le premier cycle de la série, à savoir le cycle de la mère.
Dans cet album aux dessins toujours sublimes, Néron bénéficie encore de la bonne influence d'Acte et se réconcilie avec son ami Lucius Murena. Mais on sent déjà les failles de sa personnalité et on voit poindre également l'influence de Poppee.
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Quatrième tome et dernier du premier cycle de la série. Il est plus que jamais centré sur le duel entre Agrippine et Néron, dans la continuité du tome précêdent.
Une bonne part du récit sera également consacrée à la gladiature, avec une scène centrale et importante pour l'histoire de Murena et de Balba.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus que pour les tomes précédents. L'histoire est toujours aussi passionnante, les dessins toujours aussi beaux... Par contre la fin est terriblement frustrante. Car si cet album clôt bien un chapitre du règne de Nêron, celui-ci est loin d'être terminé.

Et le malheur, c'est que je n'ai pas les tomes suivants sous la main. Cela va être dur d'attendre pour connaitre la suite !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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J'aime beaucoup la préface qui sur certains points résume très bien mes impressions vis à vis de cette série : "Au fil d'un suspense bien dosé et de passionnantes tribulations, on voit évoluer la personnalité des principaux individus en présence".
Je fini donc la lecture du premier cycle, et malheureusement comme avec toutes les séries un peu longue, j'ai aussi un peu de mal à continuer à accrocher avec celle ci.
J'espère que le second cycle, me redonnera cette petite étincelle de curiosité.
Pourtant, je trouve cette BD pleines de qualité, on y sent un énorme travail de documentation historique, qui me plait énormément. et au delà de l'histoire principal, on distingue quelques aux événements marquants de l'époque parfaitement intégrés au récit.
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Les pions sont posés et les coups sont à donner. Neron se révolte et va renverser sa mère qui tente d'user de ses charmes pour lui retourner le cerveau. Rien n'y fera. Il est décidé et c'est grâce à Athé, la femme dont il est follement amoureux qu'il va être possible de ramener son ami Murena auprès de lui. le volume amorce aussi la terrible passion de l'empereur pour les flammes...Le cycle se termine avec ce volume mais je suis rassurée car j'ai vu les prochains tomes dispos à ma biblio !
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