Charles Duits proche de la vague surréaliste et notamment d'
André Breton retranscrit dans ce livre son expérience avec la mescaline, cet "illimiteur de conscience".
Le livre est découpé en sept parties :
- Une introduction
1 - La fanfare tournant
2 - Comme un dragon entre dans la mer
- Hassnamouss
3 - La transfiguration de la banalité
-
H.M.et le grand tourbillon
-
Vision et hallucination
4. -
le pays de l'éclairement
- Quetzalcoalt
5. - le prêtre et le vampire
- Imhotep
Conclusion
Ces différentes parties sont parfois elles-mêmes subdivisées comme la deuxième ou la troisième. Bref...
Avec un vocabulaire relativement fouillé,
Charles Duits relate adroitement les effets de la mescaline. Ses multiples observations sont assez brutes, et d'une jolie finesse. Loin de faire une exhaustivité de l'expérience psychédélique, on reste braqué sur son expérience et son ressenti propre. Comme je ne cesserai de le dire, les écrits des poètes sur les "illimiteurs de conscience" sont capitaux. Si l'expérience psychédélique est souvent qualifiée d'ineffable, parfois on se rapproche brillamment de sa re-présentation, sans la remplacer (d'ailleurs qui est encore dupe ?), car oui ce ne seront jamais que des mots.
Toutefois, je n'ai pas accroché à la cinquième partie, qui est composée de deux nouvelles. Si j'aime l'acuité de son vocabulaire, et je pourrais même dire de son oeil, quand il décrit les effets de la mescaline sur sa personne, il parait rebutant d'utiliser pléthore de mots ardus dans une nouvelle de quelques pages, ce qui rend la lecture peu fluide, difficile à imager.