Ariel Fibrome ne va pas bien... Etudiant en mendicité (si, si, ça existe !), il vient de se faire virer des cours pour mauvaise conduite. de plus, il s'est également fait mettre à la porte de son logement, faute de moyens pour pouvoir payer le loyer. Il rencontre par hasard un médecin qui a inventé le vaccin contre l'ennui. Moyennant quelques euros, il se fait le cobaye de ce nouveau médicament. Faute de surdosage, il commence réellement à s'ennuyer dans la vie, devient triste et essaie même de mettre fin à ses jours... En se baladant dans le quartier des Suicidés où il veut commettre l'irréparable, il rencontre Syphilis, un joli brin de femme qui veut faire la même chose. Mais dans ce pays où le suicide est passible de la peine de mort, ils ne vont pas s'en tirer comme ça !
Après avoir découvert Demontheuil dans Qui a tué l'idiot et qui m'avait largement convaincue, je suis restée un peu sur ma faim avec cet album. Certes Demontheuil veut démontrer par l'absurde que c'est bien l'homme qui l'est. Certes ses dessins sont toujours aussi pétillants, colorés et parlants, mais il m'a manqué un je ne sais quoi pour être totalement emballée par l'histoire elle-même. Au final, il nous livre un album assez déroutant qui vaut tout de même le détour pour sa qualité graphique et son originalité.
Malentendus.... Comment ?
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L'auteur du Singe et la Sirène nous livre ici un récit totalement absurde. Or, je ne suis guère attiré par l'absurde, ayant un esprit trop cartésien. Peut-être est-ce un défaut. Un peu de fantaisie ne nuit jamais. Trop et c'est la surdose...
Je résume et vous jugerez par vous-même : un jeune étudiant en cours universitaire de mendicité se fait vacciner contre l'ennui par un professeur loufoque et se retrouve dépressif puis enfermé sur une île dans un hôpital psychiatrique assez étrange où on inverse le processus afin de retourner à un état de bestialité.
Pour ceux qui voudraient connaître les différentes nuances, j'invite à la lecture. Elle m'est apparue malheureusement trop indigeste même si je dois reconnaître qu'il y a une critique cachée du désespoir de la jeunesse actuelle entre autres. Ce n'est pas suffisant pour convaincre. Encore faut-il aimer le genre.
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Deux cent cinquante suicides par mois! Dont dix flics! Qu'est-ce que vous imaginez?! On est sensible dans la police!
Elle est belle la jeunesse !