Conter les moutons

- Dis, tu me dessines un... écrivain?
Frisé comme un mouton, quand le vent le décoiffe en Bretagne, Marc Dugain a laissé parler ses moutons, les soeurs Chocotte qui ...ruminent sur la bonne marche du monde.

Car si l'homme est un loup pour l'homme, il est un ... relou pour la femme et les animaux. Ex: Dans les croquettes, il y a des substances additives, qui poussent à la consommation ( et provoquent cancer ou même le "tournis" du ... mouton?)

Ces "Chocottes" là ne sont pas des moutons de Panurge, mais presque des moutons noirs, à 5 pattes, car elles écrivent... Non, elles ne fument pas de l'herbe, mais parlent d'écologie ( rapport du Giec) et du parcours de Marc Dugain, de ses angoisses, du Bonheur d'un...vieil ours mal léché ( comme il se définit parfois!)

Des moutons, un chat qui rapporte des rat-gots, un lapin priapique ("qui a été castré la semaine dernière. A lui seul, c'était Weinstein, Epstein et DSK rassemblés)" . Un lapin qui faisait des bonds, mais qui ne ...saute plus à gauche ou à droite...
Mais revenons à nos moutons, béé oui, si Marc Dugain a eu l'idée des moutons dans cette collection, ses brebis Soay ont un discours politique sur la cupidité de l'homme et balancent pas mal...

Sur un palmipède: "Donald Trump, un gros Blanc veule, summum du mépris: "Si les forêts brûlent à cause du réchauffement climatique, il n'y a qu'à les couper..."

Récent ! (2022). Très original et facétieux. Description de l'humain incongru. Désopilante. Une belle plume. Après c'est beaucoup la colère... Trump y prend cher! Faut dire que c'est pas le premier des écolos! Sérieux la moyenne de consommation du porno est de 3h par jour ?? Enfin, tout cela est très "végé"... Il faut attendre la page 68 pour avoir des dialogues. le berger se transforme en loup... Ce livre est écrit comme d'un point de vue extraterrestre ou du moins extra humain... Que l'auteur n'oublie qu'il fait parti de la race humaine!;) Puis après c'est une ode aux chats genre Werber.

On m'avait vendu le livre comme étant hilarant et en m'affirmant que j'allais passer un moment mémorable. du coup, j'en attendais peut-être beaucoup, voire trop, car j'ai été déçue. Si l'idée de se glisser dans la peau d'un mouton est originale et facétieuse à première vue, la récurrence des critiques sociétales (le surpoids, les nouvelles technologies entre autres) n'est pas ou peu argumentée et martelante.

J'ai trouvé ce texte affligeant : sous le mince prétexte de parler du point de vue d'un mouton, il s'agit en réalité d'une succession de lieux communs et de dénonciations convenues de l'état du monde rapidement survolés. Pas de décalage, peu de second degré, pas de tentative d'invention d'un langage qui surprendrait. cette lecture est une grosse déception.

Quelle déception que ce petit ouvrage ! La quatrième de couverture propose un texte "inattendu"... Je ne m'attendais pas, en effet, à tant de lieux communs. On me promet un "exploit littéraire" (la modestie n'est certes pas au programme) "sauvagement audacieux", je n'ai trouvé qu'une poignée de notes décousues et je me suis ennuyée du début à la fin (certes, j'aurais pu ne pas le finir, mais c'est si court que je me suis autorisée à espérer une amélioration jusqu'à la dernière page). En fait d'autoportrait, l'auteur saute d'un sujet à l'autre sans en approfondir aucun, le but étant surtout de se caresser le nombril et de se lancer des fleurs. Tout cela pour 18 €... Ah ! si, il ne peut pas avoir que des défauts, ce petit livre : il est imprimé en très gros caractère. À réserver aux presbytes très, très tolérants, donc ;-)

Une maison posée sur une falaise en Bretagne, l'auteur y vit avec pour compagnie, 2 brebis de Soay, un chat espion et un énorme lapin.
L'auteur se glisse dans la peau de ses "chocottes", ses moutons, et nous dresse son autoportrait autoderisoire avec une vision facétieuse et ironique de la condition humaine.
Ce livre me laisse perplexe. S'il n'avait pas été proposé au lub de lecture, je ne l'aurais jamais lu.

Quelle manière originale de se raconter à travers les commentaires d'une brebis Soay et d'un chat adepte des ragots. Il faut lire ces140 pages de « Conter les moutons » pour tout savoir sur les ressentis et les opinions de Marc Dugain. Les propos de la brebis chocotte abordent tous les sujets chers à la gente humaine et animale en ce début de vingt et unième siècle, mais à travers le filtre de l'auteur. C'est un peu un journal déguisé. Moi, ça me convient bien cette façon de présenter les choses.

Marc Dugain se dépeint à travers les yeux de ses brebis, proposant, non pas vraiment une autobiographie, mais plutôt un portrait de lui-même et surtout de ses opinions, de façon décalée.
Malheureusement, les propos sont convenus, et même si je partage l'essentiel de ses opinions, cela n'apporte rien de nouveau, rien de bien original.
L'autodérision ne fonctionne pas non plus à tous les coups, ce qui fait que certains passages peuvent ressembler à de la prétention.
Il vaut mieux éviter de découvrir Marc Dugain, excellent auteur par ailleurs, à travers le titre là !

Faites connaissance avec les soeurs Chocottes, deux brebis Soays hébergées par Marc Dugain dans sa propriété de la côte bretonne.
Elles vont vous dévoiler leur vision à la fois défaitiste et humoristique de la condition ovine, canine, féline et surtout humaine à travers le portrait de leur "berger-écrivain".
Un savoureux mélange d'iode, de suint et d'amour.