Les Borgia

Que dire... A. Dumas est un monument de la littérature française j'entend bien mais qu'il m'a été pénible de lire la première moitié de cet ouvrage !!!

Grande passionnée d'Histoire, j'ai une fascination pour ces enfants terribles que sont les Borgia. J'étais persuadée de me perdre avec délectation dans le récit qu'en fait Dumas mais les 150 premières pages ne parlent absolument pas de Cesare ou si peu... La deuxième moitié se recentre sur le personnage et sa famille mais pas de quoi rattraper le début à mon sens.

Sans compter que, il faut bien le dire, le livre est un pavé. Pas de chapitre, pas de construction, si ce n'est temporelle. Très pénible à parcourir donc, même si l'écriture reste de qualité.

Un Dumas pas très connu, et pour cause....
Après avoir acheté plusieurs membres du sacré collège, un Borgia est devenu pape sous le nom d'Alexandre VI.
Un Borgia et pas n'importe lequel : sa fille lucrèce entretient une relation "très chaleureuse" avec son papa et son frère César.
Les romains attendaient l'ordre et l'intégrité : ils les ont eues, mais 6 mois. le temps qu'il aura fallut au très saint père pour mesurer toutes ses possibilités.
C'est le temps où Charles VIII et Louis XII les espagnols et les Portugais sont tour à tour intéressés par le duché Napolitain, où les Medicis, les Osini, les Pazzi ... tiennent les multiples duchés qui composaient l'Italie de l'époque.
Le Fiston, après une brêve carrière sous la pourpre cardinalice, a repris sa monture pour conquérir tour à tour les différents duchés sous l'oeil attendri et bienveillant de Papa. Usant de la conspiration, de l'épée, et du poison il parvient à conquérir une bonne partie de l'Italie.
Jusqu'au jour où, têtes en l'air, Alex et César s'envoient un litron de beaujolais au gout de cyanure : ça vous modifie le destin. le grand Vicaire de Jésus Christ s'en va tout droit retrouver son créateur.
César s'en remet, mais décidément à Rome le capitole est à côté de la roche tarpéienne. C'est dans les difficultés que l'on reconnait ses amis : César vraiment dans la mouscaille n'en a plus beaucoup. C'est l'épée à la main, voulant sauver le peu qui lui reste qu'il s'en va retrouver son cher Papa.
L'histoire à la réécrire est vraiment palpitante. Sous la plume de Dumas ça prend vraiment un côté lourd et plombant. La multitude des personnages et des territoires vous donne le tournoi : on finit par ne plus savoir qui est qui, ou on est. Les combats et les sièges sont hyper répétitifs et il faut s'accrocher dur.
Heureusement le roman n'est pas très long, et les dernières pages sont les meilleurs.
On peut éviter à mon avis